Le ministre gabonais de la Santé, Idriss Ngari, a affirmé vendredi dans son message, en prélude à la Journée mondiale contre le paludisme, célébrée ce samedi et dont le thème est « vaincre le paludisme: le compte à rebours est lancé » que « le paludisme constitue la première cause de consultation et d’hospitalisation au Gabon ».
Selon le ministre gabonais de la Santé, à travers le thème de cette année, « l’OMS voudrait non seulement interpeller la conscience collective sur la menace que représente la maladie, mais aussi rappeler à la communauté internationale la lutte contre le paludisme ».
D’ici à 2010, les objectifs visent à fournir, de manière « performante et abordable », des moyens de protection et de traitement antipaludiques à toutes les personnes à risque.
« Pour ce qui est du Gabon, le paludisme constitue la première cause de consultation et d’hospitalisation et où les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans paient le plus lourd tribut », a indiqué le ministre Ngari.
Pour commémorer cette journée, les autorités gabonaises, organisent à Libreville ainsi que dans toutes les régions sanitaires du pays une série de manifestations.
Idriss Ngari a indiqué que cet événement est une occasion pour mesurer les progrès réalisés en matière de lutte contre la maladie dans le pays.
Au Gabon, en 2008, les principales activités menées au profit des populations du pays se sont traduites, entre autres par le renforcement des capacités de prise en charge des malades du paludisme dans les formations sanitaires du pays, la prévention de la maladie par la promotion de la moustiquaire imprégnée.
On note également la prévention du paludisme chez la femme enceinte par l’introduction du traitement préventif intermittent.
Le ministre a par ailleurs invité les Gabonais « à plus de volonté et de détermination » pour « vaincre le paludisme, cette maladie qui continue à sévir dans notre pays », a-t-il conclu.
L’OMS, a demandé aux pays de la région dans lesquels le paludisme est endémique de tout mettre en œuvre pour parvenir à l’accès universel aux interventions antipaludiques présentant un bon rapport coût / efficacité telles que les moustiquaires imprégnées d’insecticide. Mais aussi, les pulvérisations d’insecticides de haute qualité à effet rémanent à l’intérieur des habitations, le diagnostic rapide du paludisme et des médicaments efficaces pour le traitement.