Un mouvement d’opposition gabonaise, »Bongo doit partir » (BDP), a appelé jeudi à Libreville le Premier ministre gabonais, Jean Eyéghé Ndong, et son gouvernement à démissionner pour avoir »cautionné volontairement un flou » autour de la maladie du président Omar Bongo Ondimba, actuellement hospitalisé en Espagne.
»Nous disons que le Premier ministre et son gouvernement doivent démissionner pour avoir cautionné volontairement un mensonge, un flou (sur l’état de santé du président Bongo) », a déclaré Edgard Moussavot, l’un des coordinateurs du BDP, lors d’une conférence de presse.
»Ce que le porte-parole de la présidence (Robert Orango Berre, Ndlr) a dit (dans deux communiqués différents) était également un mensonge », a ajouté M. Moussavot, en réponse à une question d’un journaliste sur les communiqués de la présidence, l’un annonçant »le repos pour le veuvage » et l’autre confirmant l’hospitalisation de M. Bongo Ondimba en Espagne.
Selon un communiqué diffusé le 21 mai dernier, le chef de l’Etat gabonais »qui a subi un choc d’une très forte intensité émotionnelle à la suite du décès prématuré de sa jeune épouse au terme d’une longue maladie, a décidé de prendre quelques jours de repos en Espagne ».
Le texte affirme que »le président n’a subi aucune intervention chirurgicale » et qu »’il (le président Bongo) est naturellement au fait des questions les plus impératives ».
Un précédent communiqué de la présidence gabonaise diffusé le 6 mai expliquait que le président Bongo avait décidé de »suspendre momentanément ses activités » pour se ressourcer dans le repos » à Franceville, province dont il est originaire au sud-est, après avoir perdu son épouse, une »épreuve particulièrement difficile ».
»Attention, les Gabonais sont inquiets, on nous a dit la même chose avec l’épouse du chef de l’Etat (décédée le 14 mars à Rabat, au Maroc) », a dit M. Moussavot. »On ne doit pas se confondre avec des expressions du genre le +président a fait un bilan et il se repose+ ». Quel est le type d’examen qu’on ne peut faire à Libreville ? Où il (Bongo) est ? », s’est interrogé M. Moussavot, un des coordinateurs de ce mouvement qui n’existe depuis cinq ans que sur internet et qui n’a »pas d’existence légale, ni de personnalité juridique », selon le ministre de l’Intérieur André Mba Obame.
Officiellement selon Libreville, le président Bongo Ondimba, qui n’était plus apparu en public depuis le début du mois de mai, est hospitalisé à Quiron, une structure hospitalière privée de Barcelone (Espagne), où il »effectue un bilan de santé complet ».
Le journal espagnol catalan La Vanguardia, citant le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, alors en voyage à Sarajevo (ville espagnole), écrivait jeudi dernier que M. Bongo allait »très mal » et qu’il souffrirait d’une »grave tumeur ».
Réuni samedi en »séance plénière extraordinaire », le Conseil national de la Communication (CNC) du Gabon, a exprimé son indignation quant au traitement de l’information (sur le président Bongo Ondimba) par les médias français, notamment RFI, LCI, i-telé.
Deux journaux privés, Ezombolo et le Nganga, qui paraissent au Gabon, ont été également suspendus par le CNC, qui les accuse de »jeter le trouble dans l’opinion en prêtant à des personnalités l’intention d’être candidats à la succession du président de la République ».
je vis depuis 6ans à Dakar,et à chaque fois que je discute avec des intellectuels senegalais,j’ai un sentiment de haine,honte.
comment ai je pu naître dans un pays de merde,constitué de personnes écervélées.il est mort le président,mais la gangrène y demeure,seul le peuple peut élire démocratique le futur président.qu’adviendra til si ce même peuple accepte de faire perdurer ce même régime?je n’y crois plus le changement au Gabon,il ne me reste plus qu’à changer de nationalité.
gouvernement de lèche cul,peuple idiot,pays pauvre quelle honte!
S’il arrive à Mba Aubame de lire la constitution dont il est l’un des garants,il saurait que la légalité d’une association n’est pas seulement due à son acceptation du bongoïsme.
Qui est plus gabonais que qui? les associations qui s’étaient crées tous azimut après la plainte contre Omar Bongo pour soutenir leur « papa accusé à tord d’avoir détourné le deniers publics » ont-elles plus de légalité que le BDP qui existe depuis 1998?
En tout cas on sent un bon vent de panique dans la sphère du pouvoir au Gabon, au point même de suspendre les pauvres journaux privés pour avoir parlé de qui on sait….pardon ohhhh, je ne dis pas le nom ohhhh, sinon on va aussi me suspendre le souffle de vie.
Tout ce que j’espère c’est que vous aurez au moins l’amabilité d’éviter que le peuple qui a déjà tant souffert, souffre encore de vos conflits de succession.
messieurs les journalistes, faites votre boulot. le BDP a plus de 5ans d’excistance, 10ans plus exactement je crois…
oufff ces journaleux.