La première chaîne de Radio télévision gabonaise (RTG1) dans son journal de 20 heures, largement consacré au décès, la veille, du président Bongo Ondimba, a livré une série d’hypothèses pouvant conduire à une prolongation de la transition effective ce mercredi matin avec la prestation de serment de Rose Francine Rogombé comme président de la République par intérim, selon les dispositions constitutionnelles.Texte intégral :
« Comme le prouvent les dispositions de l’article 13 de la Constitution de la République, le respect de la légalité est donc en marche. Le gouvernement de la République réuni en session spéciale ce matin sous la présidence du vice-premier ministre, Georgette Koko, assurant l’intérim du Premier ministre a formulé la saisine de la Cour Constitutionnelle que Jean Eyéghé Ndong Premier ministre chef du gouvernement a déposé lui même cet après –midi à la Cour Constitutionnelle.
La haute juridiction vient donc de rendre la décision N°031/CC relative à la constatation de la vacance de la Présidence de la République. Mme Rose Francine Rogombé, Président du Sénat va se décharger momentanément de cette décharge pour assumer celle de Président de la République et conformément à l’article 12 de la Loi fondamentale, elle prête serment vous venez de l’entendre ce mercredi 10 juin à la cité de la démocratie en présence des députés des sénateurs et des membres de la Cour constitutionnel selon toujours cet article 12.
Que faut-il comprendre par ce jeu constitutionnel?
La vacance de la Présidence de la République pour cause de décès constaté par la Cour constitutionnelle, Mme Rose Francine Rogombé assure l’intérim du Président de la République, Léonard Andjembé premier vice-président du Sénat devient Président du Sénat par intérim et les fonctions du vice Président de la République, son Excellence Didjob Divungi Di Dinge cessent dès ce jour.
Le scrutin pour l’élection du nouveau Président a lieu 30 jours au moins et 45 jours au plus tard après l’ouverture de la vacance du pouvoir et pour le cas d’espèce, l’élection Présidentielle aurait lieu le 9 juillet 2009 au plus tôt ou alors au plus tard le 24 juillet de cette année.
Cependant, il y a un petit éclairage à la lumière d’un alinéa de l’article 13 qui dispose que : « ce délai peut être prorogé en cas de force majeure dûment constaté par la Cour Constitutionnelle ».
L’organisation d’une élection Présidentielle nécessitant d’énormes moyens matériels et financiers, question: le Gabon pourrait-il tenir ses délais constitutionnels ?
Surtout qu’en cette année de crise, le budget de l’Etat n’ayant pas prévu cette consultation pour cette année. Les élections présidentielles initiales étant prévues en 2012.
Ce volet pouvant donc constituer un cas de force majeure, la Cour Constitutionnelle serait amenée à proroger cette période transitoire, le temps que toutes les conditions soient réunies. Ce ne sont là que des hypothèses.
L’essentiel étant que la classe politique fasse montre de sa maturité habituelle puisée d’un modèle gabonais impulsé par Hadj Omar Bongo Ondimba.
Toutes les façons, aux premières réactions recueillies, tous les leaders s’accordent sur le respect des dispositions constitutionnelles. Il n’en serait être autrement, la démocratie consensuelle ayant fait ses preuves dans notre pays.
La classe politique devrait donc prendre date avec l’histoire pour démontrer à la face du monde que l’alternance au Gabon se fera dans les règles de l’art, c’est-à-dire, sans haine ».
Il est difficile pour l’opposition de remporter l’élection car 90 % des élites gabonaises sont avili, faisandé. Tous les profiteurs, sangsues, paresseux du pays battront inévitablement campagne pour le PDG , ou pour leurs parents ministres, hauts dignitaires.
Beaucoup de gabonais ont très peu d’amour pour leurs pays. De plus les gabonais vivent sous la peur d’une guerre civile. Monsieur ObO a toujours faire croire au Gabonais qu’il était l’auteur de la paix au Gabon, il a su jouer avec la psychologie des gabonais. L’arme des dictateurs a toujours été de maintenir le peuple dans la terreur.
De ce fait beaucoup de gabonais préfèrent la médiocrité que le changement.
Pour que l’opposition gagne il va falloir ramener la stratégie de 1993 qui consistait a émietter l’électorat du PDG, avec plusieurs poids politiques et a presenter un seul candidat au second tour.
Dans l’état actuel il y très peu de poids politiques dans l’opposition pour qu’elle remporte une élection facilement. Alors il va falloir contacter les opposants passés dans la majorité. Bien qu’étant passé dans la majorité certain de ses ses personnes ont gardées leurs convictions je citerais LEMBOUMBA LEPANDOU, MBA ABESSOLO, KOMBILA ,NDAOT et Bongo le savait. Aussi il faut contacter officieusement , Mboumbou Myakou l’expert des élections qui n’aimait pas la politique de Bongo.
Cette stratégie vise a réduire les chances du PDG qui est une machine huilée, qui à tous les leviers de commandement pour manipuler une élection. IL FAUT aller toucher même au cœur du système.
Mba Abessolo n’a jamais pardonné Eyeghe pour ses vacheries. Mba Abessolo sera une force pour l’opposition dans l’Estuaire bien que décriée il n’a jamais aime la politique de Bongo. Tout le monde sait que l’élection se jouera dans l’estuaire ou est concentré le 2/3 des gabonais.
Lembounba Lepandou dans le Haut Ogouée.
Ceux qui évoque une possible candidature Ping, ne vous inquiéter pas pour lui même dans son propre village il aura que quelques voix. Les gens lui reprocheraient d’être trop pingre.
Quant a Mamboundou et Myboto qu ‘ils ne se surestime pas, l’élection n’est pas encore gagné. Ils ne peuvent pas gagner une élection seul Gabon sans ses calibres politiques. Obama a eu l’élection pas parce qu’il parlait bien mais parce qu’il a eu l’appui de certaines personnalités.
Le PDG a su bien verrouiller le système.
Il est important aussi de faire la place a la société civile , contacter Ona Essangui , Mpigat, Mintsa et ses pairs.Il faut faire place aux nouvelles intelligences, jeune cadre et nouvelle génération. Il faut utiliser tout pour faire basculer le régime.
Mamboundou et Myboto doivent montrer qu’ils sont non seulement capables de grands discours mais aussi de resserrer les troupes de l’opposition et de railler la majorité de gabonais de droite de centre ou de de gauche
Chère Frères et Soeurs,
Vigilance !!!
Il faudra espérer qu’il y’ait des élections libres et transparentes. Pour celà, il faudra une mobilisation,un engouement…
Sachez déjà que l’élection se fait actuellement sur un tour, pour un septenat(et non un quinquenat);les fichiers d’électeurs ne sont pas actualisés,on compte plus de deux millions d’électeurs…Autant dire qu’il va falloir nettoyer,rompre avec la magouille et faire pression,de manière nationale ou inernationale,par tous les moyens…
Pour ceux qui se sont battus pour notre pays,pour ceux qui sont mort avant et après l’indépendance de pays pour l’écloision et le bien-être de tous les gabonais…POur le respect de leur mémoire,pour l’avenir de nos enfants,pour le bien^-être de notre génération….LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER
Unissons nous pour un « GABON MEILLEUR »…Que l’on soit du Nord,du Sud,de l’ESt,de l’OUEST, de l’ETRANGER,de tous bords politiques,combattons la monarchie,la dynastie,le tribalisme,le BOngoland qu’ils veulent créer.
GABON D’ABORD
Félicitations à toutes les gabonaises et à tous les Gabonais pour cet esprit consensuel dans la gestion de la continuité républicaine.Elle témoigne aussi de la volonté de perpétuer une originalité gabonaise caractérisée par la recherche multiforme d’un Gabon,havre de paix,de sécurité,de prospérité et de bien être pour tout le monde:Gabonaises et gabonais; frères et soeurs africains et africain-américains;amies et amis européens,américains,asiatiques et de l’océanie.
Cette culture de l’amour,nous la retiendrons à l’actif de notre défunt Président Bongo dans son rayonnement national et international.Elle est à pérenniser mais aussi à réaffirmer au plan intérieur.
Il s’agit là de l’esquisse d’une vision de notre pays indubitablement gage d’une viabilité durable car fondée sur le respect de l’homme et de son environnement.
Et comme noyau de cette vision,il ya « le sens de la sincérité » dans ses approches privées et publiques.Le concept est en fait au centre de la bonne gouvernance tant invoquée pour le gabon dans ses cinq dimensions démocratique,administrative,économique,sociale et cuturelle,piliers du nouveau départ national.
VIVE LE GABON,VIVE LA REPUBLIQUE