A la suite du décès de son épouse, le président Omar Bongo a rejoint pour trois semaines un établissement de repos en Espagne, pour « mener son veuvage » et se ressourcer, comme le veut la tradition gabonaise. Pendant ce temps, « les manœuvres et les luttes pour sa succession ont commencé au Gabon, souligne le quotidien algérien Liberté. La fin de son règne aurait-elle sonné pour ce septuagénaire, doyen des chefs d’Etat africains ? Le pays spécule, scrute et interprète les moindres faits et gestes de l’entourage de Bongo. »
Ali Ben Bongo, 49 ans, apparaît d’ores et déjà comme le dauphin en titre. Le fils cadet du président, ministre de la Défense depuis 1999, est le seul membre de sa fratrie à occuper un poste au gouvernement. Le chef de l’Etat avait, lui, annoncé qu’il serait encore candidat en 2012.
C’est toujours comme ça, un sejour à l’hopital pour se requinquer. Mais enfin, avec la vie qu’il mène le fameux doyen ne va tout de même pas vivre si longtemps, comme Abraham? Alors qu’on arrête de parler de bongo. Ceux qui sont à plaindre, c’est bien sûr les Gabonais, qui auront certainement du mal à quitter leur deuil (levée de terre) tant leur yaya les a marqué au fer, j’allais dire annéanti.