L’unité d’intervention contre les flammes de la Garde Républicaine (GR), aux côtés des sapeurs – pompiers, a démontré ce vendredi en fin de matinée, la face cachée de ses missions, lors de l’incendie qui s’est déclaré dans un palier de la fondation Jeanne Ebori, une des plus importantes structures hospitalières de Libreville. Sur le lieu du sinistre, la Garde Républicaine, venue en appui aux sapeurs – pompiers, a combattu les flammes qui commençaient à se propager au moyen notamment de sa logistique (engins de pompage et à échelle). A ce qui semble, de tels outils feraient défaut chez d’autres acteurs sollicités par les opérations de cette envergure.
En unissant leurs forces sur cet exercice, sapeurs pompiers et GR ont d’abord procédé à la reconnaissance des niveaux après la découverte du feu émis, a-t-on appris, à la suite des travaux de soudure réalisés par une entreprise dans le cadre de la réhabilitation de la Fondation avant l’évacuation des malades et du personnel de l’hôpital ainsi que l’opération de désenfumage.
Informés, le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Antoine Yalanzèle, accompagné du président du Conseil d’administration, Paul Malékou, se sont rendus sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
Monsieur Yalanzèle face à la presse, est revenu sur les circonstances de l’incendie et a confirmé la mort d’un malade à la suite de son évacuation par les secouristes.
Selon lui, une enquête sera ouverte pour déterminer les causes de qui aurait pu être plus dramatique n’eut été l’arrivée immédiate des soldats du feu.
La Fondation Jeanne – Ebori a vu le jour en juin 1985. La structure subit depuis quelques temps des travaux de réhabilitation.
L’incendie déclaré dans certains étages de cet hôpital est survenu quelques jours après une série noire. Depuis le début du mois de mai, trois commerces spécialisés dans la quincaillerie et l’électroménager (Forberd GABON, Batiplus, un magasin) ont été consumés.
Le comptable d’une des entreprises avait trouvé la mort et les dégâts matériels évalués à plusieurs milliards de francs CFA.