Plusieurs médias internationaux, venant de divers pays étrangers pour la couverture médiatique des obsèques du défunt président de la République gabonaise, Omar Bongo Ondimba, décédé lundi dernier à Barcelone en Espagne, se signalent sur tous les fronts de l’actualité depuis leur arrivée à Libreville. Une dizaine de ces médias (TV, presse écrite, presse en ligne, radio) sont déjà à Libreville. Il s’agit notamment du journal le Monde, France 24, RFI, AFP, TF1, le FIGARO, le Journal du dimanche, Associated – press, Jeune Afrique, Reuters TV entre autres.
Selon des sources sûres, d’autres médias seraient attendus à Libreville, la capitale gabonaise, qui n’avait plus mobilisé autant d’organes de presse depuis 2005, lors de la cérémonie d’investiture du défunt Président de la République, au sortir des élections présidentielles.
Depuis jeudi à l’aéroport international Léon Mba, lors de l’arrivée de la dépouille, en passant par les hommages au palais présidentiel, ou encore ce vendredi au cours du premier Conseil des ministres présidé par le président par intérim, Rose Francine Rogombé, les médias, aidés dans leur travail par le ministère de la Communication, couvrent sans restriction l’ensemble des évènements post décès.
Ce vendredi matin, ils étaient encore nombreux à questionner les membres du gouvernement, notamment le Premier Ministre et surtout le ministre de la Défense nationale, Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président, à qui ils ont eu la latitude de poser de nombreuses questions.
La collaboration entre la presse internationale et la nationale ne souffrirait d’aucun mot, selon Yves Laurent Ngoma, correspondant de RFI basé à Libreville.
« Le ministère de la Communication a pris toutes les dispositions nécessaires pour faciliter le travail de la presse », a révélé un cadre dudit ministère.
Un avion aurait même été apprêté pour le déplacement de la presse vers Franceville (province du Haut – Ogooué, Sud – est) où aura lieu la deuxième partie des obsèques, avant l’inhumation de la dépouille dans l’ « intimité ».