La Direction générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) a détruit mercredi en banlieue de Libreville, sur la nationale 1, trente (30) tonnes de riz avariés saisie dans une entreprise d’importation. La destruction de ces produits a eu lieu sur la nationale 1 dans un site qui devrait rester secret, selon les responsables de la DGCC, afin d’empêcher les populations environnantes à venir les extirper et se ravitailler.
Ce riz qui a été mouillé à cause des inondations qui ont eu lieu dernièrement dans la zone industrielle d’Owendo (Banlieue sud de Libreville) appartient à une entreprise indienne mondiale, spécialisée dans la vente et la distribution du riz, basée à Singapour, qui a par ailleurs dépêché à Libreville un envoyé spécial, notamment le responsable de la région Afrique centrale pour s’enquérir de la situation.
Le 18 mai dernier, 16 autres tonnes de riz impropres à la consommation avaient été saisies et détruits avant que quelques jours plus tard le nombre de 30 tonnes n’augmente.
La saisie a été faite en présence du procureur de la République, Jean Bedel Moussodou et du directeur général de la Concurrence et de la consommation, Michel Lelaga.
Depuis plusieurs mois, la DGCC procède à des enquêtes dans des entreprises visant à vérifier la qualité des produits dans l’optique de sécuriser les consommateurs.
Pour la directrice de la Consommation, Pepecy Ogouliguendé, ces opérations entrent dans les missions régaliennes de la direction notamment, de prévenir les dégâts pouvant être occasionnés par des produits avariés sur les consommateurs.
Elle, a invité les populations à plus de vigilance avant toute consommation des produits.
« Tout citoyen doit avoir le réflexe de vérifier si les produis achetés sont impropres ou pas à la consommation, en regardant la date d’expiration », a indiqué Mme Ogouliguendé.