L’accession d’une femme à la tête de l’Etat a été très bien accueillie par les populations gabonaises et la côte de popularité de Rose Rogombé ne cesse de grimper depuis sa prise de fonction le 10 juin dernier. Cet état de grâce a donné des ailes à Christiane Bitougat, candidate à l’investiture du PDG et à Victoire Lassény-Duboze candidate à l’élection présidentielle. Calme, clairvoyante, sage, consensuelle, les compliments pleuvent de tous bords sur le nouveau chef de l’Etat, Rose Rogombé, dont beaucoup auraient aimé qu’elle puisse achever le mandat du défunt président Bongo Ondimba.
L’intérimaire du fauteuil présidentiel fait l’unanimité auprès des populations et de la classe politique, une effervescence qui semble avoir réveillé les espoirs de la gente féminine dans la course à la succession.
«Le brio avec lequel madame Rogombé gère les affaires de l’Etat, nous fait prendre conscience que les femmes gabonaises aussi peuvent aspirer à cette haute fonction, sans scrupules et sans état d’âme, avec beaucoup de confiance», expliquait Victoire Lassény-Duboze le 5 juillet dernier sur RFI.
«Une horde de femmes de plus en plus nombreuse vient me dire qu’à partir du moment où Rose Rogombé ne peut pas terminer le mandat du président, c’est ce que nous aurions voulu, pourquoi vous qui avez été notre présidente à l’UFPDG, vous qui avez occupé de hautes fonctions, j’étais présidente du groupe parlementaire au Sénat, pourquoi ne vous présenteriez vous pas ?» poursuit l’ancien ministre.
A savoir si elle est candidate, elle répond sans complexes «oui, avec le soutien des femmes qui sont venues me voir. Je voudrais les retrouver et les retrouver beaucoup plus nombreuses que quand elles sont venues me poser la question».
Avant le sommet du PDG d’octobre dernier, elle occupait le poste de secrétaire général adjoint du parti. Elle est également sénateur du Gabon chargée de mission Afrique à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Victoire Lassény Duboze avait annoncé le 15 avril dernier sa démission au siège PDG du 1er arrondissement de Libreville en raison des dissensions internes au parti. Par conséquent, sa candidature sera indépendante puisqu’elle n’a pas sollicité l’investiture du parti.
En revanche, la candidature de l’ancienne ministre du Travail, Christiane Bitougat, a bien été enregistrée par le bureau politique du parti. Elle sera auditionnée par le commission permanente entre aujourd’hui et demain, avant la désignation du candidat du parti annoncée pour le 8 juillet prochain.
Enseignante de formation, membre fondateur de l’intersyndicale et fondatrice de l’Union des syndicats des administrations publiques, parapubliques et privées (USAP), elle a été pendant de nombreuses années présidente de l’influent Syndicat de l’Education nationale (SENA).
Je suis étonnée d’apprendre que madame Victoire Lassény-Duboze ait voulu proposer sa candidature aux prochaines élections présidentielles au Gabon parce que d’autres femmes lui auraient demandé de le faire. Si je comprends bien, elle ( madame Lassiny-Duboze) n’avait aucun projet à proposer aux gabonais et gabonaises, aucune ambition…
Une élection présidentielle n’est pas une élection de délégué de classe madame Lassiny-Duboze. SOYEZ UN PEU SERIEUSE!!!
Idem pour Duboze Lasseny présidente du Gabon,mon oeil!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bitougat, mon oeil!!!