Les employés du ministère de l’Education nationale, réunis ce jeudi, au sein du Syndicat national des personnels de l’éducation nationale (SYNAPEN), ont déclenché, à l’issue d’une assemblée générale à Libreville, un mouvement de grève illimitée, a-t-on constaté.
Les protestataires réclament, entre autres, la participation des membres du SYNAPEN aux commissions d’affectations, de mise en stage, des examens et concours et l’acquisition de 7 bus de transport d’une capacité de 30 places pour les personnels administratifs.
Selon le cahier des charges, tous les responsables administratifs (Secrétaires généraux, Directeurs généraux, Chefs de service, Chefs de département et Chargés d’études doivent avoir une voiture de fonction.
La liste comporte également l’inscription des enfants du personnel dans les établissements publics et privés reconnus d’utilité publique, la prise en charge médicale des agents, la création de la direction d’enseignement privé.
Les agents n’ont pas omis de réclamer l’augmentation de la prime de logement de 75 000FCFA à 150 000F CFA pour la catégorie A, de 45 000FCFA à 100 000 FCFA pour la catégorie B et de 18 000 à 60000 FCFA pour la catégorie C, ainsi que la redistribution des ressources générées par les activités propres au MENIC (organisation des examens et concours, certificats médicaux et légalisation des diplômes).
Cette grève intervient quelques jours après le lancement des épreuves sportives des candidats au baccalauréat et des oraux pour ceux du BEPC, session 2009.
D’autres départements (Ministère du Contrôle d’Etat et Ministère des Affaires Sociales) sont perturbés par des mouvements d’humeur d’agents qui y sont régulièrement affectés.