La direction de l’opérateur national de téléphonie, Gabon Télécom et les représentants des syndicats des personnels de cette entreprise de télécommunication se sont retrouvés ce lundi au ministère de la Communication où le ministre Laure Olga Gondjout a entamé des pourparlers en vue d’une sortie de crise. Au regard de la situation actuelle, les agents de Gabon Télécom et la direction traversent une crise depuis quelques temps. Le personnel qui s’insurge depuis un moment dénonce, en effet, le non respect des engagements du repreneur marocain (Maroc Télécom) qui devait, après reprise, investir dans l’entreprise.
Le syndicat a déposé le 11 mai dernier un cahier de charges qui comporte de nombreux point dont le problème lié au conditions de travail et à l’harmonisation des salaires.
« L’investissement de Gabon Télécom et de sa filiale Libertis est de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. Il y a un certain nombre de projets en cours. Nous sommes entrain de faire des efforts pour rattraper le retard que nous avons, aussi bien au niveau du mobile, du fixe que de l’internet de manière à donner une qualité de service appropriée aux clients», a indiqué le directeur général, Mourredine Boulmène.
Aussi, pour ce qui est de la rumeur de la liquidation de la filiale de Gabon Télécom, Libertis, le directeur général souligné que ce n’est qu’une rumeur. Selon lui, « il n y a pas de liquidation de Libertis ».
« Aucune décision n’a été prise. C’est une information qui n’a pas lieu d’être. Au contraire, les actionnaires (la partie gabonaise et Maroc Télécom, ndlr) font des efforts pour augmenter le capitale de la société, il y a donc une volonté réelle pour que les choses s’améliorent », a-t-il dit.
Pour le syndicat, la rencontre avec le ministre de la Communication a permis d’observer une amélioration dans les discussions. « Nous constatons que beaucoup de choses ont évolué, nous devons patienter », a dit le coordonnateur des délégués du personnel, Benoît Bidjo.
Une commission mise en place à cet effet devrait se retrouver dès mardi 26 mai afin de travailler sur l’harmonisation des salaires.