Le nouveau directeur de l’opérateur de téléphonie, Zain Gabon, Alain Pierre Michel Sainte Marie, qui a été officiellement présenté au public mardi dernier, a annoncé la création, très prochaine d’une plate forme d’échange, dénommée « Club média » dans le pays. Selon le nouveau directeur de Zain Gabon, ce Club media sera un espace de partage et d’échange et permettra aux hommes et femmes des média d’être au cœur et au fait de l’information et de bénéficier de données actuelles, détaillées et disponibles sur les activités dans ce secteur.
« Le Club média sera également une occasion d’être à l’écoute des uns et des autres afin d’améliorer nos performances et notre efficacité », a précisé M. Sainte Marie.
Le directeur de Zain Gabon, nommé depuis le mois de mars dernier, affiche une détermination à consolider et à poursuivre le développement de l’entreprise.
Selon lui, Zain Gabon a désormais une couverture réseau de plus de 85% de la population et une clientèle estimés à plus de 800.000 habitants.
Zain Gabon a mis en place plusieurs programmes sociaux et accords de partenariats ainsi que le financement d’actions de certaines organismes et associations, dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des Gabonais.
L’entreprise a signé en 2008 avec la Mairie d’Owendo (banlieue nord de Libreville) un partenariat pour la lutte contre la pandémie du Sida.
A l’échelle internationale, le groupe ambitionne de figurer parmi les 10 plus grandes sociétés de télécommunication au monde d’ici 2011 et vise à atteindre 150 millions de clients et un excédent brut d’exploitation de 6 milliards de dollars américains à travers la mise en œuvre de son programme dénommé « Drive 2011 ».
Au Gabon, le marché gabonais du mobile a un tau de pénétration de 90%, avec 1,3 million d’abonnés mobiles, selon l’Artel.
L’Artel souligne que Zain détient 58% des parts de marché, suivi par Libertis, filiale de Gabon Telecom (34%), lui-même filiale de Maroc Telecom, suivi de Moov avec 8%, tous désormais concurrencés par Bintel, qui vise lui une part de marché de 6 à 8% au Gabon dans sa première année d’activité.