Rose Francine Rogombé, 66 ans, désignée mardi présidente du Gabon par intérim, a prêté serment mercredi devant les autorités, deux jours après l’annonce officielle du décès du chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba.
« Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d’assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l’Etat de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge et d’être juste envers tous », a déclaré Mme Rogombé, née Etomba, ex-présidente du Sénat.
« Je le jure », a-t-elle ajouté peu avant 11H30 (10H30 GMT), main droite levée, main gauche sur la Constitution.
« Le collège vous donne acte de votre serment, vous renvoie à l’exercice de vos fonctions, vous adresses ses chaleureuses félicitations », lui a répondu la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, qui avait fait observer auparavant une minute de silence en mémoire de M. Bongo.
Le décès d’Omar Bongo Ondimba, 73 ans dont 41 au pouvoir, a été annoncé lundi à Barcelone (Espagne) par le Premier ministre gabonais. La dépouille du défunt doit être rapatriée jeudi, avant des obsèques nationales jusqu’au 18 juin, date de l’inhumation de M. Bongo à Franceville (est), sa région natale, selon un programme officiel publié mercredi.
La cérémonie de prestation de serment s’est déroulée en présence des députés, sénateurs, du Premier ministre et de son gouvernement et de diplomates en poste à Libreville, dans la salle de conférences de la Cité de la Démocratie.
C’est dans cette même salle que le président Bongo, réélu pour sept ans lors d’un scrutin présidentiel organisé en novembre 2005, avait été investi le 19 janvier 2006, selon la presse locale.
Mardi, la Cour constitutionnelle avait confié les fonctions de chef de l’Etat par intérim à Mme Rogombé, après avoir constaté la vacance du pouvoir à la suite du décès de M. Bongo.
Mme Rogombé aura tous les pouvoirs du président de la République élu à quelques exceptions près: elle ne peut organiser de référendum et ne peut dissoudre l’Assemblée, a rappelé la Cour constitutionnelle.
Née le 20 septembre 1942 à Lambaréné (240 km au sud-est de Libreville), la présidente gabonaise par intérim a été secrétaire d’Etat à la Promotion de la Femme et des Droits humains dans des gouvernements dirigés par Léon Mebiame, qui fut Premier ministre pendant 15 ans (1975-1990).
Juriste de formation et membre du Parti démocratique gabonais (PDG, fondé par M. Bongo), Rose Francine Rogombé avait été élue le 16 février présidente du Sénat pour six ans, devenant la première femme à diriger une institution parlementaire au Gabon.
Elle siégeait pour la première fois au Sénat, où elle a fait son entrée à l’issue des élections sénatoriales organisées le 18 janvier et largement remportées par le PDG (75 sénateurs sur 102).
Oui je suis tout a fait d’accord avec ceux qui trouvent que l’on ne peut faire du nouveau avec du vieux. Tous les caciques du PDG doivent disparaître, et notamment Mme MBORANTSO,l’autre veuve de Bongo; il faut que ces gens là laissent la place aux nouvelles générations. Ils sont responsables de la situation actuelle de notre pays.Je crois qu’ils ne cederont pas s’il n’y a pas une opposition dure. c’est plus fort q’eux; être privés de tous les avantages qu’ils ont eu avec Bongo, ce sera inadmissible pour eux.
Que Dieu Bénisse notre pays.
Pour commenecr,j’invite mes frères à la vigilance,à nous unir,au delà de nos conceptions partisances ou tribales pour « en finir » le plus vite possible, avec le PDG, le népotisme,le tribalisme,l’insjutice sociale…
Je vais du même avis que Monsieur emane etole…Madmae Mboranstou, est à la cour constitutionnelle depuis des années…C’est bien cette demoiselle qui a confirmé l’élection présidentielle à un tour (pour raisons économiques), c’est elle qui a infirmé la tricherie du despote feu O.B contre Mba Abess ou contre Mamboundou…
Pour voir son incompétence,j’invite certains à aller sur les vidéos de l’upg par exemple…
J’exige sur les futurs candidats aux élections présidentielles quittent le gougervenement pour justice et impartialité,que les critères d’éligibilité et de cadidature soient connus le plus rapidement,que l’élection se fasse en deux tours,;u’une commission où va s joinre la socitété,les différents partis politiques afin d’assurer la bonne organisation des élections…
Pour 237online.com ,en plus de rejeter une proposition,essayer de donner de bons arguments…la communauté nationale et interationale sait très bien que le défun étit un dictateur,que le Gabon était très mal géré…et que comme vous parlez de CEMAC,vous savez donc que des indicateurs macroéconomiques peuvent justifier à suffisance mes propos…
Enfin,l’afrique Centrale,bien qu’une région riche,nous n’avons pas pu faire bénéficier nos économies de ce dynamisme…donc de l’humilité et de la clairevoyance…
D’où l’importance,d’avoir un gabon propère,avec de moyens de transports et communications fiable,avec des échanges commerciaux plus conséquents,avec des échaneges éducatifs,culturelles, plus réguliers et ds avancées structurelles meilleures
Pas du tout sérieux Monsieur Emane! nous tous nous connaissons la légitimité constitutionnel de Madame mborantsuo et le monde entier aussi d’ailleurs. Arrêtons la polémique et regardons dans la même direction pour le seul bonheur de l’Afrique et de la zone CEMAC
Mais non Monsieur Emane Etole! nous tous à travers le monde nous savons quel est sa légitimité. Comment aimé vous créer la polémique en tout temps ainsi? C’est pas du tout sérieux!
Il est temps de rentrer au Gabon c’est pas à distance qu’on aspire à la présidence de la Rep.
Le cas du gabon c’est toute la bouche qui est pourri pas une dent.
Le prochain dentiste aura du fil à retordre…Je ne souhait pas être à sa place sachant que même si tu soigne uune dent , elle s’infecte facilement aux contacts des autres à moins remet des dents en silicone…
dentiste=celui qui change les choses
Cordialement
madame mborantsuo ne merite pas de diriger cette ceremonie car elle manque de legitimité constitutionnelle. elle ne devrait plus etre a la tete de cette institution. si les gabonais ne le disent pas haut et fort ne nous attendons pas un changement. il faut commencer par respecter la constitution a tous les niveaux et pas faire de la mascarade.