Le docteur Pierre Blaise Matsiégui, chercheur à l’unité de recherche médicale de l’hôpital Albert Schweitzer à Lambaréné au centre du Gabon, a déclaré au sujet du vaccin RTS, S que « les travaux de recherche ont obtenu l’avis favorable du Comité national d’éthique pour la recherche (CNER) ». Outre l’avis favorable du CNER, l’expert a également certifié que les travaux de recherche ont eux aussi obtenu l’autorisation de recherche du ministère de la Santé.
« Nous avons passé toutes les phases de recherche au Gabon depuis 4ans en collaboration avec le Mozambique, la Tanzanie, le Ghana, le Gabon, le Burkina Faso, le Kenya et le Malawi », a expliqué docteur Matsiégui.
« A la phase deux, nous avons pris le candidat – vaccin (enfant volontaire) pour voir l’immuno – génosité (évolution du vaccin) et la tolérance chez la personne. Dans cette recherche, la dose qui produit le plus d’immuno – génosité est celle dite normale. C’est cette dose qui, si le médicament trouve une autorisation de mise sur le marché, sera commercialisée », a-t-il précisé.
Il a signalé que la phase trois sanctionnant la partie recherche avant la mise en disponibilité du produit sur le marché va durer un an. Le vaccin sera testé sur 16.000 enfants recrutés dans les 7 pays ci-dessus cités (1.600 enfants par pays). De là, les résultats qui sortiront montreront si le vaccin est efficace ou pas.
Pour l’instant, signale la source, les études de recherche sont financées par des bailleurs de fonds et exécutées sur la base d’un projet de budget.
GlaxoSmithKline (GSK), Malaria Vaccine Initiative (MVI) et la fondation Bill Gates, des instituts de recherche et universités sont entre autres les pourvoyeurs de l’URM.
Seulement, le docteur a dit son inquiétude à propos du manque d’un budget de fonctionnement. « Le jour où il n’y aura plus de projet de recherche, en fait, ce jour – là, l’unité de recherche doit cesser ses activités et renvoyer son personnel », a déclaré M. Pierre Blaise Matsiégui espérant qu’« un jour les pouvoirs publics apporteront un peu de moyens pour appuyer le fonctionnement de l’URM».
A ce titre, il a émis le souhait qu’il y ait un plan national de recherche en maladies essentielles ainsi qu’une direction de la recherche médicale au ministère de la santé ou de la recherche scientifique.
Aussi, s’est il réjoui de constater que les chercheurs ont respecté les règles prescrites. « L’une de celles-ci est l’autonomie de la personne. On ne va pas attraper quelqu’un qui n’a pas donné son sentiment pour l’introduire dans un programme de recherche contre sa volonté. Cela est hors de question », a signifié ledit docteur soutenant que « c’est ce qui a fait naître le comité d’éthique ».nt compétentes pour pouvoir intervenir dans les activités d’entretien routiers.