La politique d’assainissement de la capitale gabonaise lancée par l’édile de Libreville lors de son installation en 2008 commence à donner des fruits. L’opération lancée le 20 avril dernier a déjà permis d’enlever 450 épaves, et le maire, Jean François Ntoutoume Emane a annoncé la poursuite de son programme d’assainissement aux nivaux sonore, sanitaire, ou encore infrastructurel.
Lancée le 20 avril dernier à Libreville, l’opération d’enlèvement des quelque 3000 épaves de véhicules qui jonchent les artères de la capitale a déjà permis d’abattre presque un sixième du travail grâce au matériel acquis par la municipalité centrale à cet effet.
«Depuis le début de cette opération, 450 épaves ont déjà été enlevées et nous enlevons 40 épaves par jour», a signalé le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane.
«Quand nous aurons un peu plus de moyens, je me propose d’envoyer des techniciens en Allemagne ou en France pour acheter d’autres engins d’occasion parce qu’il nous faut encore doubler l’équipement dont nous disposons actuellement pour réaliser cette opération d’enlèvement des épaves qui est une opération d’hygiène publique», a ajouté l’édile de la capitale gabonaise.
Après l’opération de déguerpissement des marchés spontanés et l’enlèvement des épaves, le maire a annoncé que la municipalité de Libreville donnait «3 mois aux tenanciers de bars pour que ces lieux soient dotés de toilettes adéquats. Nous leur donnons 3 mois, passé ce délai les sanctions vont tomber».
Toujours concernant ces bars et autres débits de boissons, «nous avons été obligés de confisquer le matériel de sonorisation. C’était une sonorisation à outrance à des heures indues et nous avons été alertés à maintes reprises par les populations qui ne dormaient plus», a-t-il expliqué.
Il a également indiqué que «nous constatons malheureusement que les camions continuent à casser les lampadaires sans encourir des sanctions. Nous sommes en train de mettre sur pied une brigade» pour contrôler ce phénomène a annoncé l’édile. Jusqu’où ira Ntoutoume Emane?
A propos de la campagne de proprété de la ville de libreville,nous voulons d’abord saluer les éfforts menés par Mr le Maire.J’avoue que c’est une opération difficile au regard de la mentalité des populations cosmopolites dans son genre.Au lieu d’aider la municipalité à faire un break sur ces épaves de voitures,qui jonchent les rues de la capitale,certains s’illustrent par la résistance et l’incivisme notoire…
Il faut dire aussi que les pouvoirs publiques ont longtemps laisser pourrir les mentalités sans pourtant sévir.Les quarttiers de libreville,sont pour la pluspart méconnaissable faute de travaux d’assainissement.Les rues et ruelles ressemblent désormais à des zones de guerres.