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Gabon : un observatoire de l’emploi pour Engongah Owono

Le ministre gabonais de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, François Engongah Owono, a reçu le 24 avril dernier à Libreville les experts français du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) de Marseille pour faire le point sur leur mission d’études pour la mise en place d’un observatoire de l’emploi au Gabon. Ce projet doit notamment permettre de faciliter l’insertion des jeunes et des chômeurs sur le marché du travail grâce à l’étude des besoins du marché du travail.

Dans le cadre de la lutte contre le chômage et la pauvreté ainsi que les défis actuels de l’adéquation formation-emploi, deux experts du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) de Marseille, en France, viennent d’achever une mission d’étude à Libreville en vue de l’installation d’un observatoire de l’emploi dans ce pays.

Les deux experts français ont été reçus le 24 avril dernier à Libreville par le ministre gabonais de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, François Engongah Owono, pour faire le point et tirer les conclusions de cette mission.

«Nous sommes venus rendre compte d’une mission d’une semaine qui se termine aujourd’hui et qui avait pour objet de faire une première étude exploratoire de la mise en place d’un observateur emploi-formation gabonais», a rapporté Annie Bouder, experte du CEREQ.

Elle a expliqué que le rôle et les missions de ce nouvel organe ne viennent pas remplacer ni concurrencer le travail de l’Office nationale de l’emploi, qui «remplit un rôle très important par rapport au marché du travail dans la mesure où il enregistre les demandeurs d’emplois qui viennent le voir et qu’il leur propose des offres d’emploi, des formations, des aides d’insertion ou de réinsertion».

Mais «un observatoire national pour l’emploi est un être humain qui va prendre en compte la totalité de l’emploi, pas seulement l’emploi des personnes qui sont au chômage mais également avoir une meilleure connaissance de la nature de l’emploi de la nature des qualifications dont on a besoin pour occuper ces emplois etc, c’est beaucoup plus large», a expliqué Annie Bouder.

«C’est un rôle extrêmement important que de pouvoir aider les demandeurs d’emploi et les chômeurs à réinsérer le marché du travail», a estimé l’experte française du CEREQ.

Cette étude préparatoire doit permettre de mettre en place ce nouvel organe dans des délais assez brefs au regard de la croissance inquiétante du chômage et de la pauvreté sur l’étendue du territoire national.

«Dans notre rapport nous avons convenu que ce serait au plus tard en fin mai. Après ce seront les discussions au niveau national qui devront délibérer de la suite à donner», a enfin annoncé Annie Bouder.

Le rapport des experts du CEREQ doivent permettre aux autorités gabonaises de tutelle de baliser la mise sur pied de ce nouvel organe qui devrait permettre de faire baisser le chômage et de soutenir la croissance et le développement de l’activité socio économique à travers la mise sur le marché d’une main-d’œuvre adaptée aux besoins des employeurs.

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