Les opérations d’immatriculation des personnes à revenus très faibles, désignés comme des ’’Gabonais économiquement faibles’’ (GEF), ont repris depuis lundi à travers les chefs-lieux de provinces du Gabon (le Gabon compte 9 chefs-lieux de provinces dont Libreville), selon un communiqué de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
Les villes où se dérouleront les opérations sont Franceville (sud-est), Lambaréné (centre), Mouila (Sud), Tchibanga (Sud), Makokou (nord-est), Koula-Moutou (sud-est), Port-Gentil (sud-ouest), et Oyem (Nord). Et les personnes concernées sont ’’toute personne de nationale gabonaise âgée d’au moins de 16 ans et dont les revenus financiers mensuels sont inférieurs au Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig, 80.000 F CFA)’’.
Durant cette phase d’immatriculation, les personnes ayant été déjà recensées lors de la première opération en décembre 2008 vont recevoir leurs cartes d’assurés, explique la Cnamgs dans ce communiqué publié vendredi dans le quotidien l’union.
La remise officielle de cartes d’assurés par le président Omar Bongo Ondimba aux premières personnes avait eu lieu en décembre dernier. Environ 300 cartes d’assurance maladie avaient été remises aux premiers bénéficiaires lors de cette cérémonie officielle.
L’objectif visé par le gouvernement est de couvrir tout le territoire national, en assurant une meilleure couverture au profit des couches sociales les plus défavorisées et aux éléments les plus fragiles de la société.
Dans les principales villes, une centaine de centres d’immatriculations seront progressivement repartis et seront équipés du matériel informatique de haut de gamme, nécessaire à l’immatriculation des GEF (appareil photo numérique, capteur d’empreinte, ordinateur portable, logiciel d’enrôlement, etc.).
Les assurés bénéficieront chacun d’une carte d’assurance maladie qui leur donnera immédiatement un accès à des pharmacies et des hôpitaux conventionnés et agrées par la Cnamgs, ainsi que la prise en charge de ses frais médicaux par cette caisse, dans la limite d’un panier de soins défini par l’arrêté.
La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale est financée par une taxe de 10% prélevés sur les maisons de téléphonies mobiles Zain Gabon, Moov Gabon et Libertis, filiale de Gabon Telecom, lui-même filiale de Maroc Telecom.