Le gouvernement a enfin accepté de satisfaire leurs revendications.
Le personnel de santé, en grève depuis 4 mois, a repris le travail ce lundi dans l’ensemble des hôpitaux publics du pays. Les primes de servitudes et de risques sanitaires leurs seront accordées dès la fin de ce mois.
La reprise du travail du personnel de santé résulte de la promesse du gouvernement d’accorder dès le 25 de ce mois les primes de servitudes et de risques sanitaires à tous les personnels du secteur de la santé. Le secrétaire général du syndicat national des personnels de santé, Serges Mickala, s’est dit heureux dimanche dernier de l’avancée des négociations avec le gouvernement, lesquelles ont permis déjà l’attribution, au mois de janvier 2009 , d’une prime de logement aux agents de ce secteur public, au cours d’un point de presse.
Il a par ailleurs félicité le dynamisme du nouveau ministre gabonais de la santé, Idriss Ngari qui a servi d’interface entre les syndiqués et le gouvernement pendant cette longue période de crise qui a durée 4 mois. ’’ Nous sommes très heureux de reprendre le travail ce matin et nous espérons que le gouvernement tiendra ses promesses. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avions abandonné les malades. Nous étions très sensibles à leurs cris, mais on ne pouvait pas faire autrement’’, a déclaré Yvon Nkoulou, infirmier assistant à l’hôpital de Nkembo à Libreville.
Un soulagement pour les malades
De nombreux malades rencontrés dans cet hôpital ont dit leur joie d’avoir été consultés, même si certains ont regreté d’avoir souffert pendant de longs mois, sans traitement ni consultation.Madame Mackosso qui souffre d’une infection pulmonaire, a dit avoir consulté sans succès plusieurs féticheurs et plusieurs pasteurs , depuis près de 3 mois pour guérir son mal.
Elle a salué, comme l’ensemble des Gabonais, cette reprise de travail, souhaitant que les accords signés entre le gouvernement et les syndiqués soient respectés part les deux parties. On rappelle que le personnel de santé est entré en grève le 13 janvier 2009, afin de revendiquer l’augmentation de la prime de logement et l’octroi des primes de servitudes et de risques sanitaires.