Ali Bongo Ondimba est devenu ce dimanche à l’issue d’un Congrès extraordinaire le « porte-étendard » du PDG au scrutin présidentiel anticipé du 30 août 2009, en proposant aux « Gabonaises et Gabonais d’agir ensemble pour regarder l’avenir en toute confiance ».
La cinquantaine, le fils aîné du défunt chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), ministre de la Défense, pourrait affronter, entre autres, des « camarades » devenus candidats indépendants dont Jean Eyéghé Ndong, André Mba Obame et virtuellement Casimir Oyé Mba, ainsi que les adversaires traditionnels de son parti, Pierre Mamboundou et …Zacharie Myboto sans omettre les femmes.
Devant des militants venus des neuf (9) fédérations du pays, Ali Bongo Ondimba dans son discours d’investiture a insisté sur le mot « ensemble ».
Conciliateur, Il s’est tout d’abord plié à un exercice : « C’est le lieu, ici pour moi, de rendre un hommage particulier à tous les camarades qui ont sollicité comme moi, l’investiture du parti et qui ont accepté de bonne grâce, le choix fait par le Bureau politique », a-t-il déclaré.
En prenant la parole pour la première fois en public depuis sa désignation par son parti, l’ancien ministre des Affaires étrangères, tout de blanc vêtu, a reconnu que le PDG est « en train d’écrire une nouvelle page de son histoire et de l’histoire du Gabon ».
« RASSEMBLEMENT ET COHESION NATIONALE »
A cet effet, l’ancien étudiant en droit à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, nanti d’un doctorat, s’est engagé au-delà de toutes considérations à « bâtir un véritable projet de rassemblement et de cohésion nationale».
« Nous ne devons pas faillir, nous n’avons pas droit à l’échec. Nous devons garder allumée la flamme sacrée de l’unité nationale », a – t-il déclaré avant de poursuivre: « il s’agit d’un véritable challenge dont je mesure l’importance ».
Ali Bongo Ondimba qui reprend à son compte les valeurs défendues par père de l’Indépendance, Léon Mba, souligne qu’il a « l’ambition saine de porter très haut le flambeau du Gabon, de redonner confiance et espoir aux Gabonaises et aux Gabonais, de remettre de l’ordre de l’ordre dans la conduite des affaires de la Nation et de restaurer les valeurs d’Union, de Travail et de Justice ».
NOMBREUX DEFIS A RELEVER
L’homme qui aspire à la magistrature suprême pour le compte du PDG, sait qu’il y a de nombreux défis à relever et qui se concentrent essentiellement, entre autres, autour de :
« – une meilleure gestion des finances publiques ;
– Plus de justice sociale, notamment par une meilleure redistribution de la richesse nationale et des responsabilités dans la conduite des affaires publiques ;
– Des routes praticables en toute saison sur toute l’étendue du territoire national ;
– L’emploi des Jeunes et le pouvoir d’achat des ménages ;
– Une meilleure santé, notamment maternelle et infantile, un meilleur accès de tous aux médicaments et à la prévention;
– Une meilleure éducation pour nos enfants et une meilleure formation pour les jeunes ;
– Un meilleur habitat social et un logement pour tous ;
– L’accès de tous à l’eau potable et à l’énergie »
Notant qu’il y a un impérieux devoir de « réussir », Ali Bongo Ondimba qui a fait ses écoles auprès d’un grand homme d’Etat, Omar Bongo Ondimba, qui, lui, avait fait de la paix, l’unité et du dialogue ses valeurs cardinales de gouvernance, a proposé aux Gabonais l’esquisse de son programme de société qui devrait leur permettre « d’agir ensemble pour regarder l’avenir en toute confiance », mais surtout de « placer l’Homme au cœur de l’action, à la fois en tant qu’acteur du développement et bénéficiaire de ce développement ».
Aussi gardien des idéaux défendus par son défunt père, fondateur du PDG en 1968, Ali Bongo Ondimba qui s’est distingué, selon ses proches, par la retenue et la sagesse devant la « cabale médiatique » contre sa personne avant l’investiture officielle par le parti a appelé les Gabonais à « agir ensemble pour consolider l’héritage commun … légué par le président Omar Bongo Ondimba ».
L’actuelle ministre de la Défense, député de Bongoville a également adhéré à l’un des crédos de l’ex chef de l’Etat disparu le 8 juin dernier à savoir « la jeunesse ».
« Je m’engage à consacrer des ressources budgétaires notables au profit de la jeunesse », a-t-il clairement affirmé.
Sorti du lot parmi la dizaine de candidats à la candidature du PDG au scrutin du 30 août prochain, le désormais patron de cette formation a enfin souligné que l’heure était « venue d’Agir ensemble et de prendre nos responsabilités ».
PAS DE POSSIBILITES D’ALLIANCES
Samedi, les différents candidats ont été briefés par la Commission médicale pour l’élection présidentielle anticipée 2009 sur les examens qu’ils doivent subir dès lundi 20 juillet au Centre hospitalier de Libreville (CHL), et dont les résultats sont susceptibles d’établir l’aptitude ou l’inaptitude à la fonction présidentielle par la délivrance d’un certificat médical, qui sera remis à chaque candidat et à la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) avant la validation par la Cour constitutionnelle.
Le dépôt des candidatures est prévu, selon la CENAP, au siège de la l’institution, villa n°2 de la Cité de la démocratie du vendredi 17 juillet au mercredi 22 juillet 2009.
La Campagne électorale devra débuter, quant à elle, le samedi 15 août à 00 heure pour s’achever le samedi 29 août 2009 à 24 heures.
La convocation du collège électoral se fera le dimanche 30 août 2009 de 7 heures 30 à 18 heures.
Ce scrutin, à un tour, annule toutes possibilités d’alliances.
Chers Frères et soeures.
Le Gabon doit avoir Trois républiques: LEOMBA, Omar bongo Ondimba et bien un notre, non pas un Ondimba encore.Le peuple d’îseraêl a souffert pendant 40 ans et jésus l’a sauvé. Le Gabon n’est un pas empire ou une dynastie voir même un pays monarchique. 52 ans de règne de 1957 a 1967 avec léon mba et de 1967 à 2009 seul Regarder le bilan. Les routes , les universités, les écoles, le transport urbain, on ne mage pas les promesses ou les dons . regarder le fichier des bourses estages lisez les non des étudiants des grands pays usa, canada,japon…L’heure de sanctionner ce régime PDG est arrivée. l’heure de la vérité.si les Pédegistes aimaient ce pays ils auraient choisi un autre candidat, que la famille Bongo c’est une injure. et c’est contre nature. de toute façon Dieu est avec nous trop c’est trop. les salaires des blancs vivant au Gabon et tjrs 20 à 40 voir 100 fois plus que les gabonais avec diplômes ou non; c’est égale aux gais des ministre du PDG. Sanction ! UPG et bien d’autre en route. moise à fendu la mer face aux menaces des pirates et vous face au PDG gloire à Dieu merci.l’heure a sonnée. Que les dons s’arrêtent le gabon n’est un gâteau du clan ou d’une famille.
Rumeurs!!!
Ne le votez surtout pas, attention au bébé dictateur, il vous giflera comme il l’a fait à Boukoubi. Quel honte si cela s’avérait vrai!!!