Le chargé des programmes du Réseau des Aires Protégés d’Afrique Centrale (RAPAC), Aurélien Mofouma, a déclaré en prélude de l’ouverture de la 2ème édition, qui à lieu à Libreville du 29 au 30 mai qu’« il s’agit d’une journée qui permet de mobiliser toute la communauté sous régionale, voire internationale, sur la problématique de la gestion durable des écosystèmes forestiers et particulièrement celle des aires protégées ». Ainsi, cette deuxième édition est placée sous le thème « le financement des activités de conservation et de développement humain dans et en périphérie des parcs nationaux du Gabon ».

Cette rencontre entre les principaux responsables du secteur du tourisme et des parcs nationaux au Gabon sera aussi l’occasion de « discuter des modalités de mise en place des mécanismes de financement durable au bénéfice des aires protégées, plus particulièrement des parcs nationaux au Gabon », poursuit-il.

« Le financement des parcs nationaux est un processus assez complexe. Selon les normes internationales, on peut considérer que le financement des parcs nationaux nécessite beaucoup d’argent. Si l’on considère qu’il faut cinq-cents (500) dollars par hectare, il va nous falloir quinze (15) millions de Dollars par an. Pour le cas du Gabon: sept milliards cinq-cents millions (7 500 000 000) de Francs CFA par an », a-t-il précisé.

Pendant les deux jours de travail, les participants exposeront autour des acquis financiers du secteur des parcs nationaux gabonais, ainsi que sur les réalisations afférentes.

La réflexion s’étendra également sur la mobilisation des différents mécanismes et organes de financement aptes à sous-tendre les activités du secteur des parcs nationaux gabonais.