Au nom du peuple gabonais, du mouvement » Bongo Doit Partir » (BDP-Gabon Nouveau), et de mon nom propre en tant que Président de ce mouvement, je tiens ici à saluer la décision rendue ce mardi 5 mai par la juge d’instruction française Françoise Desset trouvant recevable la plainte déposée par les associations Sherpa et Transparency International contre les trois dictateurs kleptocrates africains que sont Denis Sassou Nguesso du Congo Brazza, Omar Bongo du Gabon et Teodoro Obiang Nguéma de Guinée Equatoriale.
Dans ce dossier qui a connu mille revirements et rebondissements, la recevabilité de cette plainte pour recel, blanchiment et biens mal acquis constitue une première victoire d’étape pour les Gabonais dont le patrimoine national a été pillé pendant 42 ans par Omar Bongo et sa famille, avec la complicité d’une classe politique plus encline à se remplir les poches qu’à servir les besoins de développement d’une population condamnée à une précarité et à une paupérisation surprenantes alors même que le Gabon représente l’un des pays les plus riches d’Afrique. Conscient du fait que la décision de la juge d’instruction n’est qu’une victoire partielle qui, si elle est maintenue suite à l’appel du parquet, ouvre la voie à une enquête judiciaire en bonne et due forme qui ne garantit pas forcément la victoire finale, le BDP-Gabon Nouveau espère néanmoins voir cette victoire d’étape se transformer, à la fin, en victoire finale au bénéfice du peuple gabonais trop longtemps bafoué dans ses droits et dans sa dignité par des rapports françafricains plus enclins à la préservation des intérêts mafieux qu’à la sauvegarde de la dignité humaine.
Cependant,
Le BDP-Gabon Nouveau déplore que la partie civile gabonaise représentée par Monsieur Grégory Ngwa Mintsa ait été déboutée et trouve préjudiciable que la seule voix véritablement gabonaise ne soit pas entendue dans un dossier qui concerne les Gabonais au premier chef (aucun des autres pays impliqués n’a connu un pillage de 42 ans comme le Gabon). Le patrimoine immobilier et les détournements de biens publics dont il est question dans ce dossier constituent un préjudice à l’encontre des Gabonais et mériteraient que les Gabonais soient entendus.
A ce titre,
Le BDP-Gabon Nouveau appelle la justice française à faire jusqu’au bout son devoir aux fins de restituer aux Gabonais leur juste patrimoine volé par la kleptocratie bongoïste. Il appelle aussi le parquet de Paris à abandonner sa défense de l’indéfendable, surtout quand on sait que l’état français est lui-même coupable depuis les indépendances de recel de biens africains, tant il est vrai qu’elle n’aurait jamais dû accepter l’entrée sur son territoire de fonds et d’investissements douteux dont l’origine mafieuse était pourtant évidente.
Le BDP-Gabon Nouveau rappelle au parquet de Paris que la sous-commission permanente chargée des investigations du Congrès américain avait, en 1999, enjoint la Citibank de New York au strict respect du droit américain qui interdisait aux banques américaines de recevoir des dépôts de sources dont la traçabilité ne pouvait être établie. Dans cette enquête, il avait été établi qu’Omar Bongo détournait de l’argent du trésor public gabonais et avait déposé sur ses différents comptes bancaires à la Citibank, à New York, de 1985 à 1997, environ 130 millions de dollars, soit 900 millions de francs français de l’époque, ce qui était inacceptable aux yeux du Sénat américain. La France et sa justice devraient suivre cet exemple sans avoir à y être forcées par des plaintes de citoyens français ou gabonais.
Autrement dit, c’est le parquet de Paris qui aurait dû être au front de ce combat pour la dignité des peuples et la restitution de leurs richesses aux Africains floués par leurs dictateurs ! Et si d’aventure la défense de la dignité humaine s’avérait ne pas être une des préoccupations les plus prioritaires du parquet de Paris, il aurait dû, au moins, se battre pour la préservation de la dignité et de l’indépendance de la justice française, c’est-à-dire l’affirmation pure et simple de l’état de droit en France. Lors de sa campagne présidentielle en 2007, le candidat Sarkozy avait dit, s’agissant de l’immigration, que la France ne saurait, à juste titre, accueillir toutes les misères du monde. Le parquet de Paris aurait dû faire écho à cette pensée du président français et déclarer que la France ne saurait recevoir tous les biens mal acquis du monde.
Il n’y a donc, à cet effet, aucun sens moral ni légal à l’opposition du parquet de Paris dans une affaire où la France elle-même devrait être poursuivie de recel et d’abus de biens africains. Du moment que l’achat de villas acquises malhonnêtement en France par les dictateurs et le dépôt d’argent sale dans des comptes français profitent à l’économie française en y créant richesse et emplois au détriment des peuples africains détroussés par les kleptocrates, la France a une part de responsabilité très flagrante dans ce dossier. Les dictateurs africains ont détourné, mais la France s’en est faite complice en accueillant sur son sol et à son profit économique des biens acquis sur la misère des Africains. L’heure est venue pour la France de montrer le bon exemple d’état de droit qu’il aurait dû montrer il y a bien longtemps sur ce dossier.
Sur cette base,
Le mouvement » Bongo Doit Partir » (BDP-Gabon Nouveau) appelle au gel immédiat des avoirs d’Omar Bongo en France pendant toute la durée de l’instruction et jusqu’à décision finale de la justice française sur ce dossier. Il souhaite également que, une fois justice obtenue pour le peuple gabonais, tous les avoirs immobiliers, financiers et autres de la famille Bongo et de leurs prête-noms en France et dans le monde soit confisqués et mis sous scellés en attendant leur restitution finale au peuple gabonais le jour où une démocratie et un gouvernement légitimes verront le jour au Gabon.
Le BDP-Gabon Nouveau appelle également la justice française à bloquer tous nouveaux transferts de richesse gabonaise vers la France tant que ce dossier sur les biens mal acquis sera en cours.
Fait à Montclair, New Jersey (USA), le 8 mai 2009
Pour le BDP-Gabon Nouveau,
Dr. Daniel Mengara
Président
Bongo Doit Partir
si Bongo a trompé le peuple gabonais pendant plus de 40 ans, voire meme déjoué la vigilance du 1er Président du Gabon qui, paraît-il lui aurait transférer le pouvoir, eh bien BONGO doit savoir qu’il n’a pa pu tromper Dieu.
A présent, les choses le rattrapent ; ce que traverse BONGO ce n’est ni la faute de la France ou de Sherpa ou Transparency ; il y tout simplement que la Vengeance Divine fait lui fait payer la facture.
Ces gabonais du gouvernement qui osent comparer les betises de Bongo aux élans des Emirs prouvent à suffisance qu’ils ont gérés le pays dans l’idiotie ; ils doivent savoir que comparaison n’est pas raison. si les Emirs se permettent le luxe, c’est parce qu’ayant au PREALABLE satisfait aux besoins de leurs citoyens, conformément à leurs constitutions respectives,ils peuvent se permettre de s’acheter les Champs Elysées. Or au Gabon, le bien-etre du Dirigeant est prioritaire au détriment du peuple.
Les recettes du petrole et bien d’autres sont purement et simplement pour la famille présidentielle. Il est grand temps que la JUSTICE Francaise, accompagnée de la JUSTICE De DIEU, déballe tout et condamne ENFIN les agissements des BONGO et compagnie ;
declarer une plainte recevable est une chose . statuer au fond est un autre problème.
en claire tout n’est pas resolu.
Bonjour.Je dois soutenir le point de vue de NOS.C’est encourageant de savoir que certains compatriotes peuvent avoir du flair!donc ma question serait de savoir après les biens mal acquis ,YA KOI? Le fond sera toujours le meme.Si on vend les biens,ce n’est pas évident qu’ils reviennent à la population,s’acharner sur Bongo est un combat vain.Bongo est un instrument du systeme et l’opposition gabonaise a toujours fait preuve de naiveté à croire que Bongo est le probleme.Bongo est impardonable c’est vrai ,mais le vrai responsable du mal c’est la france.C’est elle qui nous a imposé Bongo parcequ’elle connaissait sa moralité.vous qui faite de l’opposition ,vous connaissez le vrai ennemi.
41 ans que Bongo se fout de votre gueule et ne pense qu’à la sienne ! il est parti en vacances, c’est le moment de le virer !! Pour le bien-être de l’humanité dans son ensemble, merci.
PETIT RÉTABLISSEMENT D’EQUILIBE RESPONSABILITES DANS LE CADRE DE LA FRANCE AFRIQUE.
le bdp gabon nouveau, je crois que le tout ce n’est pas seulement de faire appel au parquet de paris,le plus important c’est de s’adresser à eux par les moyens de droit requis.
Vous voulez faire croire aux gabonais que cet appel au gel des biens du président de la république que vous lancez dans votre coin c’est à dire sur ce site sera pris en compte par la justice française ?
Le tout n’est pas d’écrire des injures dans un langage soutenu.
Poursuivre le président de la république gabonaise c ‘est bien. Mais quand l’état français sera t il poursuivi pour ses multiples crimes envers l’Afrique, particulièrement notre pays le GABON.
Ne vous leurrez pas. Tant que la France continuera à tirer les ficelles en Afrique francophone, l’on pourra changer 50 fois de président de la république, ce sera la même chose.
De plus il n’est pas certain qu’après s’en être pris aux biens mal acquis, elle ne souhaitera pas les conserver pour elle.
Si l’on poursuit OBO, le coupable désigné par la FRANCE étant donné qu’à priori les gabonais n’ont pas leur mot à dire dans cette affaire- la plainte de notre compatriote ayant été rejetée- personnellement je souhaiterai que pour une fois les auters responsables c’est à dire la france, ses différentes entreprises publiques et maintenant privées qui font la pluie et le beau temps en FRANCE, ainsi que leurs dirigeants qui pillent notre pays sans état d’âme soient eux aussi poursuivis.
LE BPD PEUT IL LANCER UN APPEL DANS CE SENS CE SERAIT FORMIDABLE.
NOS. MERCI DE NE PAS ME CENSURER