LIBREVILLE (AGP) – Les forces de police et de la gendarmerie ont interdit samedi une manifestation d’un mouvement d’opposition ’’Bongo doit partir’’ (BDP), qui allait tenir un meeting à Rio, pour réclamer la démission du président Omar Bongo Ondimba, hospitalisé en Espagne, a constaté un journaliste de l’AGP sur place.
Les membres de ce mouvement, qui n’existe que sur internet, n’ont pas pu tenir leur meeting, les forces de l’ordre ayant quadrillé ce quartier chaud, lieu très réputé des manifestations de l’opposition.
La gendarmerie et de police ont investi samedi les lieux du meetings et installé des camions militaires sur les terres-plein, et les unités spéciales d’intervention procédaient à des fouilles de voitures sur ce grand carrefour.
Dimanche à 13H locales (12H GMT), gendarmes et policiers avaient à nouveau investi les lieux armés seulement de gourdins et de matraques, a encore constaté un journaliste de l’AGP sur place.
Des tracts circulaient depuis vendredi pour appeler à se rassembler à Rio. Des demandes de couvertures médiatiques dont l’AGP a obtenu copies avaient été envoyées à des médias locaux et internationaux.
Le mouvement réclame dans ces communiqués ’’la démission du président Omar Bongo’’, qualifiant la situation d’urgence en raison de l’’’incapacité physique’’ du chef de l’Etat.
Officiellement selon la présidence de la République gabonaise, le président Bongo est hospitalisé à Quiron, une structure hospitalière privée de Barcelone (Espagne), où il ’’effectue un bilan de santé complet’’.
Le texte affirme que ’’le président n’a subi aucune intervention chirurgicale’’ et qu’’’il est naturellement au fait des questions les plus impératives’’.
Samedi, le Conseil national de la Communication (CNC) du Gabon, réuni en ’’séance plénière extraordinaire’’, a exprimé son indignation quant au traitement de l’information (sur le président Bongo) par les médias français, notamment RFI, LCI, i-telé.
Le CNC a décidé de mettre en demeure Canal Overseas et RFI, leur demandant de ’’respecter scrupuleusement les clauses des conventions qui les lient à l’Etat gabonais’’. Dans ce communiqué lu sur les deux chaînes de télévision publiques (RTG 1 et 2), par Godel Inanga Yendiyika, conseiller membre du CNC, le président de cet organe régulateur de médias, rappelle que ces conventions ’’prévoient le respect de l’ordre public, la sécurité du pays, l’unité nationale, les bonnes moeurs et la dignité des citoyens’’.
Deux journaux privés Ezombolo et le Nganga ont été également suspendus par le CNC qui les accuse de ’’jeter le trouble dans l’opinion en prêtant à des personnalités l’intention d’être candidats à la succession du président de la République’’.
Sans être évoquée officiellement, la succession du président Omar Bongo est au centre des conversations aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, mais aucun membre du pouvoir ne souhaite jusque-là aborder le sujet.
Interrogé jeudi dernier par la télévision publique (RTG 1), l’opposant gabonais Zacharie Myboto indiquait qu’au stade actuel, ’’on ne peut pas encore parler de la vacance du pouvoir’’, avant d’appeler toutefois au respect de la Constitution si la vacance du pouvoir était constatée, faisant allusion à ceux qui s’agitent.
La Constitution gabonaise stipule : ’’en cas de vacance de la présidence de la République, pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle », le président du Sénat est chargé de suppléer le chef de l’Etat.
Alors le président par intérim doit organiser une élection présidentielle ’’30 jours au moins et 45 jours au plus’’ après sa prise de fonction.
La deuxième Chambre du Parlement gabonais est actuellement dirigée par Rose Francine Rogombé, 66 ans, juriste de formation et membre influente du Parti démocratique gabonais (PDG) du président Omar Bongo Ondimba.
JRD/
dites moi les amis ali bongo nest pas fatigue du pouvoir et de la richesse quil a vecus pendant 50 ans pour briguer encore la presidence? mais se quoi cet avarisme et cette gourmandise sauvage bref ne lui donons pas encore cette ocation car ya aussi dautre gabonais qui merite leur chance au lieu du gros porc ali bongo
oui AKA rejoins toi aussi le BDP nouveau pour changer les choses au Gabon. Ali Bongo et Pasaline Bongo sont des gens qui ont du mépris pour les Gabonais, tout comme leur père. J’oserai même dire pire que leur père car cela fait des années qu’il prennent des décisions dans notre pays,et parfois dans le dos de leur dictateur de père.Des décisions qui ont empiré la situation de notre pays. Ils sont plus dangereux que leur père et ils sont entrain de préparer un vrai bain de sang si une resitance leur est opposée pour la prise du pouvoir.
L’argent dont ils servent aujourd’hui appartiens aux Gabonais. Ils ont refusé de soutenir les familles du drames de gabon-express jusqu’aujourd’hui; ils refusent de payer les retraites de nos parents, ils refusent de nous construire des hôptaux pour nous soigner, et des routes pour nous deplacer dignement. Ils ne méritent que mépris.
Je crois que d’ici l’année prochaine nous serons déterminés sur l’avenir de notre pays. Il faut garder espoir.
Demander aux Gabonais d’observer « le respect de l’ordre public, la sécurité du pays, l’unité nationale, les bonnes moeurs et la dignité des citoyens », PENDANT QUE LA FAMILLE BONGO SE LOGE à 3200€ PAR JOUR à BARCELONE, CAVIAR, CHAMPAGNE non compris… ET TOOUT CECI AU FRAIS DE L’ARGENT DE NOTRE PAYS. C’est se FOUTRE vraiment du monde.
OUI C’EST VRAI. LE GABON SE DIRIGE VERS UNE RWANDISATION !
ON NE PEUT PAS SUPPORTER CES SALOPERIES ENCORE TROP LONGTEMPS.
Une famille SE CHOUTE avec l’ARGENT DE TOUT UN PAYS, pendant que d’autre n’ont même pas 500 FRANCS CFA pour se NOURRIR. NON, Là ça SUFFIT !
IL EST TEMPS DE Règler leur compte à CE CLAN-là qui PILLE ET VOLE NOTRE ARGENT à TOUS.
3200€ la CHAMBRE par jour. C’est 2.100.000 (deux millions cent mille francs) F.CFA la chambre par JOUR.
COMMENT POUVONS-NOUS SUPPORTER ça encore longtemps ?