Selon la liste publiée par la compagnie Air France, un ressortissant gabonais figurait parmi les passagers du vol AF 447 qui a disparu au large des côtes brésiliennes dans la nuit du 31 mai au 1er juin dernier. L’identité des 228 personnes n’a pas encore été divulguée par la compagnie aérienne française, alors que les premiers débris de l’avion viendraient d’être retrouvés.
La compagnie aérienne française Air France vient de publier la liste des passagers à bord de l’Airbus A330 qui assurait le vol AF 447 entre Rio de Janeiro et Paris, disparu au large des côtes brésiliennes dans la nuit du 31 mai au 1er juin dernier.
Selon cette liste, un Gabonais figurait parmi les passagers de ce vol, alors qu’on accorde peu de chances de retrouver des survivants.
216 passagers étaient à bord de cet avion, dont 1 nouveau né, 7 enfants, 82 femmes, 126 hommes et les 12 membres d’équipage. La majorité des passagers étaient des Brésiliens et des Français, respectivement 58 et 61.
Au total, des ressortissants de 32 pays étaient à bord du vol, dont 26 Allemands, 9 Chinois, 9 Italiens, 6 Suisses, 5 Britanniques, 5 Libanais, 4 Hongrois, 3 Slovaques, 3 Irlandais, 3 Norvégiens, 2 Espagnols, 2 Américains, 2 Marocains, 2 Polonais, 1 Sud africain, 1 Argentin, 1 Autrichien, 1 Belge, 1 Canadien, 1 Croate, 1 Danois, 1 Estonien, 1 Philippin, 1 Gabonais, 1 Néerlandais, 1 Islandais, 1 Roumain, 1 Russe, 1 Suédois et 1 Turc.
L’Etat major français a affirmé le 3 juin dernier que des débris qui pourraient être ceux de l’Airbus A330 ont été découverts par des avions dépêchés sur les lieux du drame.
Une opération navale a commencé pour récupérer ces débris, repérés à environ 650 km au Nord-Est de l’archipel brésilien de Fernando de Noronha, afin qu’ils puissent être analysés. Selon l’Etat major français, il faudra qu’un numéro de série récupéré sur des débris soit identifié par Air France ou Airbus pour s’assurer qu’il s’agit bien du vol AF447.
Il a toutefois estimé que la nature de ces débris, leur densité, leur position, montraient qu’ils provenaient sans doute de cet avion.
Il a également souligné que lorsque la position de l’avion au moment du crash aura été déterminée, il sera possible de rechercher les boîtes noires sous l’eau. Cette troisième phase de l’opération pourrait commencer d’ici une semaine, a-t-il avancé.