Le Meeting du BDP-Gabon Nouveau prévu aujourd’hui à 15h00 au Carrefour Rio à Libreville a été interdit par les autorités gabonaises.
Très tôt ce matin, le régime a déployé un important dispositif policier à Libreville, notamment au Carrefour Rio, pour empêcher la tenue du meeting-débat prévu par le BDP-Gabon Nouveau à cet endroit dès 15h00.
Les premiers signes d’interdiction ont commencé dès 8h00 du matin quand les prestataires de service contractés par le mouvement n’ont pu installer les chaises, tentes et équipements sonographiques loués pour le meeting. Malgré l’affirmation du BDP-Gabon Nouveau aux policiers que le BDP-Gabon Nouveau avait écrit une lettre au Ministère de l’intérieur annonçant la tenue du meeting et que le Ministère n’avait exprimé aucune opposition à ce meeting, les policiers ont refusé l’installation du matériel.
Devant l’insistance de la Coordination nationale, un lieutenant de police a emmené l’équipe du BDP au bureau du Commandant de Police de la Préfecture de Libreville. Le Commadant a informé la Coordination Nationale du fait que le Ministère de l’intérieur avait donné des ordres fermes pour que le meeting soit interdit.
Vers 11h00, les membres de la Coordination Nationales sont revenus à Rio pour constater que les services de la gendarmerie et de police avaient investi les lieux du meetings et installé des camions militaires sur les terres-plein, et que des unités spéciales d’intervention armées avaient également été déployées en tenue anti-émeute. Des fouilles de voitures et des positionnements policiers ont même été constatées sur les grands axes menant au Carrefour Rio.
Les quelques journalistes qui, sur place, ont fait le déplacement, y compris des représentants de la BBC, de RFI et de l’AFP ont été inerdits de filmer les policiers, qui ont même été jusqu’à arracher la caméra de Yves-Laurent Ngoma, représentant de RFI, avant de la lui restituer après s’être assuré qu’il n’avait rien filmé.
Le déploiement militaire et policier fait suite à la distribution au cours de la semaine écoulée de flyers par le mouvement “Bongo Doit Partir” invitant les populations à se rendre à Rio ce samedi à 15h00 pour un débat sur l’alternance démocratique au Gabon.
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En effet, en considération de la mystérieuse absence d’Omar Bongo qui semble avoir déserté ses fonctions dans le plus grand des secrets et sans que le peuple ait été informé des conditions de son absence, et de l’immobilisme des institutions de la République (Parlement et Cour constitutionnelle) n’osant déclarer la vacance pourtant plus qu’évidente du pouvoir au Gabon conformément aux injonctions de l’Article 13 de la Constitution gabonaise, la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau au Gabon avait décidé de commencer à Rio, dès ce samedi 23 mai 2009 à 15h00, le débat de l’alternance politique démocratique au Gabon.
Le Président du BDP lui-même, le Dr. Daniel Mengara, avait par ailleurs dès lundi fait parvenir une lettre aux présidents de la Cour constitutionnelle, du Sénat, de l’Assemblée nationale et au Premier ministre, leur demandant de bien vouloir appliquer la loi constitutionnelle en déclarant la vacance du pouvoir au Gabon.
Depuis l’annonce de ce meeting plusieurs autorités, y compris le Premier ministre, se sont succédées à la télévision nationale dans le courant de la semaine pour demander aux populations de ne pas assister à cette manifestation. Des groupes de voyous commandités par le Ministre de l’intérieur sont également intervenus à la télévision pour menacer les membres de la Coordnation nationale du BDP tout en mettant en garde toute personne qui se rendrait à ce meeting.
Malgré les tentatives de la Coordination nationale de brancher la sono aux fins, au moins, d’informer le public de l’annulation du meeting pour cause d’interdiction, les policiers ont insisté pour que le meeting soit levé.
Pour éviter de donner la moindre raison aux policiers d’attirer le BDP-Gabon Nouveau dans la confrontation, ce qui aurait permis au gouvernement de présenter le mouvement comme un mouvement violent et de justifier ainsi son interdiction permanente du territoire national comme semblait l’avoir prévu André Mba Obame selon nos informations, la Coordination nationale du BDP a préféré éviter la confrontation et lever le meeting, prenant ainsi à témoin le peuple gabonais et la communauté internationale sur l’état de dictature plus qu’avérée au Gabon, pays où des citoyens ne sont même plus libres de discuter de l’alternance démocratique aux fins d’éviter au Gabon les affres de la violence politique et de l’ivoirisation.
Le BDP-Gabon Nouveau n’ayant fait aucun appel à la violence ni à la haine à l’occasion de ce meeting, mais appelé avec fermeté au constat de vacance, il est incompréhensible qu’un meeting pacifique ayant pour but de demander aux institutions de faire respecter la Constitution soit vu comme un meeting subversif.
Le BDP-Gabon Nouveau demande aux institutions du pays de constater la vacance du pouvoir au Gabon tel que la Constitution l’exige, et de faire ainsi respecter la loi. On a du mal à comprendre la réaction du régime qui semble ainsi disposé à empêcher les populations de tenir un meeting qui puisse apporter de l’éclairage sur ce problème qui laisse le pays dans l’incertitude.
Pour sa part, le BDP-Gabon Nouveau promet de ne pas s’en tenir à cette interdiction. Cette tentative de meeting n’était que la première étape d’une série d’actions visant à rétablir la légalité constitutionnelle foulée au pied par les institutions (Parlement, Cour constitutionnelle, etc.) qui, au Gabon, sont censées assurer le respect de la loi. Le mouvement, qui se définit comme un mouvement constitutionnaliste, promet un activisme sans faille jusqu’à ce que la légalité constitutionnelle soit affirmée au Gabon.
Ci-dessous, veuillez trouver le texte du discours du Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau, qu’un membre de la Coordination nationale allait lire à l’occasion de ce meeting.
BONGO DOIT PARTIR
Discours à la Nation du Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau
qui devait être lu par la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau lors du meeting de Rio, le 23 mai 2009
Pour obtenir le PDF de ce discours, cliquez ici.
Chers compatriotes, peuple Gabonais,
Nous l’affirmons bien haut à qui veut l’entendre : la Présidence de la République gabonaise est bel et bien vacante. Ne croyez pas ce que le gouvernement gabonais vous dit à ce propos. Bongo est gravement malade en Espagne et il est possible qu’il n’en revienne pas vivant, sauf si Dieu prend vraiment pitié de lui. Mais dans ce pays de l’arbitraire, on se refuse à déclarer la vacance du pouvoir comme l’exige la Constitution. Pourquoi ?
Quand, il y a plus de deux semaines, c’est-à-dire exactement le 6 mai 2009, Omar Bongo a annoncé la « suspension temporaire » de ses activités, le gouvernement bongoïste a menti au peuple gabonais en disant que c’était pour observer « le veuvage dans la tradition gabonaise » et de « se ressourcer dans le repos » après le décès de son épouse. Depuis quand est-ce qu’on va à l’étranger pour observer le veuvage selon la tradition gabonaise ? N’aurait-il pas été mieux pour Omar Bongo de se rendre à Makongonio ou à Lewaï pour se reposer en famille ?
Or, nous savons tous que c’était là un mensonge car, le 16 mai, c’est-à-dire, exactement dix jours plus tard, on a appris par la suite qu’il avait été évacué en secret en Europe à bord d’un avion médicalisé. Mais à la date du 16 mai, c’est-à-dire 10 jours entiers après sa disparition du Gabon, personne ne savait encore exactement dans quel pays d’Europe se trouvait Omar Bongo.
Première question : Depuis quand est-ce qu’un Président qui se dit en exercice peut-il se permettre de se cacher pendant 10 jours sans dire à son peuple où il se trouve ?
Le pire dans tout cela c’est qu’il a ensuite fallu attendre le 21 mai, c’est-à-dire exactement 15 jours plus tard, pour que la confirmation du lieu où se trouvait Omar Bongo se fasse de manière indubitable non pas par la bouche du gouvernement gabonais, mais plutôt de celle du Ministre espagnol des affaires étrangères, qui a enfin informé le monde de la présence en Espagne d’un Omar Bongo qui se soignait dans une clinique espagnole et dont l’état de santé était jugé très grave.
L’hérésie du régime Bongo est telle que même après que, le 21 mai, le ministre des affaires étrangères espagnol a confirmé que Bongo était hospitalisé en Espagne, le gouvernement gabonais a continué à mentir et à nier la maladie de Bongo. Vous avez ainsi pu voir ces irresponsables du gouvernement, y compris le Premier ministre Eyegue Ndong, déclarer à la télévision hier soir que Bongo n’était pas du tout malade et qu’il se reposait tout simplement en Espagne, et ce malgré le fait que les médias du monde entier aient confirmé qu’Omar Bongo souffrait d’un cancer intestinal et que son état de santé était alarmant. Quelle irresponsabilité !
Le Gabon est ainsi devenu le seul pays au monde où le Président a été porté disparu pendant 15 jours. Il est aussi l’un des rares pays au monde où le gouvernement s’évertue à cacher à son peuple non seulement l’état de santé de son Président, mais également le lieu où se trouve ce Président.
Entre nous : depuis quand est-ce qu’on fait un simple bilan médical avec des perfusions dans le corps et des appareils respiratoires dans le nez ? Depuis quand est-ce qu’un bilan médical veut dire l’hospitalisation assistée dans une clinique où le patient alterne entre pertes de conscience et petits comas passagers qui durent quelques heures ? Pourquoi est-ce le gouvernement espagnol qui doit nous informer de l’état de santé d’Omar Bongo alors que le gouvernement du Gabon continue à vouloir cacher cette information ?
Non, chers compatriotes, on vous ment ! C’est irresponsable de ne pas dire la vérité aux Gabonais.
La vraie question est cependant la suivante : Pourquoi est-ce qu’on ment aux Gabonais ? Pourquoi ces hommes qui dirigent le Gabon insistent-ils si fortement à tout faire par la fraude, le faux et les mensonges ? N’ont-ils rien appris de leur 42 années de débâcle à la tête du Gabon ? Et pourquoi les opposants alimentaires qui leur servent de complices vous mentent-ils quand ils viennent déclarer à la télévision que le pouvoir n’est pas vacant au Gabon et qu’Omar Bongo est juste en train de passer des « vacances tranquilles » en Espagne ?
Non, chers compatriotes. Refusons l’absurde. Si Omar Bongo est en exercice, qu’il revienne prendre le pouvoir. S’il ne peut pas, que l’on prononce la vacance, même à titre temporaire. C’est la loi.
Chers compatriotes, ce lundi 18 mai, moi, le Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau, j’ai écrit au Premier Ministre, à la Présidente du Sénat, au Président de l’Assemblée nationale et à la Présidente de la Cour constitutionnelle pour leur demander de faire respecter la Constitution et, donc, de constater immédiatement la vacance du pouvoir au Gabon comme l’exige la Constitution.
Ceci parce qu’Omar Bongo est incapable d’assumer ses fonctions. Mais ils font la sourde oreille. Pourquoi ?
Le Premier ministre, qui est supposé saisir la Cour constitutionnelle au nom du gouvernement pour lui demander de constater la vacance du pouvoir au Gabon reste silencieux et, pas plus tard qu’hier soir à la télévision, a scandaleusement menti aux Gabonais en déclarant que Bongo n’est pas malade du tout. Pourquoi un mensonge aussi flagrant quand le monde entier sait Bongo agonisant ?
Le Sénat et l’Assemblée nationale, qui sont aussi censés saisir la Cour constitutionnelle pour lui demander de constater la vacance du pouvoir, restent également silencieux. Pourquoi ?
La vérité, chers compatriotes, est que le Gabon n’a plus de Président depuis le 6 mai et que le pays navigue à vue. Parce que son état de santé est très grave, Omar Bongo risque de mourir à tout moment en Espagne et il est possible qu’il ne revienne pas vivant au Gabon. Et même s’il revenait au Gabon, il ne serait plus en mesure de pleinement diriger ce pays car les soins qui sont utilisés pour combattre le cancer sont si intensifs qu’ils ne peuvent que le fatiguer un peu plus et le rendre incapable d’assumer ses fonctions pendant très longtemps encore.
Il y a donc vacance effective du pouvoir au Gabon, mais on continue à nous mentir. Pourquoi ?
Devant ces conditions de flou total, un flou organisé exprès par ceux qui veulent profiter du vide institutionnel pour créer le chaos et se hisser illégalement au pouvoir hors du processus démocratique, il est important qu’aujourd’hui même, à Rio, nous commencions à demander des comptes, que nous commencions à poser la question de l’alternance démocratique immédiate et que nous commencions à exiger que la loi s’applique ! Immédiatement.
Chers compatriotes, au moment où notre pays se cherche et où les forces du mal s’apprêtent à organiser une nouvelle prise en otage du Gabon pour le compte d’une seule famille qui se refuse à honorer la démocratie et le triomphe du droit,
Nous, Gabonais de tous bords politiques, de toutes ethnies et de toutes les provinces, proclamons dès aujourd’hui notre indépendance.
Nous déclarons notre indépendance face aux mensonges qui, pendant 42 ans, ont fait de notre pays la honte de l’Afrique, parce que nous vivons inexplicablement pauvres dans une terre pourtant riche. 70% des Gabonais vivent aujourd’hui dans la pauvreté et la précarité, et ceci au moment même où le budget du Gabon est à son niveau le plus haut de l’histoire. Ceci est inacceptable.
Nous déclarons ici et aujourd’hui même, en ce Carrefour historique de Rio, notre indépendance de l’esclavage physique et mental que la peur a exercé sur nous pendant 42 ans, parce que ceux qui ont pris en otage notre pays ont voulu nous faire croire que nous n’avions aucun droit de réclamer la dignité, que la Constitution ne voulait rien dire et que l’Etat, au Gabon, c’était Omar Bongo et sa famille.
Nous déclarons notre indépendance face aux brimades et à la dictature qui, pendant 42 ans, ont assujetti le peuple gabonais à l’animalisation, nous forçant à devenir mendiants d’une richesse nationale qui nous revenait pourtant de droit.
Nous déclarons notre indépendance parce que nous savons que nous sommes des citoyens libres et que, à compter de ce jour historique, plus personne ne nous privera de la liberté de parler, de la liberté de créer, de la liberté d’entreprendre, de la liberté d’espérer un avenir meilleur pour nos enfants. Plus personne ne nous privera de la liberté de résister à l’oppression.
Nous ne voulons plus attendre dans l’incertitude et la passivité que le régime en place finisse de tuer le Gabon en s’imposant encore à nous pendant 30 ans de plus, avec toujours la même famille au pouvoir. Qui a dit que le Gabon appartenait à une seule famille ? Qui a dit que le pouvoir était héréditaire au Gabon ? Qui a dit qu’il n’y avait que les membres de la famille Bongo qui devaient diriger le Gabon ? Qui a dit qu’il n’y avait que le régime Bongo qui doive diriger le Gabon ? Quand on a eu 42 ans pour diriger un pays et que tout ce qu’on a comme bilan c’est ce Gabon des misères chroniques dans lequel nous vivons, on doit se retirer et laisser la place à ceux qui sont capables.
Chers compatriotes, refusons l’arbitraire et déclarons notre indépendance en affirmant dès aujourd’hui que le Gabon n’est pas une monarchie où l’on se passe le pouvoir de père en fils, surtout quand on sait ce que les 42 ans de médiocrité du père Bongo ont apporté à ce pays comme désastre, deuil, précarité et grincements de dents. C’est à un véritable génocide que nous assistons au Gabon, avec un régime qui utilise la pauvreté et la précarité comme armes de destruction massive. Nous refusons désormais de mourir.
Nous demandons donc tout simplement que, pour une fois, la Constitution soit respectée. Dans ce pays, il existe une Constitution qui, en son article 13, fixe les conditions de la vacance du pouvoir. Cet article dit clairement que, en cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif, le Gouvernement ou, à défaut, les deux chambres du Parlement, doivent saisir la Cour constitutionnelle pour qu’elle constate la vacance du pouvoir comme le commande la loi.
Or, au lieu d’appliquer la Constitution, voilà qu’on essaie de nous mentir. Avant de déclarer la suspension de ses activités, Omar Bongo et ses complices se sont-ils, au moins, rendu compte que la Constitution gabonaise n’autorisait aucunement un Président en exercice à suspendre ses activités ?
Il faut donc dire la vérité car la Constitution actuelle, chers compatriotes, ne reconnaît que deux possibilités : la vacance temporaire du pouvoir pour quelque cause que ce soit, auquel cas l’intérim est, automatiquement, assuré par le Président du Sénat, ou la vacance définitive, elle aussi pour quelque cause que ce soit, auquel cas l’intérim est, automatiquement, et là encore, assuré par le Président du Sénat, le corollaire étant que la situation de vacance définitive entraîne, automatiquement, de nouvelles élections organisées conformément aux dispositions du même Article 13, c’est-à-dire « trente jours au moins et quarante-cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. »
Nous demandons donc dès aujourd’hui au Sénat, à l’Assemblée nationale et à la Cour constitutionnelle de constater immédiatement la vacance définitive du pouvoir au Gabon et que de nouvelles élections soient organisées conformément à la loi.
Sous vos yeux, Mesdames et Messieurs du Gouvernement, de la Cour constitutionnelle et du Parlement, la Constitution du Gabon est en train d’être violée, mais vous ne dites rien ; sous vos yeux, les principes les plus fondamentaux de la Loi et de l’état de droit sont en train d’être bafoués, mais vous ne faites rien.
Ceci est inacceptable.
Or, nous Gabonais, n’attendons qu’une seule chose : La réforme qui garantirait dans notre pays l’éclosion d’un état de droit véritable. Si, donc, Omar Bongo a encore une âme humaine imprégnée de la bonté de Dieu, il doit se repentir et laisser la vraie démocratie au Gabon avant de mourir. Il est encore temps pour lui de sauver son âme en sauvant le Gabon !
En nous réunissant donc à Rio aujourd’hui, nous voulions commencer avec vous, cher peuple, le débat de la réforme et de l’alternance démocratique immédiate au Gabon, sans haine, sans violence, mais avec la fermeté de citoyens libres qui disent : « Nous sommes fatigués ».
Oui, Gabonais, Gabonaises!
Du moment où notre pays le Gabon n’a pas actuellement de Président en exercice, et du moment que le BDP-Gabon Nouveau considère que le poste de Président de la République est vacant conformément à l’article 13 de la Constitution gabonaise, il est important que nous puissions dès aujourd’hui interpeller Omar Bongo de là où il est pour lui dire que le pays est fatigué. Avant de mourir, Bongo doit nous laisser la REFORME, c’est-à-dire deux petites choses très simples:
- 1. une nouvelle constitution démocratique telle que celle que le mouvement «Bongo Doit Partir (BDP-Gabon Nouveau)» et les membres de la Coalition Gabonais du Refus et de Salut National proposeront à Bruxelles le 30 mai 2009; il suffit de l’appliquer car il faut un nouveau départ à notre pays qui soit basé sur l’état de droit et le respect des institutions;
- 2. des élections générales immédiates (Présidentielles et législatives) organisées entièrement par l’ONU;
Mais, au minimum, s’il doit y avoir des élections transparentes au Gabon, il faut que ce soit l’ONU qui s’en charge. Oui, le BDP-Gabon Nouveau pense qu’il n’y a que l’ONU qui pourra nous assurer le minimum de neutralité qui permettra non seulement la transparence des élections, mais également la garantie d’une transition démocratique dans la paix.
Aujourd’hui donc, à Rio, nous disons « non » à toute prise de pouvoir au Gabon qui ne soit dictée par des élections libres et transparentes organisées entièrement par l’ONU. On ne peut pas compter sur le régime Bongo pour organiser des élections libres et transparentes au Gabon. Cela fait 42 ans qu’ils tripatouillent la loi et sapent les principes les plus fondamentaux de l’état de droit. Nous ne sommes plus prêts à l’accepter.
Chers compatriotes, si Omar Bongo meurt au pouvoir sans accepter cette proposition, c’est que son régime et lui ont choisi de tuer le Gabon jusqu’à la tombe. Voilà pourquoi le BDP-Gabon Nouveau invite le peuple gabonais à la vigilance et à la lutte pour des élections libres au Gabon.
Des élections libres, c’est aussi simple que des élections transparentes entièrement organisée par l’ONU. Des élections libres, c’est aussi simple que le respect du résultat des urnes.
En refusant, dès maintenant, le règne de l’arbitraire, nous obtiendrons le Gabon nouveau que nous souhaitons. Ce Gabon Nouveau, c’est le Gabon de la démocratie et du progrès, le Gabon des hôpitaux modernes et des écoles modernes, le Gabon des routes goudronnées et du développement économique. Le Gabon de l’eau, de l’électricité et du logement pour tous. Le Gabon de l’emploi et des opportunités pour tous. Le Gabon de la justice, de l’état de droit et des valeurs.
Ces choses que le régime Bongo n’a pas pu faire en 42 ans de pouvoir sans partage, nous, au BDP-Gabon Nouveau, nous pensons que nous pouvons faire en cinq ans ce que le régime Bongo n’a pas pu faire en 42 ans.
Oui, chers compatriotes, en cinq ans, le bitumage de toutes les routes du Gabon, c’est possible. En cinq ans, des hôpitaux modernes dans tout le pays avec des médecins compétents et des médicaments gratuits, c’est possible. En cinq ans, l’école gratuite et des salles de classes partout au Gabon avec Internet et bibliothèques modernes, c’est possible. En cinq ans, le progrès économique et l’emploi pour tous, c’est possible tout comme est possible le plein emploi et des salaires qui garantissent à tous les Gabonais un pouvoir d’achat digne de ce nom. En cinq ans, le logement moderne pour tous, avec maisons connectées à des compteurs d’eau et d’électricité individuels, et une ligne de téléphone privée, c’est possible. En cinq ans, la fin des matitis et des mapanes au Gabon, c’est possible.
Mais pour que tout cela soit possible, chers compatriotes, il nous faut avoir le courage de dire, dès aujourd’hui, que nous sommes fatigués! Disons clairement à ceux qui nous tuent que :
– NOUS, Gabonais traumatisés par la dictature, nous disons que nous sommes fatigués de négocier chaque année les mêmes vieux problèmes ; Le temps de dire « stop » est donc arrivé ; les Gabonais ne négocieront plus jamais rien avec le régime Bongo, en dehors de son départ.
– NOUS, Gabonais traumatisés par la vie chère, nous disons que nous sommes fatigués de parler et nous ne répondrons plus aux invitations d’Omar Bongo et de son régime à négocier les mêmes vieux problèmes chaque année sans que ces invitations mènent à des solutions durables ;
– NOUS, Gabonais traumatisés par la précarité et la pauvreté inexplicables qui nous tue chaque jour depuis 42 ans, nous disons que nous sommes fatigués des promesses jamais tenues et nous ne voulons plus rien entendre qui puisse venir de la bouche d’Omar Bongo et de ses complices vu que ce sont toujours les mêmes vieilles promesses jamais réalisées qui se répètent d’années en années ;
– NOUS, Gabonais traumatisés par les mensonges, nous disons que nous sommes fatigués des paroles qui nous disent qu’il y a crise alors que le train de vie de la famille Bongo, des membres du régime et de l’état ne cesse de détourner la richesse nationale, ne laissant que misère, paupérisation et précarité pour le reste du peuple.
– NOUS, Gabonais traumatisés par le génocide qui tue nos enfants dans des hôpitaux délabrés, nous disons que nous sommes fatigués de mendier des miettes à cause des détournements qui voient chaque année l’argent du Gabon s’envoler vers des banques et propriétés immobilières personnelles à l’étranger et nous ne pouvons plus tolérer de devoir devenir des mendiants d’un patrimoine qui revient pourtant de droit à la communauté nationale gabonaise ;
– NOUS, Gabonais traumatisés par l’attente, nous disons que nous sommes fatigués d’attendre un développement qui ne vient jamais et qui, malgré les gouvernements de combat et d’ouverture, et malgré les multiples prétendus rénovations et « projets pour le Gabon », n’est jamais venu ;
– NOUS, Gabonais traumatisés par le sous-développement, sommes fatigués de mourir de mort lente et de génocide économique à cause de la misère qui frappe inexplicablement un pays pourtant nantis de richesses immenses pour une population d’à peine 1 million d’habitants.
NOUS, Gabonais traumatisés par 42 ans de bongoïsme incompétent et criminel, nous ne demandons désormais qu’une une seule chose : que la vacance de pouvoir au Gabon soit prononcée et des élections libres immédiatement organisées par l’ONU pour que les Gabonais qui aiment vraiment ce pays puissent le reprendre en mains et poser, en cinq ans seulement, les bases du développement économique que les Gabonais attendent.
Voilà pourquoi nous n’accepterons dans ce Gabon que le résultat des urnes. Et nous n’accepterons le résultat des urnes que si les élections sont entièrement organisées par l’ONU, du début à la fin, sans intervention directe in indirecte du pouvoir en place.
C’est donc à Rio, aujourd’hui même, que nous, peuple gabonais membres du BDP-Gabon Nouveau et de la société civile, politique et syndicale, lançons au régime Bongo le défi de la transparence électorale et de la transition démocratique.
Que les membres du régime Bongo nous montrent qu’ils n’ont pas peur de la transparence.
Oui, montrez-nous, messieurs du régime bongoïste, que vous n’avez pas peur des élections libres. Montrez-nous, messieurs, que vous n’avez pas peur de la transparence. Montrez-nous que vous n’avez pas peur d’une élection qui ne soit pas contrôlée par votre machine de fraude électorale et vos mensonges.
Nous, au BDP-Gabon Nouveau, nous vous lançons un défi pour la paix et vous invitons au pacte citoyen de l’alternance démocratique.
Nous sommes prêts à accepter votre victoire si vous gagnez dans la transparence une élection que vous n’avez pas organisée. MAIS, de votre côté, acceptez aussi de respecter la volonté du peuple si vous perdez, et, surtout, montrez au monde que vous pouvez gagner des élections transparentes sans fraude ni tripatouillages.
Montrez que vous aimez la paix, car, contrairement aux mots creux que vous utilisez souvent, la seule paix qui vaille passe par la transparence électorale et des élections libres. Sans élections libres, le peuple gabonais se refusera désormais à accepter de se laisser faire.
Nous, au BDP-Gabon Nouveau, nous sommes prêts pour l’affirmation de la paix par l’alternance démocratique telle que commandée par la Constitution. Nous réclamons que la loi s’applique, que la vacance du pouvoir soit constatée et de nouvelles élections organisées conformément à la loi.
Voilà pourquoi, en ce jour, à Rio, nous avons décidé de déclarer notre droit à la résistance.
Voilà pourquoi, en ce jour historique, à Rio, nous avons décidé de déclarer notre indépendance.
Je vous remercie.
Daniel Mengara
Président, BDP-Gabon Nouveau
Pour obtenir le PDF de ce discours, cliquez ici.
M. ABESSOLO MBO nous voyons clairement votre jeu. vous tentez de faire croire aux gabonais que le BDP est une affaire de MINVOUL, c’est vraiment tres ridicule de montrer les choses sous cet angle.
Quelques soient vos intentions, sachez que vous ne parviendrez pas à oter de la tete de nombreux gabonais qui visitent ce site que le BDP appartient à tous. Vous etes certainement de la meme génération que le Dr, pourquoi vous ne vous positionnez pas comme un autre gardien du patrimoine gabonais? la difference est que le Dr est un homme, un vrai, et pas vous. De plus, il ne suffit pas de porter des critiques, mais aussi de faire des propositions. Quel model proposez vous au BDP?
Ressaisissez vous, vous etes ridicule comme cela.
Vitalys..
dr ESSONE NGUEMA ,
A vous lire ce forum est devenu pour vous une tribune ou vous venez deverser votre venin de pedegiste dont le seul but est de semer le doute dans les esprits des partisans du changement,soyez
certain que vos intentions machiaveliques seront sans effets . Vos arguments bidons relatifs à l´engagement decennal ne nous interresent point , les énergumenes de votre espèce doivent être erradiquer de la terre avec méthode.
Chers tous,
Voyez vous, la légèreté et l’imaginaire des membres du Bloc Des Pataphysiciens – BDP – commencent à les rattraper…
Aux frères minvoulois MENGARA MINKO Daniel et ELLA Bruno (c’est apparement une affaire de famille originaire de Minvoul), je dirais simplement qu’il y a des règles à respecter dans un État.
Il ne suffit pas :
– de s’autoproclamer pendant dix ans Président et Porte Parole (sans élection) d’un BDP ancré dans l’illégal et l’informel ;
– d’envoyer quelques dollars US et autres Euros à une poignée de copains dans l’espoir qu’ils se regroupent (moins de 50 personnes)comme des moutons à l’appel via internet de MENGARA MINKO (lui même assis dans une salle climatisée avec un hamburger à la bouche et une bouteille d’eau minérale à la main comme lors de son entretien avec l’Evêque JOCKTANE);
– de s’inventer des statuts d’exilés alors que le Gabon attend que vous respectiez, en rentrant au pays, les engagements décennaux qui vous avaient permis de bénéficier des bourses d’études de l’Etat gabonais ;
– de vivre dans l’imaginaire à longueur de journée ;
pour organiser le désordre dans un quartier paisible de Libreville en profitant du court séjour à l’étranger du Président de la République, Chef de l’Etat.
Cette interdiction de manifestation formulée à l’endroit du BDP semble quelque peu analogue à celle à laquelle s’étaient déjà heurtés les membres du Bloc Des Pataphysiciens – BDP – en France il y a quelques temps.
La « liberté n’est pas synonyme de licence » dans une démocratie :
elle est encadrée par des règles.
Voyez vous, chers tous, la légèreté et l’imaginaire des deux frères minvoulois commencent vraiment à les rattraper ….
Longue vie au Président Hadj Bongo Ondimba
et que Dieu bénisse le Gabon.
J’ai dit.
Dr ESSONO NGUEMA.
L’intervention d’étranger semble à nouveau se confirmer. Un blog annonce de manière précise le recrutement de 2 mercenaires français par Ali.
Voir le site :
http://vigilance-democratique-gabon.over-blog.com/
La France tout comme le reste de l’Europe sont des partenaires et des alliés commerciaux du Gabon. Bongo et sa famille ne sont pas le Gabon, ce ne sont que des individus. Ce n’est donc pas une rupture entre la clique à Bongo et la France qui va changer cela.
La responsabilité de qu’est devenu le Gabon aujourd’hui revient entièrement à nos dirigeants, par ricoché elle nous revient car nous cautionnons ce genre de comportement par notre inaction et passivité.
Le règne de Bongo et sa famille tire à sa fin…ENFIN. Les Français nous donnent un coup de pouce. MERCI A VOUS LES FRANÇAIS (TV5, RFI CANAL PLUS,…. ) et à tous les vrais journalistes du monde entiers qui luttez pour que l’information soit diffusée à la masse.
Nos combattants du BDP devraient lors de leur prochaine rencontre débattre des possibilités d’étendre leurs activités sur le territoire national, continental et intercontinental en se redéfinissant en tant que Partie de l’Opposition. L’opportunité vous est offerte sur un plateau d’argent. Car à part Myboto, vous êtes la lanterne de l’opposition actuellement au Gabon.
Qui sait, si vous vous donnez les moyens pour le faire, LE PROCHAIN PRESIDENT DU GABON SORTIRA DE VOS RANGS. Alléchant, n’est-ce pas? A vous de nous montrer que vous êtes différents de Mba Abessolo, de Mamboundou et que vous avez l’étoffe de nos frères opposants éteints au combat.
L’œil du média International reconnait votre valeur et votre quotte monte en flèche au pays. Qu’attendez-vous donc? Foncez. N’ayez pas peur d’OB ou de sa clic. Nous sommes seuls maitre de notre destiné et bien souvent l’histoire se façonne par des hommes vaillants et courageux.
Je vous suggère de débattre de la création d’un partie unique et des stratégies pour convaincre la masse populaire de vos intentions dans l’éventualité d’élection présidentielle en 2012 ou avant.
Un autre point tout aussi important serait le financement. Combien vous faut-il pour contrer Ali Ben ou OB? 5 million d’Euro?
Pour faire une bonne campagne à travers le pays il faut du cash. Vous avez le temps et la visibilité pour renflouer vos caisses. En faisant du Lobbying auprès des Français, Espagnol, Américains, Canadiens, Chinois (vous pourriez adresser une lettre au Président Obama et/ou à Oprah par exemple, tous deux aiment l’Afrique et n’aiment pas les dictateurs) .
Combien vous faut-il?
Comment obtenir ce financement? Par Internet comme l’a fait Obama.
Ali Ben et OB ont un pouvoir non négligeable ils ont du CFA en vrac. Et c’est pour cela qu’avant vous Mba Abessolo et Mamboundou ont failli.
Un candidat a la présidentielle doit lui-même être a l’aise financièrement pour éviter qu’il ne pense d’abord a ses poches s’il était élu Président.
Son Parti doit être également calé au point de vue money. L’argent permet de faire campagne dans les coins le plus retirer du Gabon, d’occuper des spots publicitaires a la TV, a la radio, sur Internet ou dans les journaux. Des cellules pourront également être créées dans chaque province et villages.
Par ailleurs, le recrutement des membres se fera plus facilement si vous avez du cash. Avec un nombre imposant de membres vous pourriez ainsi mandater au minimums DEUX émissaires dans chaque bureaux de vote, je dis bien chaque bureau de votre (aussi bien a l’intérieure du Gabon qu’a l’extérieure) et ce pour vérifier le déroulement des élections législatives, présidentielles,…
Pour battre campagne, de quoi avez-vous besoin d’autre? Vous aurez besoin de vous déplacer, par exemple. Avec quel moyen de transport (Voiture, bus, avion, train)
Il faut vous faire connaître. Comment vous voter si on ne vous connait pas. Alors il faut que chaque gabonais connaisse votre existence et surtout vos plan de relance du Gabon.
Il vous faut aussi des ténors des politiciens de la Diaspora pour rassurer la masse.
Avant d’aller a la guerre, vous devriez connaitre vos adversaires, leurs points forts et points faibles, leurs allies, leurs plan/vision.
La masse populaire comprend le langage des écoles gratuites, hôpitaux pour tous mais la Diaspora a besoin de plus de jus.
Et peut-être qu’enfin au Gabon il y aura un volet débat télévisé ou Ali Ben ou Toungi ou Mba Obame affrontera Myboto et Mandera par exemple. Oh que ce serait intéressant.
Le Gabon regorge d’intellectuels et de Docteur alors pourquoi faut-il que ce soit des candidats qui ne maitrisent même pas les dossiers du Gabon qui nous gouvernent. Sommes-nous devenus des enfants?
Je soutien le BDP jusqu’aux élections de 2012 ou avant.
Le temps joue en votre faveur, à vous de montrer au Monde qui vous êtes réellement des opportunistes ou les leaders qui apporteront le Gabon vers un futur rayonnant qui nous fera oublier les 41 annees passees sous le regime d’OB et sa famille.
ehehe ca va couler le sang! mdr!
je me marre!
Je n’ai pas dit ici que OBO est parfait mais je voulais seulement relever l’illégalité de la manifestation du Bdp à LBV. Je n’ai rien à dire sur la gestion du pays car moi meme je ne sais pas ce que cela veut dire: le pouvoir en afrique. Tous les pays se ressemblent tellement dans leur rythme de dévéloppement à tel point que je me demande si ces présidents africains ont vraiment le pouvoir; peut-etre c’est la malédiction de Dieu. Oui OBO n’a rien fait mais pourquoi? cherchons à connaitre les causes profondes. Sachez que lorsqu’un français veut voler un négro africain il l’accuse d’avoir volé son pays. Oui OBO a volé mais qui était son conseiller économique ou stratégique? ça doit-etre un français; et alors?
La france est comparable à une femme qui demanda à son époux de construire une maison sur le terrain de son père sachant qu’un jour viendra ou il sera chassé comme un mal propre! Abba les français les vrais coupables de notre déchéance!
Messieur EMANE ETOLE et MOMBO GOMA ,
Vos reflections sont tellement pathétiques qu´elles ne méritent que du mépris, je me demande si le gabon peut un jour se relever avec des primates de votre espèces .Avant de venir jetter l´oprobe sur Mengara ayez au moins le courage et l´honnêteté de reconnaitre les carences de Bongo Ondimba et son clan,42ans de gestion calamiteuse d´un pays immensement riches en matieres premieres avec une population qui atteint á peine 1 500 000 habitants .
le Bdp qui n’est meme pas legalement reconnu veut organiser un acte publique sans autorisation. après ils disent k’ils sont democrates. de plus, ils attendent quand bongo est absent et le climat politique et social est incertain. ça s’appelle de l’opportunisme politique. l’histoire du gabon est truffée d’opprtunistes politiques malsains , souvenons nous de l’arrivée de mba abessole, mamaboundou et aujourd’hui mengara. qui sera le prochain à vouloir baiser les gabonais? chers frères avant de soutenir ces menteurs pensez à vos familles qui galèrent tous les jours au lieu d’embrigader vos vies chez ces malheureux ki ne le meritent pas. à vous de voir…….
Comme vous ne voulez pas la légalité, le Bdp a choisi l’illégalité alors acceptez que la police vous traite comme des illégaux, des bandits; c’est aussi ça les contraintes de la démocrtie; commencer par respecter la loi meme si elle mauvaise.
J’aime toujours dire que la vie est un choix, quelqu’un qui a fait son choix d’etre voleur par exemple, il doit accepter que l’on le traite comme un voleur. Le voleur on le chicote, on le maltraite, on le tue.
jean félix
la strategie du BDP c’est la strategie du lion. Le lion sait comment mener sa victime a l’erreur et c’est comme ça qu’il isole la cible du troupeau et la mange.
le BDP a juste essaye de montrer a ceux qui observent le Gabon la dictature de Bongo. Maintenant, demander l’autorisation c’eest justement utiliser d’abord les moyens démocratiques et montrer que sous Bongo, on interdit la démocratie. Après, si on passe aux armes, ou à la violence, c’ets justifié.
Pour ceux qui disent des sottises sur la légalisation, vous ne comprenez rien à la loi. Un citoyen n’a pas besoin d’etre un parti politique pour manifester publiquement. Sinon on n’aurait que les partis pour manifester. C’est le droit de tout le mondee, qu’on soit dans un parti ou pas.
Oui,en effet même si mon soutien au BDP est inébranlable aujourd’hui, je me pose quand-même la question de savoir si l’on peut vaincre son enemi en devoilant publiquement sa tratégie. Le BDP veut dire « BONGO DOIT PARTIR » . Même très malade BONGO ne saurait être sourd au nom de ce partie qui veut à tout prix son départ. Le meeting à Rio ne pouvait qu’être un échec; je ne suis pas surpris du tout. Depuis quand demande-t-on à l’enemi de nous donner l’arme avec lequel on doit l’éliminer ? Dans le cas du BDP il em semble paradoxal de demander l’autorisation d’un meeting à un Gouvernment qui défend BONGO becs et ongles . Le BDP doit poser des actes durs faisant reculer le pouvoir, et lui permettant de garder toute son image d’un partie incorruptible. Ne montrons pas à nos compatriotes que nous marchnos dans un espèce de confusion. Aucun Bongoïste ne pourra permettre un quelconque meeting du BDP au Gabon . Ce n’est certainement pas à cause de l’illégalité de BDP, mais à cause du nom qu’il porte et ce n’est pas difficile à comprendre. J’ai toujours cru personnellement que le BDP avait les moyens de faire bouger le Gabon. Mais je crains fort de constater une marque de confusion et de faiblesse de la part du BDP.
L’opposant Juanus Olympio qui avait fait croire à toute une population Togolaise qu’il avait les armes pour mettre un terme à la présence des Eyadema au pouvoir, est resté silencieux quand Faure est venu au pouvoir. On n’a jamais vu de trace d’une seule arme; resultat tous les jeunes qui soutenaient Olympio se sont vus titrés dessus par l’armé tTogolaise sans pouvoir se défendre. Il y a eu beaucoup de morts et les survivants qui soutenaient Olympio regrettent amèrement aujourd’hui. C’est Faure qui est au Pouvoir. C’est pourquoi je ne comprend toujours pas la strategie du DR MENGARA, même si je soutiens son combat. Il lui suffit de menacer de prendre les armes il verra comment nos frères militaires pourront enfin trouver une faille pour se retourner contre le pouvoir en place. Si cette année le BDP n’a rien fait de concret, alors il faudra se résoudre à voir Ali Ben diriger le pays pour une bonne dizaine d’années au moins. J’aime les personnes pragmatiques et cohérentes; je ne comprends pour le moment pas la démarche du BDP. Je continue tout de même à soutenir ce parti jusqu’en 2012, et j’arrêterai après si un acte fort n’est pas posé. Il ne faut pas compter sur les urnes tant que les Bongo continuerons à exister dans les institutions de notre pays. Que Dieu bénisse le Gabon.