Au cours d’un meeting le 19 juillet dernier à Libreville, le présdient de l’Union du peuple gabonais (UPG), Pierre Mamboundou, leader de l’opposition, a été choisi par l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) pour défendre ses couleurs au scrutin présidentiel du 30 août 2009. Pour l’instant, l’ACR compte cinq formations politiques de l’opposition, mais à vocation à intégrer jusqu’au soir de l’élection d’autres formations politiques.
L’opposant historique Pierre Mamboundou a été investi comme candidat de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) à l’élection présidentielle du 30 août prochain. Cette cérémonie a eu lieu le 19 juillet au gymnase d’Oloumi, plein comme un œuf.
L’ACR est un conglomérat de formations politiques de l’opposition gabonaise qui compte l’Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou, l’Alliance nationale de Bâtisseurs (ANB) de Me Séraphin Ndaot Rembogo (ex-PGP tendance Agondjo-Okawé), l’Union pour la nouvelle République (UPNR) de Me Louis Gaston Mayila, le Rassemblement national pour les bûcherons (RNB) de Pierre André Kombila Koumba et le Parti socialiste gabonais (PSG) d’Adrien Mboumb King.
Le discours d’investiture du candidat de l’ACR s’est voulu rassurant et visait à susciter la solidarité du peuple gabonais aux élections du futur président de la République.
Pierre Mamboundou a notamment promis de restaurer l’administration, de rassembler tout le peuple gabonais pour récréer une nouvelle solidarité afin de gouverner ensemble et de gagner avec le peuple et non sans le peuple.
Bien que la plateforme politique qui offre un bouclier au président de l’UPG pour le scrutin du 30 août ne compte pour l’instant que cinq formations politiques, l’ACR s’active pour intégrer toutes les formations politiques engagées pour le changement, c’est-à-dire pour la toute première alternance démocratique du pays.
Ci-après le discours in extenso du candidat de l’ACR à l’élection présidentielle du 30 août prochain.
Discours du candidat de l’ACR, Pierre Mamboundou, le 19 juillet à Libreville
«Excellences
Mesdames et Messieurs les Présidents des Partis Politiques signataires de la charte de l’Alliance pour le changement et la Restauration ;
Distingués invités ;
Mesdames Messieurs,
Mes premiers mots iront en direction de chacune et de chacun, pour témoigner notre profonde reconnaissance, d’avoir accepté de faire le déplacement de ce jour, en dépit de vos nombreuses occupations.
J’y vois dans cette démarche, le souci partagé par tous, de ne pas rater le nouveau départ, afin que désormais, et pour l’avenir, chacun prenne sa place dans la définition de notre avenir commun.
Cette posture traduit à notre sens un engagement citoyen résolu, engagement qui devrait être le fondement de la nouvelle société gabonaise.
Chers compatriotes,
Notre pays se trouve placé aujourd’hui sous le feu des projecteurs et le monde entier regarde le GABON, soit pour l’élever en modèle, soit pour le tourner en dérision.
Au moment de déterminer notre destin, il nous appartient de réunir tous les éléments d’appréciation, pour choisir notre voie.
Dans cette grande ferveur, certains de nos compatriotes choisiront certainement de se laisser guider par le vent.
A ceux-là qui choisiront d’être dans le vent, je voudrais leur rappeler les mots de Sénèque, pour qui, il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va.
Au demeurant, quiconque choisit d’être dans le vent, se choisit un destin de feuille morte, dont le sort naturel est d’être abandonné sur le passage du tourbillon, avant d’être balayée, et de finir dans les poubelles de l’histoire.
Pour notre part, nous avons la faiblesse de penser, que l’espace qui s’ouvre devant nous est un espace de grande responsabilité, qui requiert la lucidité de chacun, afin de guider utilement son destin, et partant, le destin de la Nation toute entière.
C’est pourquoi, face au sort de la feuille morte, je me permettrais de conseiller plutôt le statut de la colombe, si belle, et qui de ses ailes, vole en toute liberté vers son destin.
Nous disons que le moment est enfin arrivé pour chacun de nous, de prendre son envol, et par un mouvement collectif, de faire faire à ce pays, notre pays, le saut qualitatif vital.
Mesdames, Messieurs,
A l’occasion du décès du Chef de l’Etat, le Peuple gabonais a administré à la face du monde, la plus belle leçon de grandeur et de maturité.
En dépit de la misère dans laquelle il est reclus, ce Peuple a su s’élever devant le deuil, pour rendre en toute dignité, les derniers honneurs que notre culture confère à tous ses fils disparus.
Par cette attitude supérieure, qui puise au plus profond de nos coutumes, la société gabonaise a lancé un message à son élite, pour dire, que si l’élite a perdu la bataille du développement, le Peuple gabonais n’a pas perdu la bataille des valeurs.
C’est pourquoi, passé le deuil, le Peuple gabonais qui retrouve sa misère, va forcement faire un choix, pour enfin changer son destin.
Mesdames, Messieurs, le Peuple gabonais c’est vous !
A l’heure des choix, l’on ne doit pas se méprendre sur votre maturité, parce que vous êtes cette force tranquille, qui opère sa révolution en douceur.
A l’heure des choix, la maturité affichée devant le deuil national, ne doit être prise, ni pour une amnésie, qui aurait effacé de la mémoire collective, toutes les injustices toujours présentes, toutes les inégalités toujours prégnantes, ni pour une amnistie, qui aurait excusé, toutes les violences physiques ou morales infligées aux familles.
Comme la main de fer dans un gant de velours, le Peuple gabonais qui a su faire preuve de maturité devant le deuil, saura faire preuve de la même maturité devant son destin.
Mesdames, Messieurs,
Au terme de ses quarante ans de Pouvoir, le Président Omar BONGO ONDIMBA a prononcé un discours mémorable, dont il est utile aujourd’hui de rapporter les propos les plus éloquents.
Pour reprendre ses propres mots, le Président de la République avait dit, je cite : Je voudrais être clair afin que chacun comprenne bien de quoi il s’agit. Nous sommes arrivés au terme d’une première longue étape du chemin qui doit conduire le Gabon vers les cimes des nations développées.
Mais je ne crois pas, mais alors pas du tout, que nous y arriverons si nous ne changeons pas fondamentalement nos façons d’agir.
Je ne crois pas que vous, génération qui allez prendre le relais, y arriverez pendant que la course pour l’enrichissement illicite est si forte.
Je ne crois pas que faire main basse sur l’argent destiné à construire les routes, ou le rendre indisponible, soit profitable au Gabon ni aux gabonais.» Fin de citation.
Sur le même constat d’échec, le Président de la République fustige, je cite : « Je constate, pour le regretter chaque jour, que nous n’avons pas toujours fait ce qu’il fallait pour préserver les nombreux acquis engrangés au fil des ans dans les différents secteurs.
Qu’avons-nous fait d’Air Gabon, symbole de notre indépendance dans le transport aérien et aujourd’hui disparue ?
Qu’avons-nous fait de l’OCTRA, fruit de tant de sacrifices et que nous avons été contraints de privatiser ?
Qu’avons-nous fait d’Africa n°1, symbole parmi les symboles de notre position de précurseur dans le domaine de la communication et aujourd’hui en voie de nécessaire réhabilitation ?»
Mesdames, Messieurs,
A l’heure des choix, le message légué à la postérité par le Président de la République lui-même, dont nous venons de rapporter de brefs extraits, avait valeur de symbole.
Pour en tirer les premiers enseignements, l’analyse conduit à relever que ce message annonçait, de la manière la plus emblématique, l’échec du Régime.
Ce message, aux allures de mise en garde, recommandait de manière tout à fait comminatoire la rupture, parce que à l’épreuve du temps, il avait sur le tard, constaté que le régime qu’il connaissait mieux que personne, n’avait plus de capacité à se renouveler.
Au terme de ce cycle, le GABON, notre pays, a besoin d’une autre gouvernance, d’une autre ambition, d’une autre élite.
Messieurs les Présidents et chers collègues,
Vous m’avez demandé d’être votre candidat ;
En vous remerciant infiniment pour votre appel, je mesure avec gravité, la portée de votre offre.
Cette offre, qui établit un pont de douceur avec nos martyrs, nous commande de nous battre, afin de conduire sur le chemin de lumière jusqu’à la victoire finale, le combat engagé par eux-mêmes.
Oui, je voudrais sublimer Pierre Louis AGONDJO OKAWE, Joseph REDJAMBE ISSANI, Martine OULABOU MBADINGA, Simon OYONO ABA’A, Adrien NGUEMA ONDO, MOUBAMBA NZIENGUI, DOUKAKAS NZIENGUI, NDOUNA DEPENAUD, MANDZA NGOKOUTA, ce sont là, des noms qui ont porté haut une ambition nationale, et qui à ce jour, appartiennent à la postérité.
En me demandant d’être candidat, vous entendez restaurer le service public et les valeurs cardinales de la République, afin que soit bannie à jamais, la dévolution ethnique, la rétention provinciale, l’appropriation familiale des charges politiques et administratives de l’Etat.
En me demandant d’être candidat, vous entendez restaurer l’excellence, pour qu’arrive enfin chez nous, la reconnaissance du mérite et du mérite seulement, de sorte à assurer à tous, l’égale admissibilité aux emplois publics sans autre forme de discrimination que celle du talent.
En me demandant d’être candidat, vous entendez me charger de rassembler le Peuple gabonais, pour restaurer notre Nation et pour recréer une nouvelle solidarité.
Mesdames, Messieurs,
La nouvelle République qu’il s’agira de mettre en place, devra rassembler au-delà des frontières partisanes, et fédérer l’ensemble des forces vives de la Nation dans un esprit de renouvellement permanent.
Lorsque nous parlons d’esprit de renouvellement, nous disons qu’il ne s’agira pas de procéder à la chasse aux sorcières.
En même temps, nous disons qu’il sera difficile de cultiver un nouvel esprit, en consolidant les injustices acquises.
Lorsque nous parlons d’esprit de renouvellement, nous disons que la survie de notre pays nous commande de nous transcender, afin de créer par dessus les lignes de toutes sortes, un grand ensemble qui fédère les intelligences, qui mutualise les expériences, et qui sublime les différences.
Mesdames, Messieurs ;
La volonté commune que nous affichons, a été formalisée dans un cadre normé, en l’occurrence une Charte, que nous laissons ouverte à tout Parti politique désireux d’apporter sa contribution à la mise en place d’une République qui entend œuvrer pour la primauté du droit.
Ce cadre commun, nous l’avons appelé l’Alliance pour le Changement et la Restauration.
Pour rendre aux initiateurs le juste mérite qui leur appartient, qu’il me soit permis de saluer :
Maître Séraphin NDAOT REMBOGO, Président de l’Alliance Nationale des Bâtisseurs,
Monsieur Augustin MOUSSAVOU KING, Président du Parti Socialiste Gabonais,
Professeur Pierre André KOMBILA, Président du Rassemblement National des Bûcherons,
Monsieur Pierre Claver MIHINDOU KOUMBA, Premier Secrétaire Politique de l’Union du Peuple Gabonais, l’UPG,
Maître Louis Gaston MAYILA, Président de l’Union Pour la Nouvelle République, l’UPNR.
Mesdames, Messieurs,
Chez les grands esprits, il est un adage qui consacre la supériorité des valeurs positives, et qui s’énonce en ces termes : à bon vin point d’enseigne.
Ouverte à toute adhésion, je reste convaincu que dans les prochains jours, des Partis politiques ayant pignon sur rue ainsi que des personnalités éminentes de la société civile pourraient rejoindre l’alliance, et de la sorte, amplifier une synergie d’unité et de progrès, marquée aux couleurs du notre drapeau national.
L’Alliance pour la Restauration et le Changement entend gagner ensemble, et par voie de conséquence, gouverner ensemble.
Pour gagner ensemble, notre conviction commune est de gagner par les voies démocratiques, c’est à dire avec le Peuple, et non contre le Peuple, parce que pour nous, la souveraineté du Peuple est le fondement des pouvoirs publics.
Pour gouverner ensemble, il s’agira pour nous de partager des valeurs.
Pour en donner une esquisse, notre réflexion devra s’orienter vers les grands questionnements de l’heure.
Au plan interne, notre gouvernance devra afficher sa ferme volonté de réduire le train de vie de l’Etat, afin que, l’exemple venant d’en haut, le Peuple gabonais puisse consentir au sacrifice nécessaire, pour atteindre les nouveaux objectifs.
Au plan régional, notre inclination naturelle pour la mise en place des grands ensembles, nous interpelle devant le projet de l’intégration africaine.
Pour notre part, notre inclination profonde s’affirme pour la construction d’une Afrique continentale, dont les frontières doivent partir d’Alger au Cap.
A ce sujet, nous adressons un appel solennel à son Excellence le Président KHADDAFI, en sa qualité de Président de l’Union Africaine, afin qu’il œuvre avec énergie et détermination à l’aboutissement des discussions sur la monnaie africaine, et sur le parlement africain.
En évoquant la mise en place du Parlement africain, notre inclination vise, au-delà des institutions, à unir les Peuples, car par ce regroupement, qui ramènera favorablement l’Afrique dans le concert des Nations, notre continent pourra s’offrir des opportunités d’échelle sans précédent.
En s’offrant ainsi un espace vital aux dimensions continentales, et forte de ses énormes ressources naturelles, l’Afrique disposera désormais des moyens à la fois nécessaires et suffisants, pour mieux penser, réaliser son développement et régler à bon compte ses flux migratoires d’aujourd’hui, de sorte à être traitée avec considération.
Par cette voie, notre continent qui offrira des débouchés non négligeables, sera traité comme ce partenaire privilégié, qui pourrait être perçue comme l’Europe du sud.
Cette Europe du sud qui devra capitaliser les flux financiers de l’Europe du nord.
Mesdames, Messieurs,
L’humanité est aujourd’hui en prise à un questionnement d’ordre existentiel.
La course à l’industrialisation tous azimuts et à outrance, qui rythme le nouvel ordre économique mondial, expose notre planète à des risques climatiques aux conséquences incalculables.
Avec le réchauffement de la terre, qui a conduit à la fonte des glaciers du pôle nord, la forêt équatoriale est devenue le dernier rempart pour l’équilibre écologique du monde.
Après le consensus mou autour du processus de KYOTO, la communauté internationale semble s’accorder sur la nécessité de préserver cette forêt de toute exploitation débridée.
Il se trouve que pour les pays du bassin du Congo, la forêt constitue, à la fois, un espace agricole, qui pourvoit à la vie et à la survie des Peuples, une ressource industrielle, qui ouvre des gisements d’emplois et entretient des espoirs de plus value, un lieu de culture, qui est le sanctuaire de nos valeurs.
Pour tout dire, la forêt est plus qu’une matière première, c’est le ressort à partir duquel notre développement se déploiera ou ne se déploiera pas.
Mesdames, Mesdames,
Après avoir payé un lourd tribut à l’ordre marchand, qui lui a pris ses enfants pour le développement du monde, l’AFRIQUE, et en particulier l’AFRIQUE Centrale, ne doit pas payer un autre tribut à l’ordre écologique, en faisant don de ses ressources utiles, pour rattraper l’insouciance du monde.
Sur ce questionnement précis, une réflexion doit être menée en profondeur, afin que la forêt équatoriale, en tant que patrimoine d’intérêt commun au monde entier, ne puisse pas constituer le nouvel espace de l’injustice du monde à l’égard de l’AFRIQUE.
Mesdames, Messieurs,
Du philosophe, Confucius pour ne pas le nommer, j’aime à rappeler un adage qui énonce, qu’entre le passé où sont nos souvenirs, et le futur, où sont nos rêves, il y a le présent où sont nos devoirs.
C’est pourquoi, la mise en place de la société de partage commande, notre devoir de gagner d’abord l’élection présidentielle prochaine.
Pour gagner la prochaine élection, il est du devoir de chacune et de chacun, d’aller convaincre son voisin, son collègue, son contradicteur.
Comme le laboureur à ses enfants, je vous recommande d’aller partout, à l’école, au travail, en ville, à la campagne.
Comme le laboureur, je vous de ne laisser aucune place où votre main ne passe et repasse.
Messieurs les Présidents, chers collègues,
Pour toutes ces raisons, et pour toutes celles qu’il appartient à chacun de compléter, j’accepte d’être candidat.
Oui Messieurs,
Pour la survie de notre pays, je vous recommande d’aller partout, porter le message de l’unité, créer de nouvelles chaînes de solidarité.
En même temps, je recommande à chacune et à chacun ici, d’aller vous inscrire massivement sur les listes électorales, afin d’accorder toutes les chances à notre projet, et pour notre plus grand bonheur, de conduire l’Alliance pour la restauration et le changement au Pouvoir.
Avant de terminer mon propos, vous me permettrez chers compatriotes, de faire une adresse aux forces de sécurité et de défense, qui ont montré leur sens Républicain et celui du respect des Institutions.
A la veille de l’organisation de l’élection présidentielle, j’appelle encore une fois, leur sens républicain pour continuer de protéger cette période de transition et surtout de ne pas se départir de l’exercice légal de leurs fonctions, en refusant toute sollicitation qui pourrait leur être faite pendant le scrutin.
Officiers généraux, officiers, hommes de troupes, la République a besoin de votre neutralité et compte sur votre sens du devoir républicain.
N’acceptez aucune sollicitation qui ferait de vous les fossoyeurs de la République, qui ferait de vous ceux qui entachent les résultats du libre choix des gabonais.
Que Dieu bénisse le Gabon.
Je vous remercie».
Ce que je demande aux gabonais c’est de s’inscrire massivement et donner au Gabon un nouveau destin, Ali B, OYÉ MBA, MBA OBAME, EYEGHE NDONG, tous reclame l’héritage politique du defunt président OMAR BONGO ONDIMBA, nous savons le contenu de cet hétage, ils se sont servis du Gabon pour être tous des milliadaires, ils n’ont pas servi le Gabon et son peuple. Je vous prends en exemple le Cas OYÉ MBA, aujourd’hui il est à l’origine des injustices salariales entre ceux avant 1990 et ceux d’après 1990, il avait cassé les salaires, la raison le Gabon est en crise et nous allons ouvrir des fonds pour des générations futures, alors qu’à cette periode précise le Gabon était dans une situation financière favorable, et Bongo a pu acheté les chateaux , pendant ce temps jusqu’aujourd’hui ce décalage de salaire existe toujours, ce qui explique les grêves actuelle des salaires dans tous les secteurs de la fonction publique. Deuxième bétise d’OYÉ MBA, il a hérité du ministère de mines, lorqu’il arrive, il trouve un projet que le ministre ONOVIET avait commencé, logé les agents économiquement faibles du ministère des mines, la cité en question se trouve à agondjé,le ministre sortant a construit soixante villas avec le concours de la SNI et logé 60 fonctionnaires des mines et à l’époque d’ ONOUVIET ils sont propriétaires aujourd’hui . Quand OYÉ MBA arrive au ministère des mines, il annule projet, le resultat c’est la grêve qu’il a connu avant l’annonce de sa candidature, je vous demande de lire son discours d’investiture, il dit le toit pour tous c’est du mensonge. Ali ne connait pas la souffrance des gabonais c’est un parvenu, il fait des follies avec l’argent du contribuable. EYEGHE a été incapable pendant son mandat de premier ministre de repondre positivement aux différentes grèves. Donc le clan Bongo ne doit pas distraire les Gabonais, il faut les gabonais tournent la page pour un nouveau destin, je vous en supplie, sinon demain vous allez amèrement regetté la bétise de votre choix. QUE DIEU BÉNISSE LE GABON
Je sens que les pédés-gistes vont encore tenté un passage en force! c’est sure! mais cette fois ci ils ont menti…si Ali pense qu’il peut s’accaparer du gabon aussi facilement il a menti..on va le tuéééééé! je dis bien Ali fils de bongo si tu tente de venir au pouvoir avec des methodes douteuses on te tue! on va mourir pour notre pays compte sur nous! continue a t’entété bande de nigerian, congolais………….On n’a pas oublier RENDJAMBE…on a pardonner mais on n’oublie pas!!
Tres d’accord avec la réaction de mon frere avant moi….
J’étais présent, ce 19 juillet 2009 au Gymnase d’Oloumi, et il faut avouer que le spectacle était magnifique et même poignant. De voir ensemble des personnalités aussi fortes et aux antipodes les unes des autres que MAMBOUNDOU, MAYILA, KOMBILA KOUMBA, NDAOT REMBOGO, et MBUMB KING, donnait vraiment chaud au cœur !
Mais il est navrant que cette démarche unitaire n’ait pas attiré plus d’opposants, réels ou même circonstanciels (comme Mayila), parce que c’est la seule et unique voie pour barrer la route au PDG et à son héritier du Trône, Ali BONGO.
En effet, comment comprendre que le FAR, le MESP, les MORENA, le CDJ, le PGP (qui n’est plus, grâce à l’action conjuguée des MOUITY NZAMBA, PING et ESSONGUE, que l’ombre fantomatique, sans le moindre élu, du Parti créé par RENDJAMBE, AGONDJO OKAWE, NANG BEKALE !), puissent rester en marge de la triste réalité, celle de la nécessaire unicité de candidature de l’opposition, face au rouleau compresseur du PDG, avec son argent volé au peuple gabonais et son arsenal de tricherie électorale ? Peut-être ont-ils gardé en mémoire les trahisons répétées de MBA ABESSOLE et autres, à l’encontre du FUAPO, du HCR, etc… Mais la situation actuelle commande aux vrais patriotes de retenter l’expérience de l’unité.
MAMBOUNDOU, a été choisi par ses pairs pour être le candidat unique à l’élection présidentielle du 30 août 2009, mais il convient de rendre à César ce qui lui revient, et rendre un hommage appuyé à Maître Séraphin NDAOT REMBOGO. En effet, c’est cet homme qui a lancé depuis Port-Gentil et le 20 juin, un appel à l’unité de l’opposition et à toutes les autres bonnes volontés, et il est allé le réitérer à Libreville le jeudi 25. Mieux même, après avoir été investi Candidat de son mouvement, l’ Alliance Nationale des Bâtisseurs (ANB), par toutes les couches de Port-Gentil, lors d’un Congrès extraordinaire tenu le jeudi 23 juillet, il s’est publiquement désisté en faveur de MAMBOUNDOU , au Gymnase d’Oloumi. Il est rare qu’un présidentiable de cette envergure, puisse transcender son être, au profit d’un autre, quand on sait q’au Gabon, tout le monde veut être Chef ! Cela méritait d’être souligné…
MAMBOUNDOU, est, malgré ses récentes amitiés sulfureuses avec Bongo, le moins mauvais des candidats, même s’il y avait sans doute mieux… En tout cas, il ne pourra jamais faire aussi mal que Bongo, car il dispose d’un rare arsenal intellectuel, culturel, politique et d’une engeance notable, toutes qualités dont l’autre était presque totalement dépourvu !
Puisse Dieu donner à MAMBOUNDOU suffisamment d’humilité, pour ne pas trahir la Charte signée ce 19 juillet à Libreville, et qu’il protège le Gabon !
NOTYE M.