Drôle de cinéma que celui qui se passe actuellement au Gabon. Les « Bongo Ondimba » seraient-ils tombés sur la tête? A moins que ce soit le ciel qui leur soit tombé sur la cabosse ? Fiston Bongo « l’Ali pas Mohamed » et l’ancienne « Mama Bongo » jadis répudiée avec des valises d’argent aux USA semblent s’être tellement acharnés à se sortir d’un trou déjà profond qu’ils se sont, sans s’en rendre compte, enfoncés dans un autre trou, celui-ci encore plus profond que le premier. En voulant tellement prouver aux Gabonais qu’Ali le fiston Bongo n’est pas, comme la rumeur le maintient depuis qu’Ali existe, un Biafrais adopté par les Bongo, « Mama Dabany » et « Bébé Ali pas Baby Doc » ont avoué devant Gabonais ébahis qu’ils sont, en fait, Congolais. Que l’on cesse d’appeler Ali « Biafrais » a martelé avec fureur « Mama ». Il est Congolais !!! a-t-elle finalement avoué.
On se serait cru dans un de ces films américains où l’avocat malin, à force de cuisiner le témoin, le pousse tellement à bout que le témoin, hors de lui, finit par avouer larmes aux yeux: « Oui, c’est moi qui l’ai tuée, ma femme !! » A la chaîne 1 de la radio-télévison gabonaise (RTG1), Mama Dabany, cuisinée par la rumeur devenue insoutenable, a finalement lâché le morceau : « Nous y en a pas Biafrais ! Nous y en a Congolais !! Cessez de nous appeler Biafrais ! Nous y en a descendants dé la famille royale dé Mani Kongo !! Nous pas Gabonais, mais Gabon ya bon car nous pleins dé CFAs cadeau oh !»
Tout a commencé samedi 25 avril dernier lorsque Monsieur le Ministre de la Défense Nationale Ali Ben Bongo (ABB comme Albert Bernard Bongo ou Alain Bernard Bongo-Mon Dieu comme cette famille change de noms !!) décide, une bonne fois pour toutes, de mettre fin aux rumeurs qui accablent sa vie et le rendent misérable depuis que sa misérable enfance gabonaise fut gâchée par la « biafrité » que les mauvaises langues ont cultivée tout autour de lui. Furieux, le petit Alain Bernard devenu Ali Ben déclare samedi : « Certaines prétendent que je serais nigérian? (…) Tout ce que je sais, c’est que je suis né à Brazzaville en 1959. Ceux qui disent ce genre de choses ne connaissent pas l’histoire. La guerre du Biafra a commencé en 1967 et moi je suis né en 1959. Quand je suis né, le Nigeria n’était même pas indépendant avant de l’être l’année suivante. Donc, quand la guerre du Biafra commence, j’avais déjà 8 ans ».
Jusque-là, pas grand-chose à redire, notre « péti » ABB « Ben béni » par les dieux connaît bien l’histoire, et il le prouve aux yeux de tout le monde ébahi par tant de connaissance. Donc, Ali dit vrai : comment peut-on être Nigérian quand le Nigeria n’existe même pas encore et qu’on est né hors ?
Sauf que, pauvre Ali (quel chagrin !!), nous voilà au courant d’un fait qui n’est pas non plus très reluisant pour notre bonhomme. Apparemment, notre « Minisse » de la Défense n’y comprend rien. On ne sait pas vraiment, en fait, s’il a compris pourquoi la rumeur biafraise a fait tant de bruit au Gabon. On a l’impression que ce qui fait le plus mal à Ali, c’est le mot «Biafrais », qui semble lui sonner dans la tête comme une insulte. Dans sa tête, il semble plus acceptable d’être considéré « Congolais » que « Biafrais ». Cependant, ce que notre bonhomme « Ben béni » ne comprend pas, c’est que ce n’est pas, en fait, le fait d’être « Biafrais » ou « Congolais » qui soit le problème des Gabonais. Ce qui fait tiquer les Gabonais, c’est le simple fait d’avoir un « étranger » imposteur à sa tête (l’Omar) et un autre « étranger » imposteur (le Ben) pour contrôler l’armée d’un pays où il n’est pas né, pays dont il n’a pas non plus la nationalité puisque né, de son propre aveu, Congolo-Français, mais pas Gabonais du tout…
Ce que les Gabonais ne veulent pas, c’est de ces mensonges qui durent depuis 49 ans !
Comme si un seul aveu ne suffisait pas, voilà que Maman Dabany vient, ce mardi soir, en rajouter pour clarifier, clouant finalement au pilori toute la famille Bongo qui, de par sa bouche, avoue finalement aux Gabonais son imposture de 49 ans. Ecoutons « Mama Patience » (encore un faux nom !!) : « Mon fils, moi et mon mari qui était sous le drapeau [congolo-français ?] depuis trois ans, libéré [de quel asile ?] et ayant refusé de demeurer à Brazzaville [il a refusé son pays ?], la capitale congolaise, suite à la guerre civile, arrivons à Libreville le 29 octobre 1960 (…). Je suis Batéké [du Congo ?], Bongo est Batéké [de Brazza ?], nous ne sommes pas Nigérians [vraiment ?]».
Ok, on a compris. La seule chose que les Bongo ne sont pas, c’est Gabonais. Ils ont tout été et ils ont tout fait dans leur vie, y compris changer mille fois de nom et de pays, mais ce qu’ils ne reconnaissent pas, c’est leur « gabonité ». Voilà qui est clair (Ah les pauvres bongoïstes qui défendent Bongo becs et ongles en croyant qu’il est Gabonais ! Ils vont se manger les ongles et se couper le bec comme des oisillons avec cette douche froide !).
Alors, donc, revenons à nos moutons : force est de constater que dans leur défense, ni Ali ni Mama Dabany n’ont à aucun moment revendiqué leur citoyenneté gabonaise. Ils ont tout affirmé, sauf leur « gabonité ». C’est bien étrange, non ?
Ce n’est quand-même pas gentil de leur part. On nous enlève un « Biafrais » pour nous donner quoi à la place ? Un « Congolais » ? Mince, c’est pas juste ! Nous voilà mieux servis. Les Nigérians eux au moins, ils savent bricoler quelques vieilles télévisions et réparer les frigos. A quoi va nous servir Ali, maintenant que nous savons que s’il devenait président, il ne pourra rien bricoler comme un vrai Nigérian sait si bien le faire ? On pourrait au moins faire du bon business « clando » et acheter des iPhones trafiqués et bon marché venant des filières « clando » du Biafra. Non, c’est pas juste du tout, zut ! Que va bien pouvoir nous apporter un Congolais vu que les Congolais sont aussi paresseux que les Gabonais, et qu’ils ne connaissent que la sape et les fesses des femmes et le « soukouss » ? Mais bon, laissons ça de côté sinon Aurlus Mabélé que nous aimons bien va se fâcher.
Les Bongo devenus « Ondimbas » sont donc tout-Français, Batéké (du Congo), Congolais-mais jamais « Gabonais » ni « Batékés du Gabon ». Ils s’en défendent devant tout le monde. C’est ce qui sort de leur propre bouche, pas de la bouche trop bavarde du Kongossa. Qu’est-ce que les gens vont encore dire ?
Mais une question demeure : quelle est la belle jambe que cela fait aux Gabonais qu’Ali soit « Biafrais » ou « Congolais » ? Les Gabonais ont-ils une préférence pour l’un ou pour l’autre ? Rien n’est moins sûr.
Depuis toujours, il a toujours couru deux rumeurs indicibles au Gabon. La première rumeur a toujours été que Bongo n’était pas Gabonais, mais Congolais. Cette rumeur, Bongo l’a toujours démentie avec la plus grosse énergie, au point de mettre en prison les quelques Gabonais qui avaient osé le dire. La deuxième a toujours été qu’Ali Bongo n’était pas Gabonais, mais Biafrais. Celle-là aussi pouvait jeter quelqu’un au caveau.
Or, voilà que, pour démentir la rumeur de la « biafrité » du fils, la Mama Dabany monte au créneau et lâche la plus grosse des bombes : elle confirme sans rougir (bon, ok, elle est noire, d’accord) la rumeur de la « congolité » de toute la famille Bongo, famille qui apparaît tout d’un coup comme une famille habituée à l’imposture non seulement des pouvoirs et des noms (trop de noms changés dans cette famille), mais aussi des nationalités (qui sont-ils vraiment, nos chimpanzés ?).
Parlons un peu de leurs impostures, juste pour avoir les idées un peu plus claires :
Imposture No. 1 : Contrairement à ce que Bongo a souvent raconté, « Mama Dabany pas Patience » vient enfin d’avouer que les Bongo ne sont venus au Gabon que le 29 octobre 1960, soit trois mois et demie APRES l’indépendance du Gabon (Ils ne se sont même pas battus pour l’indépendance du Gabon (Mais comment donc, les voyous !) On se posera donc toujours la question de savoir comment quelqu’un qui est né hors du Gabon (au Congo) en 1959 et qui arrive au Gabon APRES l’indépendance du Gabon peut être autre chose qu’un « étranger » ? Ali et sa famille ne semblent pas capables de comprendre que ce qui dérange les Gabonais n’est pas le fait que notre Ali défenseur national soit Nigérian, Biafrais, Turc ou Eskimo. Ce qui dérange les Gabonais, ce sont les mensonges, les impostures et les entourloupes qui ont toujours entouré les origines de la famille Bongo. Or, de l’aveu de la mère et du fils eux-mêmes, nous venons d’avoir la confirmation que Monsieur Ali Bongo Ondimba est tout sauf Gabonais. Il ne pourra plus nier ses propres paroles ni celles de sa « Mama ». Ah, « lé pauvre péti ».
Mais voilà où Ali a fait la plus grosse erreur de sa « biafrité », pardon, de sa « congolité » : Il n’y a pas de différence aux yeux des Gabonais qu’il soit « Biafrais » ou « Congolais ». Ce qui est important c’est que les Gabonais aient eu la confirmation, et sachent désormais sans l’ombre d’un doute, qu’Ali Bongo est un étranger et que la famille Bongo a toujours été une famille étrangère qui a toujours fait usage de faux et d’imposture pour s’immiscer dans la vie politique gabonaise et prendre le Gabon en otage. C’est donc là terrible imposture et elle est inacceptable pour les Gabonais, surtout si « Bébé Ben » décide de s’imposer aux Gabonais après son père. Nul n’acceptera une telle imposture de plus au Gabon.
Imposture No. 2 : La deuxième imposture des Bongo devenus « Omars » est le fait de se retrouver à la tête du Gabon après avoir été finir le pauvre vieux Léon Mba en France avec l’aide des Français. C’est parce que les Français savaient Bongo étranger qu’ils l’ont installé au pouvoir au Gabon. Ils savaient qu’un étranger comme Bongo ne pourrait jamais aimer son pays comme un vrai Gabonais. La preuve en est aujourd’hui faite : pendant 42 ans, Bongo a pillé le Gabon comme les Français ont pillé le Gabon. Le Gabon n’étant pas son pays, il ne pouvait que le considérer comme un « pilloir » et le détrousser sans merci comme un pirate pillageur le ferait. Bongo pratique au Gabon une politique de la terre brûlée. Il décime et brûle tout sur son passage et ne laissera que cendres et pleurs pour les pauvres Gabonais.
Gabonais par imposture, donc Président et leaders du Gabon par imposture, sans oublier les élections truquées par l’imposture politique, voilà, mesdames et messieurs, la vérité sur les Bongos: Le Gabon est dirigé non pas par des « Biafrais », mais par des Congolais.
Quand la Mama Bongo répudiée par Papa Bongo depuis des années vient mentionner les Batékés à la télé, elle veut nous jouer le même vieux jeu ethnique par lequel son ancien mari a toujours voulu diviser les Gabonais. Ils veulent faire croire aux Batékés du Gabon que les autres Gabonais leur en veulent. La vérité, aujourd’hui, est pourtant limpide. Ce sont les Bongo qui, étant nés Batékés congolais, se sont installés parmi les Batékés du Gabon par imposture. Dès lors, quand les Gabonais disaient à Bongo qu’il n’était pas Gabonais, mais Congolais, Bongo utilisait cela comme une arme ethnique pour faire croire aux Batékés du Gabon que les autres Gabonais les accusaient d’être Congolais. Or, cette stratégie de Bongo était indécente car le Gabon a d’autres ethnies comme les Fangs qui ont des attaches ethniques en Guinée Equatoriale et au Cameroun. Ce n’est pas pour autant qu’on va dire des Fangs du Gabon qu’ils sont Camerounais ou Equato-guinéens. On ne peut pas donc dire que les Batékés du Gabon soient Congolais car les frontières coloniales ont décidé que certains Batékés seraient du Gabon et d’autres du Congo, tout comme certains Fangs sont du Cameroun et d’autres du Gabon. Mais comme les Bongo sont machiavéliques, ils ont fait l’amalgame et ont confondu leur imposture avec le peuple Téké du Gabon et inventé des divisions ethniques là où il ne devrait pas y en avoir. Les Tékés du Gabon sont Gabonais et les Tékés du Congo sont Congolais. C’est aussi simple que cela.
Les Gabonais refusent donc de retomber dans ce piège ethnique que les Bongo aiment à nous tendre. La « congolité » des Bongo n’engage point et n’a jamais engagé les Batékés du Gabon. Elle concerne les Bongo et uniquement les Bongo. C’est aussi simple que cela.
Mais attention! Nous au Gabon, nous n’avons rien contre nos frères congolais qui souffrent actuellement sous l’imposture politique des Sassou au Congo comme les Gabonais souffrent sous la double imposture des Bongo au Gabon. Mais reconnaissons quand-même que cela nous en bouche un coin que ce soit maintenant un enfant congolais, arrivé au Gabon APRES l’indépendance du Gabon, qui soit maintenant pressenti pour remplacer son propre papa congolais sur le trône du Gabon !!
Nous ne le disons pas par hasard. Si l’on donne le bénéfice du doute à Ali et accepte son explication, force est de constater que cela ne change pas du tout son problème car tout ce que sa maman et lui-même ont réussi à faire, c’est échanger une nationalité étrangère pour une autre. Ce qui revient exactement au même : Ali est étranger, par conséquent, il ne peut briguer la présidence du Gabon. Regardez vous-même :
Le Congo Brazza est devenu indépendant le 15 août 1960, soit deux jours AVANT le Gabon. Donc, en arrivant au Gabon le 29 octobre 1960, soit trois mois et demi après l’indépendance du Congo, Ali Bongo était bel et bien un Congolais avéré car né au Congo AVANT l’INDEPENDANCE du Congo, donc automatiquement Congolais quand le Congo devient indépendant le 15 août 1960. Autrement dit, quand Ali Bongo arrive au Gabon avec sa mère et son père Albert Bernard Bongo trois mois plus tard APRES l’indépendance du Gabon, ils sont tous Congolais depuis trois mois et demi.
Or, il n’existe nulle part au Gabon un seul papier montrant quand Ali Bongo et Omar Bongo se sont naturalisés Gabonais. Ali Bongo n’étant pas né au Gabon, il ne peut, au vu de la Constitution actuelle, devenir Président du Gabon. Son père lui-même aussi, n’étant pas né au Gabon et n’étant arrivé au Gabon qu’après l’indépendance du Gabon, ne peut pas non plus prétendre au trône du Gabon. Aucun des deux ne disposant d’aucun papier de naturalisation, et aucun des deux n’étant Gabonais de première ni de deuxième génération, leur présidence est illégale. Seuls les enfants et petits enfants de Bongo nés au Gabon peuvent prétendre au trône gabonais, pas Ali Bongo, et encore moins Omar Bongo.
Et comme Bongo lui-même a toujours été « rumoré » comme Congolais, on ne peut que saluer l’honnêteté de Mama Dabany qui, en voulant défendre le fils, a finalement avoué la vérité aux Gabonais. Pire, en disant : « Mon fils, moi et mon mari qui était sous le drapeau depuis trois ans, libéré et ayant refusé de demeurer à Brazzaville, la capitale congolaise, suite à la guerre civile, arrivons à Libreville le 29 octobre 1960 (…).je suis Batéké, Bongo est Batéké, nous ne sommes pas Nigérians », Mama Dabany avoue très clairement un autre fait important : Les Bongo n’ont quitté le Congo que parce qu’ils voulaient fuir la guerre civile congolaise. Autrement dit, si le Congo n’avait pas connu la guerre civile, les Bongo seraient restés au Congo Brazza comme Congolais et personne n’aurait jamais entendu parler d’eux au Gabon. Et puis, ne disait-on pas à l’époque que Patience était stérile et qu’elle ne pouvait pas faire d’enfants? Un autre miracle?
Merci donc les Français pour avoir tué notre président bien gabonais Léon Mba pour nous imposer des imposteurs qui n’ont même pas voulu reconnaître le nom de leur papa et grand papa « Ondimba » pendant toute leur vie, et qui ont tous tellement changé de nom qu’on a fini par s’y perdre. Albert Bernard Bongo est devenu Omar Bongo, puis Omar Bongo Ondimba (Une bien tardive reconnaissance du nom de son père !). Alain Bernard Bongo est devenu Ali Ben Bongo puis Ali Ben Bongo Ondimba (trois fois changé de nom !). Mama Dabany est d’abord née Joséphine Nkama Dabany, puis est devenue Joséphine Bongo, avant d’être répudiée par le Bongo et de se fabriquer la nouvelle identité « Patience Dabany ». Elle encore, on peut la comprendre : étant femme, elle était obligée de prendre le nom de son imposteur de mari, et étant chanteuse, il fallait bien faire « cool ». Mais Ali et papa Bongo, pourquoi ces changements de noms comme on change de chaussettes ?
La vérité est donc enfin là : elle est douce comme bonnet blanc et blanc bonnet. Nous avons, au Gabon, des imposteurs qui se font passer pour des Gabonais depuis le 29 octobre 1960 (49 ans d’impostures !!).
Alors, Bongo et Edith-Lucie, c’était finalement quoi ? Une simple affaire de retour aux sources de papa Bongo ?
Mais pour les Gabonais, une seule question demeure. Ali… Biafro ou Kongolo?
Source: BDP-Gabon Nouveau
ALI BONGO ONDIMBA, LES POLEMIQUES APRES L’IVOIRITE, LE PHENOMENE DE LA GABONITE ???
Samedi dernier à l’occasion de la huitième édition de la journée de la Défense nationale, le ministre Ali Bongo Ondimba s’est exprimé sur diverses questions. Pertinente
Abordant avec philosophie la question de sa nationalité il a déclaré ne pas se préoccuper de certaines rumeurs sans fondements qui le font passer auprès de qui veut l’entendre pour un nigérian.
Nous reprenons ici quelques extraits de cette intervention aux termes de laquelle le ministre de la défense a démontré le caractère infondé de ces propos :
« Évidemment qu’étant ministre de la Défense, c’est sûr que j’ai été informé de quelques allégations. Certaines prétendent que je serai nigérian? Tout ce que j’ai envie de dire, c’est que, ce n’est vraiment pas quelque chose qui me préoccupe.
Moi, je n’ai rien à prouver. Je sais qui je suis, je dis simplement qu’à ce niveau, la situation est quand même triste. L’insulte n’est pas faite à moi, elle est faite à mes parents car c’est grâce à eux que je suis aujourd’hui, là où je suis. C’est à eux que la question doit être posée. Il y a suffisamment de Gabonais qui m’ont vu, même depuis l’âge de 8 ans.
Tout ce que je sais, c’est que je suis né à Brazzaville en 1959. Ceux qui disent ce genre de choses ne connaissent pas l’histoire. La guerre du Biafra a commencé en 1967 et moi je suis né en 1959. Quand je suis né, le Nigeria n’était même pas indépendant avant de l’être l’année suivante. Donc quand la guerre du Biafra commence, j’avais déjà 8 ans.
Je suis né à Brazzaville et là encore, dans des conditions un peu particulières et dramatiques.
(…)
A ce niveau, que ceux qui disent cela n’ont qu’à s’adresser à mes parents qui leur diront exactement comment ça s’est passé. Mais tout ce que je peux dire, ils se trompent peut-être un peu de nationalité, parce que, d’ailleurs, je suis né français et non pas nigérian car mon père était dans l’Armée française. Mais, c’est, comme on dit, pour amuser la galerie. Nous avons autres chose à faire que de répondre à certaines allégations.»
Depuis cette intervention qui a relégué ces rumeurs au rang de pures fadaises, mais aussi, suite aux déclarations de la diva de la musique gabonaise désormais connue sous le nom de Patience Dabany, il semblerait que les partisans du « oui Ali est biafrais » aient changé de cheval de bataille et les félons aux doigts acérés qui, hier, le traitaient de nigérian sembleraient vouloir aujourd’hui endormir nos intelligences avec une autre supercherie.
Ainsi, Ali Bongo Ondimba qui longtemps considéré par certains comme un Nigérian, précisément un Biafrais, serait, suite à de récentes élucubrations abracadabrantes depuis samedi dernier, devenu congolais.
Nous ne répondrons pas aux gesticulations grotesques de certains qui semblent ignorer les règles de base de la discussion et qui, comme des enfants de la maternelle voulant attirer l’attention d’adultes débattant de sujets sérieux, crient et écrivent sans en apporter la preuve : « ALI BONGO EST UN ENFANT ADOPTE, PATIENCE DABANY N’A JAMAIS EU D’ENFANT ».
Considérant que ces derniers se discréditent eux même par l’absence de profondeur de leurs écrits et du vieux refrain sans preuves tangibles qu’ils scandent comme un slogan, il nous a semblé bon de nous pencher sur les arguments de ceux qui ont inventé cette nouvelle théorie tout de même digne de paparazzis en mal de sensationnel.
Nous ne nous attarderons pas davantage sur ces diversions de « cyber-détracteurs » qui étendent l’amalgame au fait que certains membres de la famille présidentielle aient changé de nom suite à leur conversion à l’islam, alors qu’ils alimentent les sites qu’ils ont créés avec des milliers de noms d’emprunts.
Pour certains satires, Ali Bongo Ondimba serait donc devenu de nationalité congolaise et ce, sur la base des propos de la « mama » elle-même.
Chers compatriotes, durant l’antiquité les penseurs de ce temps avaient inventé certains raisonnements appelés syllogismes qui ont été remis en cause par leurs successeurs en prouvant leur insuffisance criante.
Ces syllogismes, encore appelés calculs, contenaient trois propositions ; une majeure, une mineure et une conclusion.
Lorsqu’ils pouvaient s’avérer logiques, il pouvait souvent également s’avérer totalement aberrants.
En voici deux exemples :
L’exemple logique
1- tous les hommes sont mortels.(majeure)
2- Socrate est un homme (mineure)
3- donc Socrate est mortel (conclusion)
L’exemple aberrant
1-Tous les hommes sont des grecs (majeure)
2-Mohamed Ali est un homme (mineure)
3-Donc Mohamed Ali est un grec (conclusion)
Ce sont ces raisonnements archaïques d’un autre âge que certains ont utilisé aujourd’hui pour fonder leur argumentation que voici :
1- Ali Bongo Ondimba est né en 1959 au Congo, donc il est congolais (ce qui signifie également que toute personne née dans les régions de l’Afrique Equatoriale Française qui ne font pas partie intégrante du Gabon actuel, mais dont les père et mère sont issus des régions qui constituent actuellement le Gabon, obtient la nationalité de l’Etat de sa naissance et donc n’est pas gabonaise).
2- Ali Bongo Ondimba est né congolais, donc il ne peut être président du Gabon, (tout gabonais né à l’étranger ne peut être président de la République)
3- Patience Dabany dit que son fils est né au Congo donc Patience Dabany et Omar Bongo Ondimba sont congolais (toute personne déclarant que ses enfants sont nés à l’étranger est donc automatiquement étrangère).
Suite à ce genre de raisonnement dignes de la préhistoire, et refusant que certains se perdent par ignorance, il nous a semblé bon de rajouter à ce qui a été considéré comme un cours d’histoire par certains, quelques rudiments juridiques et d’opposer à la rigueur du droit, ces logiques à l’emporte pièce.
1- Ali Ben Bongo Ondimba est né au Congo, donc il est congolais.
L’histoire du Gabon nous enseigne qu’Albert-Bernard Bongo est né le 30 décembre 1935 à Lewai, maintenant rebaptisée Bongoville, dans la province du haut- Ogooué située au Gabon.
Que Patience Marie Joséphine Kama Dabany est originaire d’Akiéni, Chef lieu du département de Lékoni-Lekori dans la province du Haut-Ogooué, bien que née, elle-même à Brazzaville en 1944, ancienne capitale de l’Afrique Equatoriale Française de l’époque, aussi proche de Franceville que Bitam l’est des villes camerounaises qui lui sont frontalières.
En matière de nationalité, le peuple gabonais est régi par le code de la nationalité gabonaise issu de la loi numéro 89/61 du 2 mars 1962 modifiée par une loi de 1998.
Ce code stipule que la nationalité est le lien de droit qui, depuis, le 17 août 1960 date de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, rattache les personnes à l’Etat gabonais.
L’article 4 du titre 1 de cette loi, détermine en son alinéa premier, les personnes qui, dès leur naissance ont la nationalité gabonaise à titre de nationalité d’origine.
Ainsi, cet article dispose ce qui suit : « possède la nationalité gabonaise à titre de nationalité d’origine, l’enfant qui, au jour de sa naissance et quel que soit le lieu de celle-ci a un parent au moins de nationalité gabonaise. »
Patience Dabany a confirmé avoir mis au monde l’actuel Ministre de la Défense, le 9 février 1959.
Dans notre droit civil gabonais qui, pendant longtemps était calqué du droit civil français, la charge de la preuve (qui doit prouver un fait), appartient à celui qui veut établir un fait ou un droit.
Trêve de débats stériles. Que celui qui conteste le fait que le Ministre de la Défense est le fils de Patience Dabany en apporte la preuve « parfaite » (acte écrit, aveu judiciaire, serment décisoire), sachant qu’Ali Bongo Ondimba et les siens peuvent eux, de leur côté les fournir.
S’il peut sans aucun doute être établi qu’Ali Bongo Ondimba est de père et de mère Gabonais, ce dernier est donc assurément gabonais.
2- Ali Bongo est né congolais, donc il ne peut être Président du Gabon, (tout gabonais né à l’étranger ne peut être Président de la République)
Chers compatriotes, venant de démontrer précédemment qu’Ali Ben Bongo Ondimba ou Alain Bernard Bongo Ondimba était de père et de mère gabonaise et par conséquent de nationalité gabonaise en vertu de nos textes de loi, cette seconde allégation ne repose plus sur aucun fondement mais entraîne un véritable problème car elle aurait pour conséquence que toute personne née de parents originaires du Gabon et résident en terre étrangère notamment dans le cadre de leurs activité professionnelle ne serait pas gabonaise.
Ainsi, tout membre de la diaspora Gabonaise ayant conservé sa nationalité d’origine, (comme ceux qui se considèrent notamment en exil au Etats-Unis ou en France) et qui met au monde ses enfants en terre étrangère, enfants dans son pays d’accueil voit automatiquement ses enfants perdre la nationalité gabonaise qui leur est due de plein droit ?
Par ailleurs avant que les frontières entre Etat ne soient délimitées, nombreux sont les camerounais, gabonais, centrafricains, qui allaient à Brazzaville, qui pour faire leurs études, qui pour travailler…
Aux dires de certains, seuls les gabonais qui s’y sont rendus auraient perdu leur nationalité (????, c’est quand même drôle tout ça !).
3- Patience Dabany dit que son fils est né au Congo donc Patience Dabany et Omar Bongo sont congolais (toute personne déclarant que ses enfants sont nés à l’étranger est donc automatiquement étrangère).
Chers compatriotes, tirez vous-même les leçons de cette logique arriérée.
Toute personne qui déclarerait, « mon enfant est né soit en France, soit au Mali, soit en Chine », se verrait donc automatiquement taxée de non Gabonais.
Trêve de plaisanteries !
Cessons ces futilités qui visent à contester la citoyenneté d’un seul individu et qui, comme dans bon nombre d’Etats pourraient avoir pour conséquence de pénaliser le plus grand nombre, par un changement restrictif de notre code de la nationalité, en y insérant la « Gabonité » dont les effets pervers ont, dans un passé ressent divisé la Côte d’Ivoire.
Que les détracteurs du Ministre de la Défense qui, lors de sa dernière intervention a exprimé le fair-play avec lequel il prenait ces attaques répétées, utilisent d’autres arguments notamment des preuves écrites, pour démontrer son incompatibilité avec la Magistrature Suprême, ou alors qu’ils nous fournissent au moins les commencements de preuve dont ils sont si friands quand ils doivent, lors de leurs querelles intestines se dénoncer pour dire lequel d’entre eux dirige un parti fantoche.
Patriotiquement,
L’UNION DES JEUNES DU PARTI DEMOCRATIQUE GABONAIS EN FRANCE.
et pour ceux qui disent qu’ on prône la violence….je leur dirai qu’ils arretent de ce plaindre et de ne comparé notre pays à ces pays occidentalises en matiere de democratie car nous n’en avons jamais eut donc on ne peut parler de maniere differente de faire de la politique………
je suis de l’avis de soukissa……et de l’avis de soldat….je pense au + profondement que rien n’est gratuit…..si le gabon veut s’en defaire tout ses fils doivent se retrouver dans la rue ……
BONJOUR A TOUS
Je suis Mr X et c’est la premiere fois que j’interviens sur votre site du BDP. j’interviens quelque fois sur le site de l’UPG car je ne connaissais pas l’existence de ce site..
je vais me présenté le plus simplement et le plus discretement possible..je suis un jeune gabonais d’une trentaine d’années, j’ai intégré l’armée gabonaise depuis 6 ans deja..
je veux juste vous dire que Ali Bongo ne sera pas pesident du gabon vous pouvez me croire…en 6 ans j’ai entendu des choses assez tragiqes a son sujet et aujourdhui toute l’armée du gabon est plus avisé que vous ne le pensiez…le constat aujourdhui est qu’il n’est apprécié de personne au sein de nos rang…que je vais pas dire ici…mai le constat est le meme dans les autres corps..ceux qu’ils prend pour alliés ne le sont pas en réalité…et il le sait. mais il n’est pas si bete le petit ali il va sans doute s’entouré des……bref!
que les gabonais appennent a faire confiance en leur armée! je suis gabonais et je veux voir mon pays avancé!
il va passer a l’acte ce n’est qu’une question de temps! et ne rever pas parceque tenez vous bien son pere est du complot…donc que les gabonais ouvre les yeux! nous sommes pret a mourir pour notre pays! car n’y a pas plus grande fierté.
que Dieu nous bénisse!
Soukissa,
Le monde a profondément changé. Il y a une nouvelle génération d’hommes politiques au pouvoir. La politique ne se fait plus comme par le passé. Si les présidents Sarkozy et Obama ont été élus c’est parce qu’ils ont su montrer qu’il y avait une autre façon de faire la politique.
La révolution que vous pronez est dépassée. Le développement d’un Etat passe désormais par un ensemble de réformes et non par la Révolution. On n’a pas besoin que les gens meurent pour changer profondément un Etat. Vous citez la Côte d’Ivoire en exemple, mais il faut aussi nous dire ce que pense les Ivoiriens actuellement de leur pays. Je n’ai rien contre la Cote d’Ivoire. C’est un pays qui compte énormément en Afrique de l’Ouest. Une crise profonde ivoirienne se fera ressentir chez ses voisins les plus immédiats.Je crains pour la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. Les autorités ivoiriennes ne font que remettre à demain les élections présidentielles. La Côte d’Ivoire est citée non pas comme un pays à risque mais comme un pays fragile, c’est-à-dire qui pourrait encore offrir au monde le spectacle d’une guerre civile ou conflit armé.
Le Gabon n’a pas besoin de révolution, mais de réformes ambitieuses et courageuses.
Profonds respects.
bonsoir mes chers frères gabonais je pense que vous et moi somme entrains de nous tromper sur toute les lignes car le Gabon ce pays cher a nos yeux, est malheureusement une banlieue de la France et tous ceux qui on voulus s’opposer a cela y on péris et on payer le prix fort,ex le célèbre président Burkinabé « Thomas Sankara » victime de la France/Afrique le Gabon seras diriger par ali ben Bongo que nous le voulions ou pas car le peuple gabonais est habituer a se taire et laisser faire la bande a Bongo ils tuent nos enfants pilent le pays sous les regardent impuissant des gabonais.
si le peuple Gabonais veux se défaire du mal qui le ronge depuis plus de 40ans il n’y as pas d’autres remède que la révolution c’est a dire les gabonais des quartes coins du Gabon descend dans les rues il n’y as pas de révolution sans un bain de sang l’Amérique c’est battu pour sa liberté la France en as fait autan l’algerie,la cotes d’ivoire,bref le pouvoir ne se donne pas il s’arrache a dit « Mobutu roi du ZAIRE »
Chers tous,
Ali Ben est bel et bien Biafrai!!!!! Oubliez le cinema de Josephine Kama!!!! Gabonais et Gabonaises, levons-nous et reclamons ce qui nous appartient, c’est-a-dire LE GABON, ne laissons pas ces imposteurs qui sont Bongo et sa bande continuer a ruiner notre pays. Bongo est un veritable animal, c’est un vrai chien galleux qui porte le SIDA qui a tue la pauvre et jolie Edith!Il faut que nous nous levons comme les etudiants en 1990. J’ai fait parti de cette milice estudiantine et je me rappelle que nous etudiants de l’epoque avions foutu la trouille a Bongo!
Il faut une reelle revolution au Gabon, dans le genre de celle qui eclata dans les annees 90 et aboutit a la conference nationale!!!!!! En 42 ans Bongo qui voyage tout le temps et voit bien comment les autres pays sont construits n’a pas pu donne au Gabon une route vialble et fiable, nous n’avons pas de veritables universites au Gabon, pas d’ecoles; le Lycee Leon Mba qui etait une veritable pepiniere de cervaux a l’epoque et qui ne vaut plus rien aujourd’hui n’est meme pas l’oeuvre de Bongo, le chien. Pour delivrer des lettres au Gabon, il faut des boites-a-lettres. S’il y avait un vrai service postal au Gabon, cela pouvait generer des milliers d’emplois dans le Pays!!!! Il me semble qu’il y a meme toujours de l’argent au Gabon a la lumiere des Budgets que je vois chaque annee et toujours Bongo ne fait qu’engouffrer notre argent pour entretenir son gouvernement d’ignorants. Le Gabon est plein de cervaux! Levons-nous mes freres et soeurs. Je voudrai revenir au Pays, mais pas pour vivre dans les mapannes, je voudrai revenir au pays car je suis fou de mon pays, mais je ne puis revenir si cet animal et sa famille continue a piller le Gabon. J’ai etudie ici, j’ai le savoir faire d’ici et j’aimerai pouvoir faire beneficie mon pays, mais Bongo Doit Partir d’abord!!!! Ses origines, on s’emballe!!!!!Qu’il aille les fourer la ou il veut; n’entend-il pas les les souffrances des Gabonais qui meurent chaque jour a l’hopital general? N’y a-t-il personne pour lui dire que trop c’est trop!!!! Bongo, de graces casses-toi!!!!y en a marre!!!!!!
Merci
Depuis Kalakala.
USA
JP
Ca c’est la version officille qui est écrite dans tous les livres de Bongo et que les Gabonais appelent falscification de l’histoire. Tu sembles dire que tu serais du Haut Ogooué et que tu connaisses bien les origines d’Omar? Alors ou sont enterées Ondimba et Ebory, A Okondja ou à Lewai?
Johny,
Ni les rénos, ni les appelistes et encore moins les caciques ne peuvent se prononcer sur Ali Ben. Ils attendent tous la chute du Baobab pour se régler les comptes comme cela s’est fait en Cote d’Ivoire. Ils sont tous tapis dans l’ombre et ne peuvent rien dire pour le moment.
Je suis d’accord avec celui a qui dit que la mise en scène d’Ali et de la mama n’est qu’une prise de température pour jauger l’opinion sur le passage en force de Ben Ali qui veut même prendre le pouvoir du vivant d’Omar pour retarder l’éclatement du PDG.
Le Dr ESSONO (probablement du CUSPOD) ne peut donc pas réagir sur ce sujet car il se trahirait!!!
En 2005, j’avais décidé de boycotter l’élection présidentielle pour ne pas apporter ma caution à cette simulacre. Vivant dans un pays ou les gabonais se comptent sur les doigts d’une main et le nom que je porte, il fut plus sage de voter afin d’éviter des représailles à mes parents restés au pays: j’ai été le seul à voter Mamboundou.
M’opposer au régime Bongo ne doit pas m’empêcher d’être lucide et de faire preuve de discernement, que Bongo soit congolais ou gabonais est un faux débat monté par des gens qui n’aiment pas ce pays. Et voici quelques faits:
– Bongo est né en 1935 à Léwaï, aujourd’hui Bongoville dans la province du Haut-Ogooué, personne de dira le contraire
– En 1935, le Haut-Ogooué appartenait au Congo et la bande côtière de Pointe-Noire appartenait au Gabon
– Avec les deux arguments ci-dessus, nous nous entendons pour dire que Bongo est né Congolais
– En 1946, le Haut-Ogooué est rattaché au Gabon et la bande de Pointe-Noire est rattachée au Congo, décision prise par le colonisateur. A partir de cet instant, tous les altogovéens (y compris Bongo) deviennent gabonais du fait que leur province est gabonaise et les gens de Pointe-Noire deviennent congolais
– Jusqu’en 1960, Brazzaville fut la capitale de l’Afrique Équatoriale Française (AEF) et donc toutes les élites de l’Afrique centrale y étaient. Il est normal que ces élites soient retournées vivre dans leurs nations nouvellement indépendantes peu de temps après les indépendances en août 1960.
Plutôt que de perdre nos temps dans des tergiversations inutiles et frivoles quant à la gabonité du président, nous devons focaliser nos énergies à prévenir qu’une succession de type Kabila ou Eyadéma ne se produise pas au Gabon ou encore débattre de ce que sera l’après-Bongo. Ne vous donnez pas la peine de m’insulter.
A bon entendeur….
Monsieur ESSONO NGUEMA,
Décidément vous êtes inutile à ce forum, vous répondez à une question par une question et affirmez mordicus que vous appartenez à l’école de la vie … Pouvez vous nous dire exactement ce que vous faites au PDG et quelle a été votre contribution au development du Gabon? Vous qui chanter et glorifier les réussites de votre Guide Eclairé …. Diantre !!!!
Dommage. Si votre école de la vie est auprès de Bongo, votre Dieu et votre Soleil, alors vous faites bien de vous retirer de ce forum car Mr. Bongo et sa cour, à laquelle vous faites partie a lamentablement échoué (donc vous avec).
De grâce, épargnez nous de vos divertissements !
Sans rancune,
La Patrie ou La Mort, Nous Vaincrons.
Johny
Où est passé le fameux docteur ESSONO NGUEMA(le bongoiste qui refuse et nie avec acharnement la médiocrité de son président)?.Monsieur ESSONO NGUEMA,ne savez vous pas que les gabonais malades sont déposés à même le sol au centre hospitalier de Libreville?Ne savez vous pas que le CHL est fermé depuis 3 mois et que les gabonais meurent comme des chiens faute de soins? Le président et sa marionnette de premier ministre sont incapables de résoudre les crises sociales du pays.Alors, ils doivent démissionner.J’épouse le propos de johny,qui a suis vous qualifier.Vous êtes malade Monsieur ESSONO NGUEMA. Vous méritez d’être pendu pour haute trahison.
Désolé de t’avoir bléssé SYSY. Je n’ai rien contre les Congolais. Je sais que SASSOU ne représente pas tous les Congolais; mais je voulais simplement parler de l’acharnement des dictateurs Africains à vouloir se maintenir au pouvoir par tous les moyens. J’ai donc pris l’exemple de SASSOU, car J’ai beucoup d’amis Congolais à Paris avec lesquels nous parlons sans arrêt de la politique au Congo.
L’un de mes beau-frères est Congolais, et j’ai donc des niéces et des neveux qui sont aussi Congolais. Je suis Gabonais, mais aussi africain. Je dis toujours aux blancs que je suis fièr de mon continent « l’afrique » ;je vante sans arrêt les richesses du Gabon du Congo, du Nigeria,de L’angola et même du mali qui n’en a que très peu. Aucun collègue blanc ne comprendrait aujourd’hui s’il m’entendait dire du mal des Congolais,Africains comme moi.
Mon problème c’est donc les dictateurs Africains et non les Africains, je dirais même les dictateurs noirs Africains,car KADAFI lui distribue toutes les richesses de la libye à son peuple. Labàs le carburant est presque gratuit. Tout le monde a presque un appartement. le gabon est aussi riche que ce pays, mais nous souffrons.
A celui qui a dit qu’il ne faudrait pas que le pouvoir soit pris encore par un altogovéen après BONGO . Je comprends sa deception.
Mais nous sommes tous d’accord pour reconnaître aujourd’hui que BONGO n’a jamais été Gabonais, mais Congolais. Et moi si je soutiens le BDP aujourd’hui ce n’est pas pour des raisons tribales, mais c’est parceque j’estime qu’il y a des bons Gabonais et des mauvais Gabonais quelquesoit leur appartenance ethnique. J’ai personnellemnt été touché par les discours du DR MENGARA exprimant la volonté de vouloir changer les choses au Gabon.Ses capacités intellectuelles et son courage hors pair à défier le pouvoir de BONGO et à refuser tout compromis avec ce dernier m’a poussé à croire que c’est un homme intègre, prêt à donner sa vie pour son pays.C’est pourquoi je le soutien.
J’estime que la politique n’est pas une affaire ethnique.
Les Gabonais doivent savoir regarder aux vertues humaines de nos prétendants à la présidence et non à l’appartenece ethinique. Un vrai président Gabonais doit avant tout savoir rassembler tous les Gabonais. Le président peut être Fang, Punu, Ndzébi ou Miéné, ce n’est pas ça qui compte. Ce qui compte c’est qu’il soit capable d’apporter un changement à notre pays. Je ne suis jamais tomber sur un discours où le DR MENGARA parle du pouvoir aux Fangs. Je n’aurais jamais fait partie du BDP si c’était le cas.
Un potentiel président doit simplement être Gabonais et avoir de l’amour pour tous les Gabonais sans exception,même pour ceux qui ont perdu la raison. Personne ne doit être à jetté. Je ne parle pas de ceux qui ont pillé le pays. Eux,ils devront être jugés et jeter aux ordures.
Un vrai Gabonais doit pouvoir se retrouver dans un Fang, un Miéné, un Téké, ou un Punu . Beaucoup en sont incapables et prétendent pouvoir apporter la paix et la prospérité au Gabon. Cela n’est pas possible s’ils sont attachés à l’appartenance ethnique. En dépit de la souffrance infligée par BONGO les Gabonais ont toujours su montrer qu’ils s’aimaient; ils n’ont jamais désigné des boucs émssaires. BONGO est le seul responsable pour n’avoir jamais noulu ceder le pouvoir. Il devra assumer les conséquences. Ali Ben ne pourra jamais être président; même dans le Haut-ogouée on ne le reconnait pas comme gabonais.
Je continue donc à apporter mon soutien au DR MENGARA,car la seule personne qu’il a toujours attaqué c’est BONGO le Congolais et tous ceux qui soutiennent son pouvoir,mais jamais ses compatriotes qui sont tous les victimes du système BONGO.
MENGARA me semble être un homme juste ;il ne s’est jamais trompé d’adversaire, alors soutenons le.
très cher frère congolo-gabonais.
je tiens avant de vous donner mon point de vue,vous dire ceci:le congo et le gabon ,sont deux pays historiquement liés à la france,alors ils faut revoir les accords,qui donne à ces deux pays une soit disante independance,ils y’a eus des closes restrictives qui vont evidement à l’avantage des français,et ces grâce à ces closes que à partir de 1960 ces deux etats ont pu acquerir leur indépendance.ne peut ètre un dirigeant de ces deux pays qu’un bonhomme choisi par la france,pour cause ,le gabon et le congo sont deux terres riche par leur sous sol et les conventions d’etablessement petrolière (CEP),ne sont pas clairement definit ,elles sont deja à l’avantage des français ,pour preuve dans ces conventions nous n’avons que entre 30 et 40 % et de ces part les dirigeants qu’ils choisissent ont la moitié de cette manne.un pays comme la france nous l’avons vu a été à l’origine de la guerre au rwanda et au burundi,ils savaient que un génocide se préparait ce sont eux qui ont illustré le concepte de superiorité des tutsi devant les hutus,d’ou la haine en côte d’ivoire c’est toujours eux,ces gars là , ont doit le savoir n’aiment pas voir leur interets compromis,c’est ce qu’ils ont fait au congo lorsque lissuba voulant se detourner d’eux pour avoir comme partenaire les americain vous connaissez la suite.
soyont donc sage chers compatriote,avec autant d’intellectuels et d’hommes averties je ne pense pas que l’on nous dupera pendant longtemps boustez hors d’etat sassou et bongo avant 2012,doit aussi liberer son fauteuil.
pour ce pays qu’est le gabon ,ont a des larmes aux yeux essayer de faire un tour à prémiere vue lorsque vous arrivez tout semble parfait mais allez visitez des quartiers en plein centre ville comme petits paris,la stfo(centre de bracage à tout heure),rio,avea,dragon(petit quartiers de 300m pour + d’une vingtaine des bars),kinguele…et quant on est en periferie c’est plus grave.dernierement lors d’un récent sejour c’est une famille d’une dixaine de membre qui se partageait une marmitte de riz blanc.comme pour sonner le glas le gabonais n’a aucune habitude alimentaire des ambomé dont les origines sont douteux voici la principale ressource en proteine animale,le vin est leur principale distraction car un gabonais géle malgré sa pauvreté 60 % de son revenu pour la dstraction ,boite , bistots…
aujourd’hui meme dans l’administration ils faut etre « ensemble » c’est l’expression des gabonais c’est à dire dans leur loge ,rite equatoriale,jeune chambre economique ,rotaract,rotarie -club…
pour prétendre à un poste jûteux,et les vrais intellectuels sont réduit aux simple chargés d’etudes,rien ne va,aujourd’hui mème ceux du secteur de la santé et de l’education plus personne ne travail par vocation mes pour avoir un salaire tres suffisant afin de faire face à la cherté de la vie,pourquoi la france à t-il oublier ce beau pays.
chers frere l’heure est arrivé ou ne devrons faire assoir la vrais democratie dans ces deux pays…
bonjour à tous
je tenais moi aussi à apporter une contribution à ce débat sur les origines de Bongo et des siens. Pour ma part, je pense que ce débat ne devrait plus être le nôtre, dans la mesure où gabonais ou pas, bongo a gouverné le gabon jusqu’à ce jour aux yeux de tous et il ne l’a pas fait seul car il est entouré des « gabonais » qui n’ont pas posé des prérogatives, mais qui ont accepté de gouverner avec lui. Bongo ne porte pas plus la responsabilité de la déchéance du gabon que ces acolytes, qui se révendiquent la paternité du gabon, face à Ali. Ils ont pillé, eux aussi leur pays sans se soucier d’avoir au moins à le protéger, étant eux les propres enfants du pays. Ceux-là qui se réclament aujourd’hui, les vrais enfants du gabon en porteront doublempent la responsabilité et seront doublement punis.
Notre débat aujourdhui, est de savoir comment nous faisons parce que bongo a fini son histoire, il est plus prés de là où il va que d’où il vient.
Ce problème des origines de ceux qui nous gouvernement n’est pas seulement celui du gabon, il est celui de la plupart de nos états: le congo pose le problème des origines béninoises de sassou, l’ex zaïre te parle de kabila qui serait un rwandais, senghor et houphouet n’étaient pas dit-on sénégalais et ivoirien, les angolais te disent qu’il sont gouvernés par un capverdien etc.
Dans la situation du gabon, à mon avis, il est difficile de statuer sur ce problème, étant donné que beaucoup de gabonais ont des familles au congo et inversement. le congo et le gabon comptent de part et d’autre des vilis, des obambas, des tékés des djembis, des punus etc.
En plus brazzaville était la capitale de l’AEF à l’époque, beaucoup de gabonais y sont allés pour travailler et beaucoup ont épousé des congolaises et inversement, dont certains ont choisi d y faire leur vie et d’autres sont rentrés au gabon, inversement. Du reste Franceville et pointe noire ont été à un moment donné des villes gabonaises, puis congolaises, puis encore gabonaises ou inversement et que sais-je encore. C’est la blanc qui est venu mettre les frontiéres.
Avec la guinée équatoriale et le cameroun, avec l’histoire des fangs par exemple qu’on retrouve dans les trois pays, nous avons parfois les mêmes soucis, face à certains de nos compatriotes.
Si nous retenons ce seul critére pour la gestion de l’avenir du gabon, nous allons tomber dans les piéges des autres pays qui s’entretuent aujourd’hui. et nous serons plusieurs à ne pas pouvoir justifier vraiment de nos origines.
S’il faut revoir les faits dans les détails, on peut dire que le gabon a été géré par beaucoup d’étrangers, Rawiri était dit-on haïtien, sans parler des blancs qui sont à tous les niveaux de la machine étatique, même s’ils ne sont pas voyants, ce sont eux qui derrière, dirigent la machine, je n’ai pas à m’étendre sur ce sujet, ce n’est pas l’objet central de mon intervention.
Bongo s’en va, que faisons-nous pour éviter de tomber dans les mêmes erreurs? Ali ben, nigériens, ou gabonais ou congolais, ce n’est pas le problème, le vrai problème est que le gabon n’est pas une dynastie et le fait d’être le fils de bongo ne lui donne pas une légitimité au poste de président de la république et cette notion de la succession doit disparaitre d’ailleurs des pays africains, à chaque fois c’est le même scénario. Ceux qui s’agitent dans son propre camp et qui caressent eux aussi le pouvoir, que mettent-ils en place pour qu’ali ne soit pas le prochain président du gabon? Que disent les textes constitutionnels, il en existe certainement au gabon? Quels sont les gabonais qui, le moment venu vont tout faire pour que ces textes soient appliqués et s’il y a élection, lesquels iront aux urnes pour faire connaître leur voix? Et qui refusera de tricher, de falsifier la vérité face à de l’argent ou à un futur poste politique?
Ali est le ministre de la défense, il n’est pas or de question qu’il s’appuie sur ses éléments pour obliger le peuple par la force à se mettre sous son autorité, quels sont les gabonais qui vont malgré tout se mettre dans la rue au prix de leur vie afin d’opposer résistance, comme on a vu en côte d’ivoire?
D’autant plus qu’au nord comme au sud, on dit que nous ne voulons pas de la lutte, cela veut dire que nous nous laisserons faire, c’est le seul moyen d’éviter la lutte, car inévitablement, y aura une lutte, il n y en aura pas, si les gabonais ne contestent pas, mais s’ils veulent contester il faut qu’ils se mettent bien dans la tête, dans tous les cas, qu’il y aura forcément une épreuve de force.
Maintenant, ceux d’Ali qui s’agitent, parce qu’ils veulent que le pouvoir leur revienne, il faut qu’il sache qu’il n ya pas que les altogovéens qui ont le monopole du pouvoir et des ambitions, les autres provinces voudront bien que le pouvoir change de mains, il a été pendant très longtemps aux mains de ces derniers, au gabon, il faut le dire, le pouvoir de bongo a favorisé le haut ogooué, j’ai entendu quelqu’un le dire ici, merci, alors même qu’il est du haut ogooué. Nous les africains, nous avons tendance à considérer la vie en fonction des nôtrs, du voisin, de l’ami et non de la totalité, puisqu’on parle beaucoup de géopolitique chez nous. Ceux des autres régions pensent que la présidence peut leur revenir afin de promouvoir leur zone, ce n’est pas exclu. il ya ceux qui ont souffert de ces 4o ans de pouvoir et qui peuvent par esprit de vengeance s’en prendre à ceux qui veulent refaire les mêmes shémas? Comment allons-nous gérer tous ces problèmes, pour éviter les débordements et les déviations de toutes sortes. A côté de celui de la nationalité d’Ali qui n’est pas un problème pour les vrais gabonais, puisque la constitution est claire sur ce point, il suffira donc d’en appliquer les règles et aussi de le faire savoir à travers les urnes.
Il est clair que même le gabonais de la rue ne veut pas d’Ali, à cause de toutes ces histoires, bien sûr, mais en ce qui me concerne franchement, c’est beaucoup plus pour ses liens avec Bongo.
Ne nous divertissons pas dans des débats stériles, nous avons du pain sur la planche et nous devrions nous préparer et préparer les autres par des débats constructifs, et j’en attends beaucoup de vous. Bongo, et moi, je dis toujours avec ses acolytes, c’est une équipe qui a déçu.
De toutes les façons, il n’est pas de vérité qui dure longtemps sans être découvert, un jour la vérité jaillira sur toutes les affaires gabonaises, point ne sert de venir raconter des mensonges,comme le fait madame patience. Alors qu’aujourd’hui, le problème de la nationalité de bongo ne se pose plus et je pense qu’ali ne devrait pas s’appuyer sur ses liens avec bongo pour révendiquer son investiture à la magistrature suprême.
Cependant, taxer bongo de congolais ne veut pas dire mettre la responsabilité de la déchéance du gabon sur les congolais, qui à mon avis vivent les mêmes difficultés que nous, pas d’amalgame, merci