Après le décès, le 14 mars, de son épouse « Edith Lucie », le président Omar Bongo, en repos depuis le 6 mai en Espagne, n’est plus entouré que par ses très proches parents. Deux de ses enfants – l’aînée Pascaline Bongo, directrice du cabinet présidentiel, et Ali Bongo, ministre de la défense – gèrent désormais l’agenda du chef de l’Etat, filtrent les visiteurs et conservent les bulletins de santé paternels. En permanence au palais, Fidèle Andjoua, le frère aîné du président, et André Oyini, son neveu et ex-patron de la Garde présidentielle, assistés du « cousin » Thomas Souah (patron de la société de sécurité privée SGS), veillent aux relations avec le village profond.
« Ali » à la défense, « Pascaline » aux finances. Porté à la vice-présidence du Parti démocratique gabonais (PDG, parti au pouvoir) en 2008, Ali Bongo s’active sur tous les fronts (armée, gouvernement, confessions religieuses, etc.). S’étant (officiellement) réconcilié avec sa sœur « Pascaline », Ali Bongo se présente comme le futur candidat de son parti à la présidentielle de 2012. Son image restant très mitigée au sein de la population, il compte sur l’armée pour assurer la succession. Il a ainsi favorisé l’accession de ses hommes à des postes sensibles :Jean-Claude Ella Ekogha, un Fang d’Oyem (Nord), qui rêve d’être son ministre de la défense, est le chef d’état-major général de l’armée ; Abel Sougou a été promu à la tête de la gendarmerie ; Jean-Philippe Ntumpa Lebani, ancien attaché militaire à l’ambassade du Gabon à Paris, pilote le Conseil national de sécurité (CNS, coordination des services de renseignement) ; et Abel Oyiba contrôle, depuis décembre 2008, la DGCISM (B2, renseignement militaire). Enfin, la Garde républicaine est commandée par son cousin, le général Grégoire Kouna. Dans les institutions du pays, « Ali » s’appuie sur le président de l’Assemblée, Guy Nzouba Ndama, son conseiller politico-constitutionnel, pour la suite du film… En tant que Pouvi-Nzébi, Nzouba Ndama est aussi chargé de rassurer sa communauté qui constitue – avec les Tékés – le socle du pouvoir. D’autres Nzébis comme le SG du PDG, Faustin Boukoubi, et le ministre des travaux publics, le général Flavien Nziengui Nzoundou, devront également mobiliser leurs « frères » face à l’opposant Zacharie Myboto. Si Ali Bongo s’est fait adouber à Paris, il est regardé de travers par deux de ses voisins : le Congolais Denis Sassou Nguesso – qui aspire à devenir le doyen de la sous-région – et par l’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema qui n’a pas oublié le « raid » d’Ali Bongo en 2002 sur l’île contestée de Mbanié. Pascaline Bongo demeure pour sa part l’intendante de la famille et… du pays. Les titulaires successifs du ministère des finances ont toujours travaillé avec et pour elle. Le dernier en date est le grand argentier Blaise Louembé.
Retour au pouvoir d’un Fang ? Malgré quelques incompréhensions, Ali Bongo serait toujours lié à son « pote » André Mba Obame, ministre de l’intérieur. Détesté par la plupart des « parents » et cadres politiques du Haut-Ogooué (province natale du chef de l’Etat), Mba Obame devrait rester l’un des principaux alliés d’Ali chez les Fangs, le seul capable de neutraliser son onclePaul Mba Abessole, ex-opposant, actuel vice-premier ministre et leader des Fangs, qui n’a pas renoncé à se présenter au scrutin de 2012. « Ali » dispose néanmoins d’autres jokers fangscomme le ministre d’Etat François Engongah Owono, dit « Eboué », natif d’Oyem (Nord),Théophile Mba Andeme « Bibi », petit-fils du défunt président Léon Mba et ministre délégué à l’enseignement supérieur, pour perpétrer l’alliance historique Léon Mba/Bongo. Mba Andeme devrait aussi « marquer » son grand oncle, le premier ministre Jean Eyeghé Ndong, qui pourrait former un tandem avec Casimir Oyé Mba, ministre d’Etat aux mines et au pétrole, également tenté par la présidentielle de 2012. Enfin, autres farouches adversaires d’Ali : les syndicats et les ONG gabonaises dont l’un des leaders, Bruno Ben Moubamba, annonce la création d’un mouvement politique en juillet « pour combattre la succession monarchique ».
Source: Lettre du Continent N° 564 du 14/05/2009
La guerre certes c’est une chose qui ne doit plus être d’actualité de nos jours mais un peuple doit se batter pour sa liberté. Si ce que disent les rumeurs à propos de monsieur Alain Bongo qu’il veut remplacer son père à la tête du pays est vrai alors nous, gabonais, devons prendre les armes pour se battre. Et si M. Ali Ben opte pour la force, il va devoir exterminer tous les gabonais jusqu’au génocide car trop c’est trop. Il faut que M. Ali Ben comprenne que même l’eau peut soûler si on en abuse.
Sur ce point ce n’est pas la peine de paniquer, la guerre viendra d’abord de son propre camp si c’est bébé Bongo qui prend la tête du parti. Tout ce qu’il faut souhaiter au Gabonais maintenant c’est d’avoir un esprit démocratique. Car un Lain Bongo à la tête du PDG, ce qui est sûr qu’il succombera sous l’épée des pédégistes.
Mes chers compatriotes!
La fin est proche pour Bongo Ondimba et ce qui est en train de se dessiner a l’horizon est un scenario que nous, bons Gabonais ne devons pas tolerer. Ne laissons pas Ali Bongo Ondimba succeder a son pere. Saisissons cette occasion unique pour retablir le droit dans notre beau Gabon. Societe civile et armee du Gabon, levons-nous pour un meilleur Gabon sans Ali Bongo Ondimba et sa clique de bandits. Bongo est mourant…Il a toujours su que la mort nous est inelluctable a tous, il a toujours su de son corps et de son coeur mortels que son tour devait arriver tot ou tard. Chers compatriotes et amis du Gabon, ne nous laissons pas duper une deuxieme fois par cette famille qui n’a pour le gabon aucun amour. Ils n’ont d’amour que pour l’argent du Gabon qu’ils n’ont de cesse de piller! Oh Gabon, mon cher Gabon, qu’en t’eveilleras-tu?
Merci a tous!
Kalakala Depuis!
Comme je l’ai déja dit,un malheur ne vient jamais seul. Après la mort D’Edith Bongo la France a décidé de se pencher sur l’affaire des BMA. Et comme si cela ne suffisait pas, la maladie décide elle aussi d’en finir avec le dictateur BONGO.
Mes compatriotes Gabonais doivent comprendre, qu’aujourd’hui,plus que jamais le destin du Gabon est entre leurs mains. Même notre Dieu créateur se sert des hommes quand il veut changer des situations sur terre. Que les Gabonais ne pensent surtout pas que les anges viendront se battre à leurs places pour liberer le Gabon. Si les Gabonais ne se battent pas maintenant pour passer l’envie à Ali Bongo de prendre le pouvoir, alors ce sera la misère pour toujours.