Le président français avait salué un ami fidèle de la France et une haute figure de l’Afrique après la mort lundi d’Omar Bongo et exprimé beaucoup de « tristesse et d’émotion ».
« La France, fidèle à sa longue relation d’amitié, demeure, dans cette épreuve, aux cotés du Gabon, de ses institutions et de son peuple », écrivait-il.
La mort d’Omar Bongo, survenue à Barcelone à l’âge de 73 ans après 41 ans au pouvoir, a relancé en France le débat sur la « Françafrique », les relations des hommes politiques français avec les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest, notamment les accusations de financement occulte.
L’ex-président Valéry Giscard d’Estaing a mis les pieds dans le plat mardi en affirmant que le président gabonais avait financé en 1981 la campagne présidentielle de Jacques Chirac, qui se présentait contre lui au premier tour.
Les propos de Valery Giscard d’Estaing sont « dénués de tout fondement », a dit Jacques Chirac en réaction aux accusations de son prédécesseur à l’Elysée.
Nicolas Sarkozy, qui avait promis pendant sa campagne électorale de rompre avec les pratiques anciennes, a finalement changé d’affectation le secrétaire d’Etat à la Coopération Jean-Marie Bockel, qui annonçait vouloir « signer l’acte de décès de la Françafrique ».
Le Gabon fut l’une des étapes du premier voyage de Nicolas Sarkozy en Afrique, en juillet 2007.
Emmanuel Jarry et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse