A l’initiative de la communauté estudiantine gabonaise de Rouen (Nord de la France) et de ses environs, une soirée spectacle dénommée « Nuit de la culture gabonaise », consacrée aux arts et traditions du Gabon, a été organisée dans la nuit de mercredi à jeudi à l’amphithéâtre Axerald du campus de Mont Saint-Aignan. Outre la dégustation des mets typiquement gabonais et le défilé de mode, le public qui a fait le déplacement a pu découvrir et apprécier les prestations théâtrales, les chants et danses inspirés du Ndjembè, de l’Ikokou, du Bwiti, du Mvet, du Lingwala et de l’Oriengo.
Ce cérémonial était entrecoupé de clips vidéo de Vickoss et Laurianne Ekondo, roi et princesse du Tandima, de Nicole Amogho, de Prosper Nzé, de Pierre Claver Akendéngué et bien d’autres artistes, transportant les spectateurs à travers sons et images au cœur de la forêt gabonaise.
Aux dires du public, la plus grande sensation a été la montée sur scène de la troupe Reboky Tsumba (astres de la nuit), groupe d’artistes issus de l’ancien et célèbre Cirque de l’Equateur du Gabon, aujourd’hui installés en région parisienne où ils font parler d’eux à travers leurs tournées et de nombreuses distinctions obtenues dans différents festivals et concours en Europe.
Après une entrée douce sous fond des notes musicales de Mungongo (arc sonore ou musical), ils ont enflammé la salle avec leurs ballets, leurs acrobaties et pyramides d’hommes extraordinaires.
« Il faut voir pour croire », s’est exclamée, émerveillée, une spectatrice avant d’ajouter « j’ai eu le souffle complètement coupé ».
La chorale « Cri de paix » qui a ténu à prouver, comme l’a indiqué son maître de chœurs, Julie Mintsa, qu’ « Gabon on sait louer le Seigneur dans toutes les langues », a également fait exploser l’applaudimètre.
Cette soirée spectacle faisait suite à la semaine culturelle, placée sous le thème « Gabon, culture et potentialités », qui s’était déroulée du 7 au 17 avril dernier à la Maison de l’Université, sur le campus de Mont Saint-Aignan.
Période au cours de laquelle une exposition culturelle était consacrée aux arts plastiques, à la couture, aux photographies, à l’histoire, avec en amont et en aval de cette projection des projections vidéos sur le Mvet, les veillées de Bwiti, le Parc de Minkébé et les pygmées Baka qui vivent autour, l’exploitation forestière au Gabons, etc.
Initiatives du Regroupement des Etudiants Gabonais de Rouen (REGAR), ces événements vert-jaune-bleu ont été organisés grâce au soutien du centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de Normandie.
A Libreville, dès ce vendredi 29 mai le ton sera au lancement de la 10ème édition de la fête des cultures qui permet un échange interculturel entre les peuples vivant au Gabon.
Félicitations mes chers, c’est une très bonne initiative. Au moins le Gabon est connu pour autre chose que les détournements, la corruption et biens mal acquis.
Bravo!!!