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Interview exclusif de Sylvain Ndong « une Constitution doit refléter les aspirations de son Peuple. Or celle qui régit le fonctionnement de la république gabonaise actuellement n’a été réécrite par les pdgistes que pour le bien être du grand camarade »



Dans le cadre de ses interviews hebdomadaires la commission communication de la Coalition s’est entretenue avec Mr Sylvain Ndong, premier secrétaire exécutif de Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National. Monsieur Ndong, sans langue de bois, a répondu ouvertement à nos questions qui étaient essentiellement portées sur ses activités politiques, sur les sujets d’actualité, et sur les activités de la coalition.



Bonjour Monsieur Ndong. Pouvez-vous vous présenter ?

Sylvain Ndong (SN): Bonjour Monsieur Curtis Bezauna. Avant que de répondre à votre question, je voudrais commencer par saluer cette belle initiative que vient de prendre votre Commission, dans le cadre des attributions qui sont les siennes, et dans l’optique d’une meilleure connaissance par nos compatriotes gabonais des objectifs de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National et des rôles de ses membres. Sylvain Ndong est mon nom.

Diplômé en mathématiques et en informatique, je travaille en ce moment comme consultant informaticien avec divers groupes en Europe et en Afrique notamment. Bien que mes opinions politiques soient assez lointaines – depuis le Lycée d’Etat de Port-Gentil –, mon militantisme ne revendique pas un aussi long passif, vu que ce n’est qu’en 2004 que j’ai pu adhérer à l’UPG, en tant que responsable de cette formation politique en Belgique. Depuis la fin des premiers travaux de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National à Paris, tout le monde a pu s’informer de ce qui est advenu de mon appartenance à l’UPG. Je suis donc en ce moment « apartide».

Où en êtes vous avec vos antécédents avec l’UPG ?

 SN: Je n’ai eu aucun antécédent avec l’UPG. Pierre Mamboundou a simplement jugé, à partir d’un petit trait de crayon de son chef de cabinet Hermann Ditsoga, que de par ma participation personnelle aux travaux de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National à Paris, et de l’« insubordination caractérisée » que celle-ci induisait, je n’étais plus digne d’appartenir à Son parti politique. Un point, un trait. C’est ainsi qu’il faut le comprendre. Mais rassurez-vous, je me console en me disant simplement que ce n’est certainement pas la première fois, au Gabon, que l’on voit l’arbitraire et la légèreté l’emporter sur la raison et la maturité ! En pareille situation, c’est plutôt la réaction contraire qui nous aurait surpris, de la part de ceux qui sont à l’intérieur du… pays.

Quels sont vos rapports avec le BDP ?

SN: Si vous voulez parler du BDP en tant que parti, je vous dirais que je n’ai actuellement et personnellement aucun rapport avec cette formation politique, mis à part le fait de la savoir membre signataire de la Charte du Refus de la CGRSN, dont je suis actuellement le Secrétaire Exécutif. Et pour ce qui est de ceux de mes nombreux compatriotes qui en constituent les membres, je ne nierai pas l’excellence des rapports que j’entretiens avec la plupart d’entre eux, dont certains n’ont pas caché leur volonté de me voir faire partie des leurs, surtout depuis ma « mise en marge » de l’UPG.

 Je profite d’ailleurs de cette tribune pour leur témoigner toute ma gratitude face à cette main tendue, que je suis bien évidemment en train d’étudier. Je verrai le moment venu quel choix opérer, car j’ai également d’autres propositions au sein de la Diaspora ; même si je sais d’avance lesquels des wagons de ce train « révolutionnaire » il ne faut absolument pas emprunter. Et puis, je n’exclus pas le fait de me lancer dans un terrain tout à fait neuf. Seul l’avenir nous dira.

Quels commentaires faites-vous sur le passage au passeport biométrique et ses conséquences notamment cet accident d’un bus transportant des étudiants Gabonais se rendant à Paris pour le renouvellement de leurs passeports ?

SN: Le passeport biométrique est devenu un impératif sécuritaire, au même titre que le gilet de sauvetage dans un avion, surtout en ces temps de terrorisme international. Le fait que le gouvernement gabonais s’y soumette enfin me semble donc représenter une belle avancée pour notre pays et pour l’ensemble de nos concitoyens.

Et puis, n’oublions pas que la biométrie fait partie des impératifs attendus par les vrais acteurs politiques de l’opposition gabonaise, qui en ont fait l’un des leitmotivs pour espérer voir la tenue d’élections justes et transparentes. En tout cas, c’est principalement pour ces quelques raisons que je me suis personnellement rendus la semaine dernière à Paris pour m’y conformer. Mais ce que je déplore malgré tout, ce sont les conditions d’établissement de ce simple document d’état civil :

– 107€ – ce qui en fait le passeport le plus cher du monde.

– Un délai d’attende de délivrance de plus d’un mois.

– Un seul point d’établissement, Paris, pour ce qui est de la France – d’où le tragique drame qui a frappé nos pauvres étudiants.

– Une seule équipe pour répondre à toutes les demandes à travers le monde.

 Lors de mon passage à l’ambassade, j’ai pu croiser Mme l’Ambassadeur, à laquelle je n’ai pas manqué de faire part de toutes ces remarques et notamment de ce drame. Même si cette dernière m’avoua que des dispositions avaient été prises pour venir en aide aux victimes de l’accident, il reste néanmoins que la plupart des problèmes de fond, tels qu’énumérés plus haut, restent pendants.

 Pour le simple cas des Etats-Unis d’Amérique par exemple, qui compte de nombreux ressortissants gabonais éparpillés aux quatre coins de ce vaste pays-continent, quelles mesures a prévu le gouvernement gabonais actuel pour éviter les mêmes drames que celui qui s’est produit en France ? Là demeure jusqu’à ce jour la vraie question, sans parler des maigres moyens des étudiants, dont la plupart ne pourront financièrement s’offrir ce précieux sésame qu’en ont fait nos valeureuses autorités gabonaises !

 Quel est votre avis sur l’enquête ouverte à Monaco sur les comptes bancaires de feue Edith Bongo ?

 SN: L’Association Sherpa qui est à l’origine de la plainte contre les Biens Mal Acquis et à laquelle cette enquête constitue une pièce du dossier, n’a fait qu’appliquer la loi, en inventoriant et en mettant sous séquestre d’éventuelles pièces à conviction. Que ces comptes aient appartenu à feue Mme Edith Bongo ou à un quelconque membre de la famille du mis en cause, là n’est pas le propos. Pour la justice – bien que n’étant pas un féru de la loi –, je pense que ce qui est essentiel ici, c’est d’établir le lien que ces comptes bancaires ont avec la plainte en cours. Je dirais, pour ce qui est de toutes ces démarches, que nous devons logiquement laisser la justice continuer tout simplement son travail.

La trêve sociale de plus de deux ans réclamée par le régime Bongo est-elle justifiée selon vous?

 SN: NON. Le régime Bongo, comme vous dites, a déjà bénéficié de plusieurs années de trêve sociale, juste après les élections présidentielles de 2005. Mais qu’en a-t-il fait ? Rien. De par leur fréquence de plus en plus élevée, ces trêves sociales ressemblent plutôt à des « trêve pour davantage d’embonpoint et d’embourgeoisement » pour ceux de ces prédateurs auxquels ces calmes propices profitent au premier chef.

« La mort d’Edith Lucie Bongo n’était pas une mort à déplorer ni à pleurer. Elle n’était ni bonne ni généreuse. Chez certains Gabonais, cette mort aurait même pu être vue comme souhaitable car pour beaucoup, sa disparition est apparue comme l’expression de la justice divine qui, de temps en temps, frappe aussi les riches et les puissants pour redonner l’espoir aux peuples opprimés » que pensez vous de ces déclarations du Dr Mengara récemment publiées sur le site du BDP ?

SN: Vous savez, pour moi qui suis chrétien, j’ai souvent tendance, face à la mort, à me remémorer une sagesse du Christ qui nous enseigne qu’« il vaut mieux laisser les morts enterrer leurs morts ». Je pense que devant le décès de celle qui constituait la première dame du pays, tout gabonais ne pouvait observer que deux attitudes possibles : faire le deuil ou, ne rien faire du tout. Personnellement j’avais fait le second choix. Pour la simple et bonne raison que je croyais sincèrement que certains méritaient à ce moment-là de porter le deuil d’Edith Bongo que moi.

Voyez-vous, c’est comme à l’église ; tout le monde ne s’assoit pas aux premiers rangs au cours de la messe. Et ceux qui sont aux dernières rangées peuvent entrer ou sortir sans que le prêtre ne les remarque. Je considérais que je faisais plutôt partie de ceux-là. Et pour ce qui est de la réflexion de Monsieur Mengara, et surtout de la forme grammaticale dont use à ce propos le brillant homme des lettres qu’il est, elle me fait plutôt penser à une phrase de Patrick Nguéma Ndong, dans l’une de ses « Aventures Mystérieuses » désormais cultes : « Quand il n’y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre ». Je vous laisse méditer là-dessus.

Pouvez-vous nous présenter la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut national et nous dire en quoi cette structure constitue t-elle un outil efficace pour la libération du Gabon ?

SN: La Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National est, dans la forme, tout ce que nos compatriotes ont pu lire jusqu’ici, à partir de notre Charte du Refus, de nos différentes sorties, pétitions, diffusions et de nos principaux vecteurs de communication. Dans le fond, puisque c’est de ce fond dont elle a jailli, la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National se veut surtout être le noyau à partir duquel une prise de conscience généralisée de la situation catastrophique que connaît notre pays se doit d’être maîtrisée et formée par chacun, avant de se manifester sous une forme effective.

La Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National se donne à ce propos pour mission de dresser premièrement l’inventaire des maux qui minent le Gabon par la faute principale de ses dirigeants actuels, avant d’élaborer des stratégies qui visent ensuite à l’éradication successive de ces différents maux, d’où qu’ils s’expriment. C’est parce que nous sommes conscients du fait qu’une population ne saurait se libérer sans connaître ses droits, que nous avons opté pour cette approche qui consiste d’abord à faire comprendre aux gabonais les raisons de leur misère extrême, avant de leur offrir les armes qui leur permettront de s’affranchir eux-mêmes, ou alors tous ensemble.

Bien évidemment, il est certain que ceux qui se sont jusqu’ici servis de la misère du peuple pour s’enrichir et demeurer éternellement au pouvoir, quitte à entretenir cette misère par toutes sortes de mécanismes insidieux, ne se laisseront guère surprendre. Mais la soif de la connaissance et le réflexe de survie finiront par libérer une grande majorité d’entre nous, le peuple gabonais. Et c’est le déchainement unanime qui résultera de cette libération qui sonnera le glas des murs de crimes et de corruption que le régime Bongo s’est bâti jusqu’à ce jour. Telle est en tout cas l’onde de choc que la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National est actuellement en train de peaufiner calmement et profondément. Et croyez-nous, elle fera l’effet d’une bombe.

Apres deux mois à la tête de la coalition quel est votre bilan ?

SN: Mon Bureau a été élu pour 3 (trois) mois. Ne voulez-vous pas attendre encore un tout petit mois pour que je vous dresse un bilan plus exhaustif ?

Pourquoi un changement de constitution est il nécessaire de nos jours au Gabon ?

SN: Pour différentes raisons :

1. Pour limiter le nombre de mandats présidentiel et de la cour constitutionnelle, seules barrières qui pourraient empêcher à la famille Bongo ainsi qu’à leurs amis de s’éterniser au pouvoir au Gabon. Car aucune élection présidentielle, aucune majorité au sénat ni à l’assemblée nationale ne peut être obtenue par qui que ce soit qui se réclame de l’opposition, tant que ces révisions ne seront pas faites. C’est toujours Omar Bongo et sa famille qui dirige le pays, et ses amis toutes les autres institutions fondatrices de l’Etat de droit au Gabon. Tant que tous ces pouvoirs resteront entre leurs mains et tant que cette donne ne sera pas faussée, rien, je dis bien RIEN ne changera fondamentalement au Gabon.

 2. De plus, une Constitution doit refléter les aspirations de son Peuple. Or celle qui régit le fonctionnement de la république gabonaise actuellement n’a été réécrite par les pdgistes – vu que ce sont eux, par leur éternelle majorité, qui votent les principales lois – que pour le bien être du grand camarade. Je souhaiterais par exemple qu’on inscrive à la constitution, comme en France par exemple, qu’après son exercice, le président de la république se voit priver de son immunité ; ce qui lui permettra entre autres de répondre des actes commis lors de ses mandats, comme c’est le cas pour Jacques Chirac aujourd’hui. C’est la seule manière de prévenir toutes ces forfaitures, à l’instar des Biens Mal Acquis, dont s’est rendu coupable Bongo depuis 1967.

3. Et puis il y a d’autres aspects de cette constitution bongoïste que la Commission Juridique de la Coalition est en train de passer au peigne fin en ce moment. A Bruxelles, les compatriotes pourront découvrir l’éventail de tous ces articles constitutionnels que Bongo, sa famille et ses amis se sont réservés pour eux tous seuls, au mépris des 90% des autres gabonais, maintenus dans la pauvreté, la misère, la saleté et le dénuement. Bruxelles constituera donc un tournant décisif dans la compréhension de tous ces mécanismes bongoïsants et de tous les verrous que nous aurons pu lever dans cette constitution, avant de soumettre la Nouvelle à tous les Gabonais.

A quoi va ressembler l’après Bruxelles ?

SN: Après Bruxelles, il y a d’une part l’attitude des Gabonais. Et de l’autre celle de la Coalition. Les premiers décideront eux-mêmes de ce qu’ils voudront faire de ceux qui les auraient constitutionnellement trompé et volé depuis bientôt 42 ans, aussitôt qu’ils auraient pris connaissance, comme cela est prévu, de tout l’arsenal d’articles que le régime Bongo s’était concocté pour son confort personnel et éternel.

Car cette Constitution reste avant tout la leur, et non celle de la Coalition, encore moins de Bongo, Mborantsuo, Nzouba Ndama et consors, qui la raturent depuis 41 ans comme bon leur semble. Quant à la Coalition, elle continuera son bonhomme de chemin, tel qu’elle se l’est assignée dans la déclaration de sa Charte. A Bruxelles, un conclave réservé aux seuls Coalisés déterminera sur le plan stratégique et opérationnel la suite à donner aux actions de la CGRSN. Un communiqué final à l’ensemble de nos compatriotes gabonais sanctionnera par la suite nos différentes décisions, comme ce fut le cas à Paris.

Que répondez-vous aux critiques de certains compatriotes qui pensent que le combat pour la libération du Gabon ne peut se faire de l’extérieur du Gabon ?

SN: Si ce sont simplement des critiques, je dirais alors qu’elles n’engagent que leurs auteurs. Si il s’agit plutôt de conseils ou d’options politiques volontairement partagées – options que je ne serai d’ailleurs pas loin de considérer comme un guet-append ; nous demander de rentrer pour que les Bongo, Mba Obame et les autres larrons puissent mieux disposer de nous, comme ils le font pour les malheureux Acteurs de la Société Civile Gabonais ; emprisonnements, tortures, interdictions de voyages, assignation à résidence, etc. –, si c’est l’une ou l’autre de ces dernières options donc, je renverrai plutôt leurs auteurs aux archives de l’Histoire.

Ils y apprendront notamment que c’est depuis la France, à Neauphle-le-Château, avec un simple visa de touriste et sans demander l’asile politique, que Rouhollah Mousavi Khomeini (dit l’ayatollah), souleva une Révolution Populaire (la « Révolution iranienne ») qui eut raison de la longue monarchie constitutionnelle autoritaire dirigée d’une main de fer par le Shah Mohammad Reza Pahlavi. Cela ne leur semble-t-il pas un bon exemple à suivre pour ce qui est du Gabon, dirigé depuis bientôt 42 ans par l’éternel « Sha », Albert Bernard Bongo ?! En tout cas, plutôt que de rentrer « combattre le système de l’intérieur » comme le font certains depuis les années 80 – sans réel succès –, nous préférons étudier ces voies qui pourront à terme nous permettent d’acquérir, depuis l’extérieur, des forces plus percutantes et imparables que celles jusqu’ici élaborées par nos vaillants aînés, pour la plupart d’ailleurs « morts » au combat.

Merci Monsieur Ndong

SN: Je vous remercie pour vos brillantes questions.

Interview realisée par Curtis Bezauna Mabika, Responsable de le commission communication et rélations extérieures

Exprimez-vous!

  1. Je vois en votre coalition un espoir réel de changement. Je suis donc conquis par votre réflection. Et je souhaite de tout coeur vous votre triompher d’ici peu par vos convictions.

    Je suis convaincu que le peuple gabonais veut également un changement réel où la classe politique abritera de vrai leaders charismatiques, visisonnaires et populaires (comme c’est le cas en Amérique ou au Canada). Le Gabon volera un jour de ses ailes si le Gabonais affronte sa peur et opte pour le changement de sa classe politique afin que celle-ci reflète la diversité ethnique gabonaise. Chaque Gabonais pourra ainsi jouir des richesses du pays et non seulement une seule ethnie comme c’est le cas actuellement avec nos dirigeants du HO qui occupent les postes les plus stratégiques et influant du Gabon et pourtant il n’ont pour la plupart mérité le poste pour raison d’appartenance familiale au Pouvoir en place.

    Je ne suis pas calé en politique mais j’ai un profond désir de changement et je vois en votre coalition réponse à mes prières. Je souhaite maintenant que votre combat prenne toute sa puissance et réveille enfin les consciences au Gabon pour que le changement qui s’opère du bas vers le haut soit enfin chose réelle.

  2. J’aime bien les gens qui analysent la situation politique du Gabon avec objectivité sans se laisser piéger par les critiques stériles. C’est ce qui caractérise les grands hommes.

    Les Gabonais ont besoin d’un leader politique charismatique, c’est ce qui amène la plupart d’entre nous à rester indifférents vis-à-vis des pseudos groupes oppositionnels observés ici et là et qui tournent casaque à la première offre alléchante.

    je vois en vous (j’entends par là toute l’équipe de la CGRSN) les héros que j’attendais après avoir pris le temps d’observer différents mouvements oppositionnels. Jespère donc, au nom de tous gabonais qui comme moi souhaite le changement, que nous pouvons vous faire confiance.

    S’il vous plait, ne nous décevez pas!!!!!

  3. Bien que je sois d’un avis totatlement différent de celui de M. NDONG (Cf. Entretien), je note que ce dernier expose sa perception (à laquelle je n’adhère point) de l’actuelle constitution gabonaise avec calme, courtoisie et respect des autorités en place.

    C’est aussi cela la démocratie.

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