Le partenariat paraphé sur le plan international entre la Jeune Chambre internationale et le Fond des nations unies visant à relever les défis du millénaire prend forme à Port-Gentil, où la Jeune Chambre internationale ‘’Port-Gentil Okossa’’, a regroupé les populations des quatre arrondissements autour des activités de sensibilisation sur le paludisme.
Pour le président local de cette organisation, Sadrack Lambert-Edowiza, s’appuyant sur les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un enfant meurt toutes les 30 secondes, pour un total de 8.00.000 enfants par an. « Si rien n’est fait, d’ici 2015, ce sont 5.600.000 enfants qui mourront », a-t-il expliqué.
Selon Pélagie Angoué Obame, chef de service provincial de la Famille, « le fait que les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans constituent les populations les plus vulnérables devrait quotidiennement attirer l’attention de tous sur la dangerosité de la maladie car, elle compromet le renouvellement des générations humaines et le développement du pays ».
La directrice de projet de cette lutte, zita Loren Indingui, a exhorté les populations à se saisir de la nécessité d’observer les mesures préventives exposées par les médecins invités pour la circonstance.
Les interventions des médecins ont porté sur les mesures préventives, l’usage de la moustiquaire imprégnée et les techniques d’imprégnation.
Pour la boucle des manifestations de cette journée internationale de la lutte contre le paludisme, les populations ont suivi une conférence animée par le président national de la JCI, Donald Urbain Indingui, sur le partenariat qui lie son organisation et les nations unies pour relever les défis du millénaire.
Le 25 avril est ainsi une journée de solidarité mondiale commémorant l’effort déployé pour le contrôle efficace du paludisme dans le monde.
Elle marque cette année un tournant décisif dans la lutte contre la maladie, car il reste à peine deux ans à la communauté internationale de lutte contre le paludisme pour réaliser les objectifs 2010 visant à fournir de manière performante et abordable des moyens de protection et des traitements antipaludiques à toutes les personnes à risque.
L’année dernière, M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour atteindre ces objectifs.