La grève des enseignants des trois universités et des principales écoles du supérieur du Gabon, commencée mardi, se poursuit mercredi pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
Selon Jean-Rémy Yama, président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC), principal syndicat des enseignants du supérieur, le mouvement est très suivi par les 650 enseignants des universités et écoles du supérieur gabonaises.
Dans le cahier des charges, les grévistes demandent le règlement définitif d’un litige sur des parcelles de terrain attribuées aux enseignants pour bâtir leur logement, des primes de recherches et diverses primes relatives à l’amélioration des conditions de travail au campus et dans les laboratoires de recherche.
Mardi soir, le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur a marqué son étonnement face à cette grève. Il a rappelé que le gouvernement avait promptement accepté de négocier avec les syndicalistes. Il a indiqué que le 7 mai dernier, les syndicalistes de l’enseignement supérieur avaient été reçus en audience par le Premier ministre. Il en était sorti une volonté de mettre en place une commission et la publication d’un décret officiel ouvrant les négociations.
A cette occasion, le ministère a invité les syndicalistes à préserver l’année académique et l’intérêt supérieur de la nation.