La circulation automobile est devenue presque impossible dans la commune de Moanda en raison de la dégradation de la plupart des routes, a constaté un journaliste de l’AGP.
La légère couche de bitume,datant de 1998 par la société des constructions des bâtiments (SOCOBA) a commencé à se décoller dès l’année suivante, a-t-on constaté.
L’alternance entre le froid du aux pluies et la chaleur ont aidé à fragiliser la couche de bitume qui a été faite sans art, disent les populations mécontentes.
A cela s’ajoute le comportement de certains opérateurs économiques qui fendent du bois de chauffe sur la chaussée avec des haches ; de la SEEG qui ne fait passer ses tuyaux qu’après le bitumage des routes et, donc, coupe le bitume mais aussi de tous ces mécaniciens qui ont transformé la voie publique en garages, en y déversant des huiles de toutes natures.
De grandes crevasses, aidées par les eaux stagnantes des pluies et par le déversement sur la chaussée de la lavasse par les riverains qui ne trouvent d’autres endroits où les déverser que dans la rue, empêchent une circulation fluide et obligent les conducteurs à un peu de gymnastique au volant.
Mais la mairie, soucieuse d’améliorer la circulation des moandais et lasse d’enregistrer les plaintes des populations sur les rançons qu’elles payent chaque fois aux taximen pour quitter l’axe principal, a pris la décision de suturer les cahots avec du ciment, faute de moyens pour se procurer du goudron ou de s’attacher les services d’une entreprise commise dans le bitumage des routes.
Malheureusement l’association des matières composites ne donne pas l’effet souhaité. La plupart des cahots se rouvrent à cause des véhicules poids lourds et des fréquentes précipitations de cette fin de saison pluviale.