Le Premier ministre gabonais, Jean Eyéghé Ndong, sera de nouveau auditionné ce mardi après-midi au palais Léon Mba (siège de l’Assemblée nationale à Libreville) par les députés sur l’entretien routier et le système des vidéosurveillances, selon une source officielle.
Le Premier ministre devra justifier la mise en place du système de la vidéosurveillance dans les rues de Libreville. Depuis quelques mois, des postes de contrôle ont été installés dans des carrefours réputés chauds de Libreville et Port-Gentil sans qu’aucune loi ne soit votée et sans que les populations se soient au préalable informées.
Plusieurs habitants de ces deux villes estiment qu’il était judicieux pour le gouvernement d’informer d’abord les gabonais sur la mise en place de ce dispositif, tout en expliquant les dispositions légales et réglementaires qui lui auraient permis d’installer ces caméras.
Les questions liées aux routes, qui sont soient défoncées ou pas du tout entretenues sur toute l’étendue du territoire national, montrent la détermination des députéq à ne rien lâcher sur ce dossier très sensible. Il semble que rien ne bouge dans ce secteur malgré les sorties des autorités pour rassurer les populations.
Mardi dernier, M. Eyéghé Ndong avait été déjà entendu sur un certain nombre de question engageant le gouvernement notamment sur les délestages répétés des services de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), la co-organisation en 2012 de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) par le Gabon et la Guinée Equatoriale, etc.
Lors de cet exercice, le Premier ministre avait estimé que malgré le temps qui reste au Gabon avant cet évènement, le gouvernement tient à ce que la CAN se déroule dans ces deux pays.
Au Gabon, quelques projets prioritaires ont été ciblés. Il s’agit, entre autres, de la construction d’un nouveau stade à Libreville, de la réfection du stade omnisport Omar Bongo Ondimba de Libreville, le plus grand stade du Gabon avec 35.000 places. Mais depuis, aucun coup de pelle n’a jamais encore été donné à deux ans et demi de l’échéance.
Très consulté, le Premier ministre a obtenu au forceps, il y a une semaine, de la part de certains syndicats – peu représentatifs –un accord sur l’accalmie sociale pendant 30 mois.
M. Eyéghé Ndong devra s’en sortir, sans surprise, comme à son habitude devant une Assemblée nationale gabonaise largement dominée par la majorité présidentielle, face à une opposition quasiment inexistante à l’hémicycle de la deuxième Chambre du Parlement.
ca caffouille comme dab du bricolage voila ce qui vas ce passer