Le vice premier ministre chargée du Contrôle d’Etat, des Inspections, de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Honorine Dossou Naki a installé le 14 mai les membres de la commission interministérielle de négociation et de l’élaboration de certains textes du ministère de l’enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Développement technologique. Une parade pour étouffer dans l’oeuf la grève de l’université.
Déclenchée le 11 mai dernier par le Syndicat national des enseignants du supérieur et chercheurs (SNEC), la grève des enseignants de l’enseignement supérieur a été lancée pour chercher l’amélioration des conditions de vie et de travail de ces derniers.
Suite à ce mouvement de grève, le gouvernement a mis en place le 14 mai une commission interministérielle de négociation et de l’élaboration de certains textes du ministère de l’enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Développement technologique.
C’est le vice premier ministre chargée du Contrôle d’Etat, des Inspections, de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, Honorine Dossou Naki qui a installé les membres de cette commission composée des membres des deux principaux syndicats de l’enseignement supérieur la FRAPES et le SNEC.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, monsieur Fabien Ovono Ngoua a rappelé à l’occasion que «les deux cahiers de charges regroupent des revendications assez similaires pour l’essentiel et dont le caractère récurrent nous interpelle, certaines sont d’une urgence incontournable, toutes sont d’une pertinence partagée qui mérite des solutions appropriées et qui doivent tenir compte de toutes les exigences d’un compromis équitable et acceptable par tous »
« Vous avez désormais la responsabilité d’élaborer et de réviser des textes importants d’une part et d’autre part d’examiner les autres points inscrits dans les cahiers de charge des syndicats des enseignants chercheurs et des chercheurs, en somme de préparer des outils qui vont permettre le bon fonctionnement des activités d’enseignement supérieur et de recherche dans notre pays » a rappelé Honorine Dossou Naki.
Cette concertation permettra-t-il de régler une bonne fois pour toute le dysfonctionnement des universités gabonaises qui se traduit chaque année à une série de grève déclenchée tantôt par les étudiants, tantôt par les enseignants.