M. Zacharie Myboto , président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) opposition, a, dans une déclaration dont une copie est parvenue à notre desk fait observer que le délai fixé par la Cour Constitutionnelle pour la ténue de l’élection présidentielle au 6 septembre ne tient pas compte des « avis de la plupart des partis politiques et de la société civile donnés lors de la large concertation qui n’aura servi à rien »

Devant la décision de la Cour qui est sans appel, le leader de l’UGDD ne fait de tonne. Il invite ses militants « ainsi que les partisans du changement en âge de voter » qui ne sont pas inscrits dans une liste électorale « à aller massivement s’y inscrire dès la période de révision »

Au passage, le Député de Mounana, dans la province du Haut-Ogooué regrette que la question de la crédibilité de la liste électorale n’ait pas retenu l’attention de la Cour,« cette même liste dont elle-même n’a cessé de dénoncer à plusieurs reprises les insuffisances .»

Dans le rayon de reproche, Zacherie Myboto déplore qu’à ce jour les gabonais rencontreraient « des difficultés à se procurer la carte d’identité du fait de la léthargie et de la mauvaise volonté du gouvernement. »

Dans une communication ultérieure à la décision par laquelle la Cour Constitutionnelle fixait au 6 septembre la date du scrutin présidentiel anticipé , la Haute juridiction précise que « la révision de la liste électorale prend en compte les nouvelles inscriptions les décès et les changements de résidence.