Dans l’optique de la Journée internationale de la Liberté de la Presse qui se célèbre le 3 mai de chaque année, dans le monde entier, à Port-Gentil, la capitale économique gabonaise, les ateliers et les conférences débats en vue de cette manifestation ont débuté ce samedi avec pour premier thème abordé « le potentiel des média: Dialogue compréhension mutuelle et réconciliation ».
La cérémonie d’ouverture de ces rencontres organisées par la section gabonaise de l’Union internationale de la presse francophone a été rehaussée par la présence des autorités locales, les professionnels de la communication et les universitaires qui ont fait le déplacement de la ville.
A l’ouverture de travaux, le maire de Port-Gentil, André Jules Ndjambé, tout en se réjouissant du choix de sa ville, a interpellé les communicateurs à être des acteurs actifs et compétitifs: « soyez des acteurs actifs et compétitifs pour que la Francophonie ne demeure point un rendez-vous abstrait mais plutôt des retrouvailles où l’union et les énergies s’exposent à l’avantage de tout le monde », a- t- il exhorté.
Pour sa part, le président de la section Gabon l’Union internationale de la presse francophone, Jean Pascal Ndong, a félicité les avancées en matière de liberté de la presse dans le pays: « nous nous félicitons des avancées en matière de liberté de la presse depuis 1990, notamment avec le pluralisme des média et la libre expression, malgré l’absence d’une loi sur la dépénalisation », a-t-il déclaré.
Le représentant du ministre de la Communication, Monique Oyane épouse Ondo Mve, a mis l’accent sur les efforts consentis par le gouvernement, tout en rappelant le caractère particulier de la Journée.
« Cette journée donne au gouvernement l’occasion d’affirmer l’importance accordée à la liberté de la presse, droit fondamental inscrit à l’article 19 de la Déclaration universel de Droit de l’homme et à la Constitution de notre pays qui stipule entre autres dans l’article 94 que la Communication audiovisuelle, écrite et cinématographique est libre en république gabonaise ».
A l’issue de cette cérémonie d’ouverture, les travaux en atelier ont été ouverts par la conférence sur « le rôle des médias dans le dialogue interculturel et la compréhension mutuelle », Animé par le Docteur en sociologie, ministre du Développement, de la Performance publique, de la Prospective et de la Statistique, Anaclet Bissielo.
Ensuite les autres thèmes dont « les médias et la promotion du dialogue interreligieux dans la compréhension mutuelle » et « inter culturalité et règlement des conflits » et « journalisme et patriotisme » ont été respectivement présentés par Guy Max Moussavou, représentant de la chaire de l’UNESCO, l’homme d’église, Mike Steeve Jocktane et Monique Oyane épouse Ondo Mve, journaliste inspecteur général des services du ministère de la Communication.
L’objectif recherché par cet atelier est la professionnalisation des journalistes et de susciter l’esprit critique.
A Libreville, l’Observatoire gabonais des média (OGAM) mettra également à contribution la journée du 3 mai pour célébrer à sa manière la liberté de la Presse dans le pays et dont l’UNESCO a placée sous le signe «Média, dialogue et compréhension mutuelle ».