Jean-François Ntoutoume Emane, maire de Libreville a devisé ce lundi avec le Président de la république par intérim, Rose Francine Rogombé, autour des préoccupations sanitaires et socioculturelles propres à la capitale gabonaise, rapporte la première chaîne nationale (RTG1), dans son journal de 20 heures.
« Nous avons parlé de Libreville qui est la première vitrine du pays, avec 800 000 habitants », a déclaré Jean-François Ntoutoume Emane, au sortir de cette audience.
« Cette rencontre, a-t- il poursuivi, a été l’occasion, de parler avec le chef de l’Etat de tous les problèmes d’insalubrité, de circulation et de loisirs ».
L’édile de la capitale a rappelé que le défunt président Omar Bongo Ondimba, qui l’a reçu avant sa disparition, avait donné des instructions fermes pour le développement socio-économique de Libreville.
La présence au Palais présidentiel de Jean-François Ntoutoume Emane intervenait au lendemain d’une nouvelle descente sur le terrain des équipes de l’Hôtel de ville dans le cadre leur campagne de lutte anti-vectorielle.
Elles ont sillonné samedi dernier le quartier Kinguélé, dans le 3ème arrondissement poursuivant ainsi l’opération de lutte contre les moustiques et autres insectes dangereux pour la santé humaine.
Les riverains de ce quartier, l’un des plus grands de la capitale gabonaise, ont salué cette initiative qui remonte à la fin de l’année 2008.
Les équipes, identifiables à leurs combinaisons orange sont équipées de pompes liquides qui permettent de pulvériser les eaux stagnantes servant de dépôts de larves de moustique tandis qu’une pompe à fumée tente d’éliminer, dans les domiciles, moustiques, cafards.
Ladite campagne est menée en même temps que se déroulent des actions contre les vendeurs à la sauvette, l’abattage des chiens errants, le ramassage des épaves de voitures qui ternissent l’image de la capitale gabonaise.