Le Premier ministre gabonais, Jean Eyéghé Ndong, a de nouveau été auditionné, le 2 juin dernier, à l’Assemblée nationale. Il a été question cette fois de l’entretien routier, de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et surtout du système de la vidéo-surveillance en cours d’installation au Gabon et du passeport biométrique. Les violations constatées dans ces deux derniers domaines ont valu au gouvernement le qualificatif de « dangereux ».
Le Premier ministre gabonais Jean Eyéghé Ndong, a de nouveau été interpellé à l’Assemblée nationale le 2 juin dernier. Accompagné des membres du gouvernement concernés par l’interpellation, il a répondu aux interrogations concernant la mise en place du système de la vidéo-surveillance dans les rues de Libreville, Port-Gentil et Franceville. Il s’est, d’autre part, expliqué sur l’instauration du passeport biométrique alors que les dispositions législatives y relatives n’ont pas été adoptées au Gabon.
Depuis quelques temps, en effet, des caméras de surveillance ont été installées dans les rues de Libreville et Port-Gentil et Franceville sans que le ministre de l’Intérieur n’ait jugé utile d’informer les Gabonais, encore moins de se conformer à la mise en place préalable d’une loi à ce sujet. De même, l’introduction du passeport biométrique a été faite sans qu’elle le soit sur la base d’une loi comme le prévoit la Constitution.
Pour le député Jules Aristide Ogouliguéndé, cette manière peu cavalière du gouvernement est une violation flagrante de la Constitution. Il a d’ailleurs qualifié sans détour le gouvernement d’un «gouvernement dangereux ». Sans doute parce que ni la collecte, ni l’utilisation des données sensibles recueillies par des entreprises privées et étrangères ne sont protégées par une loi.
Le député a demandé au gouvernement de réparer ces violations en adoptant des lois pour donner un cachet de légalité à ces actes pris sans aucune base juridique. Il a également estimé que les contrats qui lient le gouvernement et les sociétés chargées de ces opérations soient annulés, parce qu’ils sont déjà frappés de nullité.
Pour Eyéghé Ndong, l’adoption du passeport biométrique sans adoption préalable d’un cadre juridique a été justifié par le besoin urgent du pays de se conformer aux nouvelles normes internationales de sécurité exigées par des organismes supranationaux dont le Gabon est membre.
De même, il a justifié l’installation des caméras de surveillance par les « exigences de sécurité publique.» Le Premier ministre gabonais, qui a reconnu que de nouvelles lois s’imposent pour la mise en place de ces nouveautés, a rappelé que l’Assemblée nationale avait déjà, le 4 mai dernier, examiné la proposition de loi concernant la protection des personnes physiques quant au traitement des données à caractère personnel.
De même, avec la saison des pluies actuellement en prolongation, l’état des routes et des voiries urbaines des villes gabonaises a atteint un niveau de détérioration très avancé. Tout comme, on constate de longues files d’attente autour des agences de la SEEG et de nombreuses défectuosités au niveau de ses services.
Jean Eyéghé Ndong a laissé Flavien Nziengui-Nzoundou et à Franck Emmanuel Issozet-Ngondet, respectivement ministre des Travaux publics et ministre de l’Energie, des ressources hydrauliques de répondre aux préoccupations relatives au programme d’entretien routier et de la qualité de la Société d’Eau et d’Energie du Gabon.
Interrogé sur la dégradation du réseau routier, Flavien Nziengui-Nzoundou, s’est défendu en faisant l’état des lieux et en annonçant le programme de son département pour l’année en cours sans vraiment convaincre.
Franck Emmanuel Issoze-Ngondet a presque répété son plaidoyer du mardi 26 mai dernier pour répondre à de nouvelles questions sur la SEEG, sans apporter des clarifications pertinentes sur la manière dont son département compte pour améliorer la qualité de service de la SEEG.
Le gouvernement devrait à nouveau être interpellé à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. Cette série d’interpellations intervient alors que le cabinet Jean Eyéghé Ndong, confronté à un front social en effervescence vient d’obtenir une trêve de 30 mois que les principaux syndicats du pays n’ont pas signé et dont certains se rétractent après l’avoir signé. En cas de surchauffe sociale, les arguments du gouvernement ne vaudront que ce que vaut la qualité de ses services.
Chers compatriotes,
Si la mise en place des videos cameras de surveillance dans nos trois villes principales(Libreville, Port-Gentil et Franceville),
les meetings secrets d’Ali Bongo et Mba Obame, la flagrante vacance de pouvoir, ect… ne sont pas des preuves d’un eventuel coup d’etat, quels autres preuves voulez-vous? Bon sang, Gabonais et Gabonaises, mais reveillez-vous!!!!!Bongo et sa clique sont en train d’hypotheque notre pays sous nos yeux! Ils nous prennent vraiment pour des imbeciles!!!! Reveillons-nous chers freres et soeurs, ne laissons pas ces imposteurs continuer ce pillage! Bongo a musele le peuple pendant presque 42 ans, ne laissons pas le Biafrais de son fils adoptif continuer l’oeuvre demoniaque du pere!!!!
Depuis Kalakala!