La déléguée nationale du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Angélique Ngoma, par ailleurs, ministre gabonais de la Femme ( ), a procédé à Libreville, à l’ouverture des travaux d’un atelier sous le thème : »La militante pédégiste et l’éthique », a constaté sur place un journaliste de l’AGP.
L’objectif de cet atelier était de donner aux militantes du PDG, une ligne de conduite cohérente, allant du respect de la hiérarchie, à la maîtrise du rôle qui est le sien au sein de cette formation politique.
Mme Ngoma a défini la notion d’éthique comme un certain nombre de règles liées à la morale et permettant aux individus de se conformer aux règles relatives à la vie auxquelles on se soumet.
L’éthique, a-t-elle ajouté, est cette exigence libre et individuelle de réalisation des valeurs, lesquelles, pour le PDG sont contenues dans la Charte des valeurs adoptées au cours du 8ème Congrès, dit de la »Refondation ».
»Compte tenu du rôle que la militante est appelée à jouer au sein du Parti, elle se doit d’avoir une bonne conduite, de se faire respecter de façon à engendrer le respect, la confiance et l’admiration de la hiérarchie », a recommandé Mme Ngoma aux femmes »pédégistes ».
Selon elle, les comportements déviationnistes souvent observés dans les rangs du PDG doivent les pousser à la réflexion, rappelant aux femmes qu’elles sont une grande formation politique qui prône le dialogue, la Tolérance et la Paix.
Pour le représentant du Secrétaire général du PDG, Emmanuel Nze Bekalé, chargé des élections au sein de cette formation politique, les femmes du PDG ont pris une initiative louable en organisant cet atelier qui leur permettra de mettre en exergue, la notion de discipline qui a été largement débattue lors du 8ème Congrès de leur formation politique.
Le 9ème Congrès du PDG, tenu à Libreville du 19 au 21 septembre 2008, a réaffirmé de façon »implacable », l’importance de la discipline. L’espoir suscité comme l’a souligné Mme Ngoma à l’ouverture des travaux dudit séminaire qui s’est achevé samedi dernier, était de voir les militants du PDG parler un »même langage ».
