Le personnel de santé regroupé au sein du Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS) a durcit son mouvement de grève entamé depuis plus de trois mois au lendemain de la décision du gouvernement de payer la prime de servitude et de risque sanitaire (appelée prime hospitalière par les grévistes), a-t-on constaté.
Depuis lundi, les malades du Centre hospitalier de Libreville (CHL) sont livrés à eux-mêmes suite à la décision du SYNAPS de suspendre le service minimum qu’il observait.
Le service ‘’sensible’’ de l’hémodialyse qui était jusqu’à présent exempté est touché par le mouvement depuis lundi. 122 patients de ce service qui doivent être dialysé chaque jour ont appelé les autorités à trouver une solution urgente au risque de mettre en péril leurs vies.
L’ire des agents de santé serait due aux modalités d’attribution de cette prime qui, selon eux, n’est pas faite de manière équitable.
En février dernier, le SYNAPS avait rétabli le service minimum après que le gouvernement ait versé la prime de logement de l’ordre de 150.000 FCFA pour la catégorie A, 100.000 FCFA pour la catégorie B et 75.000 FCFA pour la catégorie C.
Hormis les réclamations pécuniaires, le SYNAPS exige également le renouvellement des plateaux techniques du CHL.
Entamé le 13 janvier dernier, le mouvement de grève des agents de la santé paralyse les structures sanitaires publiques du pays.