Le chef du gouvernement, Jean Eyeghé Ndong, a procédé le 20 mai à Port-Gentil au lancement officiel des travaux de construction des infrastructures publiques retenues dans le cadre de la célébration des fêtes tournantes 2009 dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime. 7 milliards de francs CFA ont été alloués cette année aux travaux prioritaires dans la capitale économique. Après Lambaréné dans le Moyen-Ogooué, c’est à Port-Gentil que le premier ministre, Jean Eyeghé Ndong, a procédé à l’inauguration officielle des chantiers du 17 août.
En visite éclair dans la capitale économique, le chef du gouvernement a lancé les travaux de construction retenus dans le cadre de la célébration des fêtes tournantes dans l’Ogooué-Maritime et le Moyen-Ogooué.
Le gouvernement gabonais a consenti cette année plus de 7 milliards de francs CFA pour la réalisation des «travaux prioritaires» sur les 17,5 milliards prévus pour la réalisation des projets relatifs aux travaux des fêtes tournantes dans les deux provinces retenues cette année.
Ces travaux devront être réalisés avant le 17 août prochain, date de l’accession du Gabon à la souveraineté nationale.
Face au retard pris dans le démarrage des travaux, notamment en raison de la longueur des procédures de décaissement, le comité de pilotage avait décidé de sélectionner des travaux prioritaires à réaliser avant l’échéance de la fête de l’indépendance, les autres chantiers pouvant se poursuivre après cette date.
Le Gabon fête son indépendance de façon rotative dans les neuf provinces du pays, le 17 août de chaque année. Des routes, bâtiments et autres édifices publics sont réalisés dans les provinces sélectionnées à cette occasion.
Malgré les fonds régulièrement débloqués, la qualité des investissements est très critiquée par les bailleurs de fonds, notamment le Fond monétaire international (FMI) qui a toujours qualifié de «nul», voire «négatif», l’impact social de ces projets.
Le FMI déplorant la surfacturation des projets chaque année, a souvent dénoncé le manque de maintenance des infrastructures réalisées et dont la qualité laisse à désirer, estimant que les coûts récurrents (17,5 milliards de F CFA chaque année pour deux provinces contre 50 milliards auparavant) n’ont jamais été budgétisés.
source: agpgabon.ga