Publication révélatrice de Associated Press (USA) sur l’ancien chef hérédictaire du Haut-Ogoue.Des chiffres,pas exhaustifs mais qui parlent d’eux-mêmes.
Soixante-six (66) comptes bancaires au total,éparpillés sur les 5 continents,la plupart en France.Le villageois de président possède 45 maisons de luxe en France dont 14 dans les quartiers huppés de Paris et 11 sur la Côte d’Azur,au Sud-Est de l’Exagone.Le parc automobile privé de la famille présidentielle est riche de 19 voitures de grosses cylindrées,y compris 2 Bukatti,au prix faramineux de 1 million et ½ de dollars américains pièce et une limousine pour Madame Edith Bongo d’une valeur de $450 000. La majeure partie du Gabon est restée une jungle innaccessible faute de routes après 42 ans de règne de Bongo.Près de 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Son accession à la magistrature suprême avait coincidé,quelques années plutard,avec le boom pétrolier de 70.Et quand les pétro-dollars pleuvaient sur Libreville, Papa Bongo n’avait pas trouver mieux à faire que de construire en bordure d’océan un palais présidentiel avec 52 villas y attenantes.Coup de l’opération,800 millions de dollars.Le prétexte est simple: “un président ne peut pas dormir à la belle étoile”.
En 1999,un Comité du Sénat américain ouvre des investigations sur les comptes de Bongo aux USA.Il en a découlé que 130 millions de dollars sont déposés sur un compte au nom du président à CITIBANK dont $49 millions en six mois seulement. Poussée à justifier les sources de ces mouvements extraordinaires de fonds,la banque américaine (Citibank) a fait savoir au Sénat que cette somme – elle devrait doubler quelques mois plutard – correspond à 8% du budget gabonnais ( $110 millions) que le président africain avait ordonné de mettre de côté en prévision de mauvais jours pour son pays. Bongo prendra ombrage de ces investigations américaines qu’il avait considérées comme “une invasion inacceptable de sa vie privée”. Conséquence,une grande partie de cet argent prendra la direction de Paris ou se trouvent les comptes les plus garnis de Bongo,en plus de la Suisse,de l’Espagne et des pays du Golfe. Le dictateur se payait le luxe de dépenser jusqu’à $70 millions/An pour achat de biens meubles de luxe alors que le revenu moyen par habitant dans son pays s’élevait à peine à $6 000.
Aujourd’hui,on dénombre,sur une population de moins d’un millions d’habitants,plus de 1000 familles qui piochent chaque jour dans les dépotoirs en quête de quoi se mettre sous la dent,de bouteilles vides à vendre ou des restes de médicaments périmés pour traiter le malaria.Le vieux crocodile qui a laissé derrière lui un Gabon moribond était un poids plume d’environ 60 kg et mesurant à peine 1m 25 cm mais qui a coûté à son pays des milliers de tonnes de dollars.Il n’a pas été le sage qu’on voulait faire croire aux africains qu’il était de son vivant. “Une crapule” selon le député vert français,Noel Mammère.Un petit voyou de grand chemin selon un professeur d’Economie à l’Université qui porte son nom.Un diplomate le compare à un illettré qui gagne subitement la loterie.N’est ce pas que la plupart des chefs d’Etat accède au pouvoir accidentellement,comme à la loterie?
Malgré ses chiffres très accablants pour le dictateur défunt,son fils,Ali Ben,déclare à la face du monde,toute honte bue,qu’il est prêt a “poursuivre l’oeuvre de Papa”.Quelle oeuvre?
Allez-y savoir!
source: IciLome
CETTE LETTRE DEVRAIT ETRE DONNER A LIRE A TOUT LES GABONAIS POUR QU’IL CONNAISSENT MIEUX CETTE CRAPULE ET SA FAMILLE,LES BONGO IL FAUT EN FINIR,politiquement je parle.