166 véhicules administratifs ont été saisis en 48 heures (deux jours) par les militaires et gendarmes au cours d’une opération instruite depuis mercredi par le ministère de la Défense nationale visant à retirer de la circulation les voitures du patrimoine de l’Etat circulant dans l’illégalité, rapporte le service de presse du ministère de la Défense.
Selon le journaliste de la presse du ministère de la Défense, ce contrôle s’inscrit dans le cadre la recherche de la sécurité des personnes et des biens effectuée régulièrement par les éléments des forces de Défense, tant à Libreville, Owendo qu’à l’intérieur du pays.
Au terme de 48 heures, 166 véhicules administratifs ont été saisis et parqués dans les camps militaires et de gendarmerie.
Ces véhicules, rapporte la source, en dehors de leurs numéros administratifs ne détiennent aucun papier technique pouvant même justifier l’administration à laquelle ils appartiennent.
Les responsables militaires gabonais indiquent que ces véhicules administratifs participeraient aux actes de vols, de braquages, aux trafics illicites en tout genre et même au transport routier vu qu’ils ne sont astreints à aucun contrôle de routine.
Au ministère de la défense, on précise que cette opération a été lancée dans le but de savoir : « qui est qui ? Qui fait quoi en matière des véhicules administratifs ? ».
La source signale qu’il est demandé aux prétendus propriétaires de ces véhicules de présenter aux forces de l’ordre les pièces justificatives desdits voitures (cartes grise, assurance, permis de conduire ainsi qu’une pièce d’identité) de la personne habileté à les récupérer.
L’opération, souligne la presse de la Défense nationale, concerne tous les véhicules administratifs de tous les services administratifs et non pas quelques services ciblés comme l’aurait rapporté certains médias.
« Contrairement aux informations rapportées, les militaires de la défense nationale n’ont nullement aucun conflit avec une autre administration », a rappelé la source indiquant que cette opération vise à prévenir toutes sortes de menaces susceptibles de mettre en mal la sécurité des populations sur l’ensemble du territoire, tout comme l’opération n’aurait rien à voir avec le non décaissement budgétaire de l’organisation de la Journée nationale de la Défense.
Selon la presse de la Défense, il est confirmé que le ministère des Finances a bien décaissé le budget inhérent à l’organisation de cette Journée depuis le début de la semaine et que la Journée de la Défense sera belle et bien célébrée le samedi 25 avril à la base aérienne 01 de Libreville.