Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a ouvert le 11 mai dernier en partenariat avec l’Organisation islamique pour la science, l’éducation et la culture (ISESCO), un atelier de réflexion et d’harmonisation des politiques nationales de formation par rapport à l’évolution des besoins professionnels locaux. Le renforcement de l’adéquation entre les formations dispensées et la demande d’emploi sur le marché du travail doit permettre de soutenir la croissance et de lutter contre le chômage en renforçant l’embauche de la main d ‘oeuvre locale.
Le séminaire d’«harmonisation de l’approche par les compétences entre l’enseignement professionnel et la formation professionnelle. Quels niveaux d’acquisition pour quelle certification ?» est le thème qui a été retenu le 11 mai dernier à l’ouverture à Libreville de l’atelier sur l’adéquation formation-emploi.
Initiés par le département de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle en partenariat avec l’Organisation islamique pour la science, l’éducation et la culture (ISESCO), ces travaux doivent permettre de renforcer le système éducatif national et son «adaptation aux besoins de développement de notre pays et des entreprises», a expliqué le ministre de tutelle, Pierre André Kombila.
Il s’agit de «disposer de structures et des programmes adaptés, de formateurs et d’enseignants qualifiés, des apprenants biens formés et compétitifs sur le marché du travail», a ajouté le ministre.
«Au terme de cet atelier de formation, les participants devraient être capables de définir en vue de leur harmonisation dans les deux ordres de formations, les compétences et leurs niveaux d’acquisition; amorcer une démarche d’intégration d’un nomenclature de métiers en vue de l’élaboration des programmes et redéfinir un parcours unique de formation dans la délivrance des titres à partir de l’harmonisation des niveaux d’acquisition des compétences», a expliqué l’inspecteur général de pédagogie, Maxime Boupendza.
Il a également salué ce «nouveau partenariat entre l’Organisation islamique pour l’éducation, la sciences et la culture (ISESCO) et notre département ministériel, qui pourrait désormais s’orienter vers d’autres projets de formation et d’appui d’équipements didactiques».
«Si l’éducation est un droit inaliénable, encore faut-il que les finalités qui lui sont assignées soient clairement identifiées et que les politiques d’éducation et de formation tendent vers la satisfaction des besoins de la société, et en particulier à réduire le chômage des diplômés, résultant souvent de la non adéquation formation-emploi», a souligné la correspondante nationale de l’ISESCO, Jacqueline Obono-Mba.
«A quoi servent l’enseignement technique et la formation professionnelle si l’apprenant n’acquiert pas des compétences précises et utiles devant lui permettre une adaptation maximale dans un monde en pleine mutation?», a-t-elle également mis en exergue.
«L’ISESCO poursuivra ses efforts en mettant en place des programmes de formation permettant le développement des ressources en vue de renforcer ses capacités professionnelles et scientifiques qui sont considérés comme la charpente dans tout développement économique, de manière à répondre aux impératifs des objectifs du millénaire», a enfin annoncé le directeur général de l’ISESCO, Aïcha Bammoun.