Des procédures et des mécanismes de mise en aménagement des petits permis forestiers ont été expliqués lundi aux participants d’un séminaire de sensibilisation et d’information sur le projet d’aménagement des petits permis forestiers gabonais (PAPPFG), rapporte le correspondant local de l’AGP.
Selon l’un des animateurs de cet atelier, responsable du bureau vulcanisateur, sensibilisation et formation, Paulin Moussila, cette campagne consiste à expliquer le projet qui a pour objectif d’encourager les Gabonais détenteurs des petits permis à se regrouper et former une concession forestière sous aménagement durable (CFAD), sur une superficie minimum de 50.000 hectares.
»Le gouvernement a décidé de supprimer les coupes familiales à cause des difficultés qu’avaient les gabonais à bénéficier considérablement des retombées de leurs produits, aussi a-t-il mis en place ce projet avec l’appui financier de l’agence française de développement (AFD) et du fond français de l’environnement mondial (FFEM) pour les aider à exploiter de manière durable et responsable les essences de nos forêts », a-t-il expliqué ».
Le projet, piloté par des experts gabonais, consiste donc à aider tout gabonais détenteur d’un permis forestier à le mettre sous aménagement durable avec le concours de l’Etat gabonais, conformément à la loi de 2001.
Les trois experts animateurs de l’atelier, Paulin Moussila et les deux homologues respectifs des bureaux de l’aménagement forestier et de la gestion durable, Régis Bibang et Christian Ndjengui ont, tour à tour, exposé à la soixantaine de séminaristes les différentes étapes de mise en oeuvre, qui vont de l’enregistrement à la convention définitive, en passant par le regroupement, l’entente entre les titulaires, l’entente entre le projet et le regroupement, la convention provisoire d’aménagement exploitation et transformation (CPAET).
Le but visé était de voir les gabonais détenteurs des petits permis aménager sur une superficie de 2,5 millions d’ha de forêt productive, alors que le coût disponible pour les 5 ans à venir est de 12 milliards, prêt de l’AFD.
La sensibilisation dont Koulamoutou a constitué la dernière étape. La prochaine sensibilisation portera sur l’administration forestière avec pour modules le suivi et le contrôle des plans d’aménagement forestier.