Voici, heure par heure, jour par jour, le récit complet des péripéties politiques du Dr. Daniel Mengara lors de son séjour à Libreville du 20 au 25 juillet 2009, notamment Ali Bongo a organisé la séquestration de l’opposant Daniel Mengara à Libreville aux fins d’exiger de lui une rencontre. Il est à rappeler que Daniel Mengara s’était rendu au Gabon pour se recueillir sur la tombe de sa mère décédée le 4 juillet dernier, et en même temps finaliser son inscription comme candidat à l’élection présidentielle du 30 août 2009.
Lundi 20 juillet 2009 : le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice Emmanuelle Nguema arrivent à l’aéroport de Libreville comme prévu aux environs de 19h30.
Au poste de police des frontières, dès que Daniel Mengara présente son passeport, l’agent de police sursaute. Alors qu’il laissait passer tout le monde vers le guichet d’immigration, il demande à Daniel Mengara d’attendre. Il prend le passeport de Daniel Mengara pour aller dans un bureau à côté, soit disant pour mettre le tampon, mais en fait, on le voit parler à ses collègues au travers de la vitre. On les voit photocopier le passeport de Daniel Mengara et des coups de fil se faire. Le manège dure 20 minutes.
Puis arrive à la station de police Orphée Rekoula, membre de la Coordination Nationale. D’abord, le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice s’étonnent de voir un membre de la Coordination Nationale avoir aussi facilement accès à la zone réservée aux policiers à l’aéroport de Libreville. Mr. Rékoula semble connu des agents puisque entre eux semble exister une familiarité surprenante (nous découvrirons plus tard grâce à nos informateurs que Orphée Rékoula est, en réalité, avec Monsieur Paskhal Nkoulou, un agent des renseignements infiltré au sein du BDP-Gabon Nouveau).
Passé la douane, l’accueil est chaleureux dehors au sein de la foule de quelques centaines de personnes présentes, dont un nombre important de membres de la famille de Daniel Mengara venu accueillir leur fils après 11 ans d’exil.
Mais avant même que d’avoir eu le temps d’embrasser les parents et amis venus nombreux l’accueillir, le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice sont confrontés aux membres de la Coordination Nationale tout d’un coup transformés en service de sécurité, habillés en noir dans le style « Men in Black ». Leur chef de la sécurité: Heinz Essongué, membre de la Coordination Nationale du BDP. Le « service de sécurité » emmène le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice manu militari vers une grosse voiture, une Lexus argentée et les y engouffrent. Au volant, Orphée Rékoula. La voiture démarre sans que ni le Dr. Daniel Mengara ni sa collaboratrice ni les parents présents n’aient eu le temps de réagir. Tout le monde, y compris les parents laissés à l’aéroport, est surpris par la rapidité avec laquelle le « service de sécurité » a enlevé le Dr. Daniel Mengara de l’aéroport. Le Dr. Mengara se console en voulant bien croire que c’est ce que la famille a décidé en collaboration avec la Coordination Nationale.
Dans la voiture, cependant, le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice n’y comprennent rien. Ils se regardent. Normalement, au départ des Etats-Unis, tout ce que le Dr. Daniel Mengara savait est que sa famille avait prévu de le loger au quartier. Sa famille s’était également engagée à louer elle-même une voiture pour le séjour de Daniel Mengara. Personne n’y comprend donc rien quand le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice sont emmenés dans une voiture que la famille n’avait pas louée.
La Lexus, escortée par une autre voiture de gros calibre (autres membres de la Coordination transformés en service de sécurité) arrive à l’Hôtel Rendama où une chambre aurait apparemment été louée pour Daniel Mengara.
On installe Daniel Mengara et sa collaboratrice à la chambre 256.
Le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice s’étonnent que les membres de la Coordination Nationale disposent de grosses voitures pour les transporter. Vu que pour toutes choses à faire, ils ont toujours eu à demander des fonds à la direction, et vu que le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice n’avaient pas prévu de rester à l’hôtel, mais bel et bien au quartier dans le cadre des arrangements faits par la famille de Mengara, la présence manu militari à l’hôtel Rendama devint intrigante.
Pire, à l’hôtel, les membres de la Coordination Nationale semblèrent tout faire pour empêcher les membres de la famille de Mengara de monter le voir à sa chambre. D’autres membres de la famille ne savaient même pas où on l’avait emmené. Le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice se retrouvèrent donc ainsi séquestrés à l’hôtel Rendama par les membres de la Coordination Nationale. Pour toute explication, ils disent qu’il s’agit de mesures de sécurité pour mieux le protéger et qu’il faut tenir la famille à l’écart car il faut faire le choix entre faire de la politique et voir la famille.
Le Dr. Daniel Mengara a beau insister que les membres de la famille ne posent aucun problème de sécurité, la Coordination Nationale insiste. Cela va prendre au moins deux heures d’insistance pour laisser passer quelques membres de la famille). Par contre, viennent pourtant dans la chambre des membres de la Coordination Nationale, une petite dizaine).
10 minutes après l’arrivée à l’hôtel, le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice comprennent pourquoi la séquestration loin des parents avait été organisée. Un homme du nom de Mathias Otounga, Directeur Général de la Caisse de Stabilisation, entre dans la chambre d’hôtel. La surprise est grande vu que depuis les Etats-Unis, les membres de la Coordination n’ont soumis aucun programme de rencontre avec qui que ce soit.
Les membres de la Coordination demandent à tout le monde de sortir. Lr Dr. Mengara insiste pour que sa collaboratrice Emmanuelle Nguéma reste. Le Dr. Daniel Mengara reçoit donc poliment Monsieur Mathias Otounga qui l’informe qu’il est là pour lui transmettre le désir d’Ali Bongo de le rencontrer. Sans prendre d’engagement ferme, le Dr. Daniel Mengara indique à Monsieur Otounga que le principe d’une rencontre n’est pas forcément rejeté, mais qu’il devait d’abord avoir une idée claire de son programme avant que de pouvoir décider de si oui ou non il peut rencontrer Ali Bongo. Et vu qu’il y avait une candidature à poser, sa disponibilité pour une rencontre ne sera pas forcément garantie. Il informe Monsieur Otounga que des suites lui seront données par les membres de la Coordination.
Tout de suite après le départ de Monsieur Otounga, un certain Ossamy du B2 entre dans la chambre pour dire au Dr. Mengara que toute la sécurité avait été organisée et que des agents du B2 étaient partout pour le protéger.
Quand la famille arrive finalement à accéder à la chambre sur l’insistance du leader du BDP, on sent le traquenard. C’est vers 4h00 du matin que la famille de Mengara exfiltre le Dr. Mengara et sa collaboratrice de l’hôtel Rendama pour un lieu secret où ils passent le reste de la nuit.
Mardi 21 juillet 2009 : Le lendemain, 21 juillet 2009, le Dr. Daniel Mengara pose la question aux membres de la Coordination Nationale de savoir 1) qui a payé pour la chambre d’hôtel et 2) qui a payé les grosses voitures qu’ils conduisaient, ils répondent que ce n’est pas un problème, de ne pas s’inquiéter et que tout a été organisé par la Coordination Nationale pour me mettre à l’aise et organiser ma protection.
Les sachant d’habitude fauchés, le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice ont du mal à croire à cette vague explication. De fil en aiguille, on en arrive à savoir que c’est bel et bien Ali Bongo et Otounga qui ont mis à leur disposition des fonds et des voitures pour mettre Daniel Mengara « à l’aise » en le mettant dans les conditions du piège politique qu’ils lui ont tendu.
Le Président du BDP leur reproche alors de ne pas lui avoir demandé son opinion avant de prendre des engagements. Il les informe également qu’il n’irait point dormir au Rendama Il leur demande aussi de décommander tout le dispositif qu’ils ont mis en place car personne ne l’avait demandé.
Mercredi 22 décembre 2009, jour de la conférence de presse : Quand, donc, les membres de la Coordination proposent de rencontrer Ali Bongo mercredi 22 juillet à 10h00, le Dr. Mengara refuse, leur rappelant l’importance de la conférence de presse du même jour et qu’il ne pouvait rencontrer Ali Bongo alors qu’il avait tant de choses à faire et son discours à préparer. Apparemment, certains membres de la Coordination Nationale avaient déjà pris un rendez-vous ferme avec Ali Bongo sans en informer le Président au préalable. Ils furent déçus.
Mais pour avoir le cœur net sur toutes ces manigances, et déterminer qui en était réellement le commanditaire, le Dr. Daniel Mengara demande à sa collaboratrice Emmanuelle Nguema d’aller dire à Ali Bongo que, pour cause de conférence de presse et d’organigramme chargé, il ne pourrait pas le rencontrer. Emmanuelle Nguéma rencontre donc Ali Bongo, confirmant donc ainsi que c’est bien Ali Bongo qui était commanditaire de tout ce cinéma.
Emmanuelle Nguéma est d’ailleurs étonnée de voir Messieurs Paskhal Nkoulou, Orphée Rékoula, Heinz Essongué et Edgard Mousavot lui tenir des discours qui l’invitaient à la trahison, Monsieur Moussavot arguant, par exemple, qu’il y avait un choix à faire entre trois options : être réaliste et se compromettre en s’en mettant plein les poches, aller aux élections sans espoir de gagner vu qu’Ali allait gagner ou rêver. Eux, ils ont choisi l’argent. Il parla même d’un projet d’hôtel qu’il avait envisagé suite à cette « transaction avec Ali » car de gros sous les attendaient si Mengara était discrédité et sa candidature déraillée.
Il est à noter le désintérêt total montré par les quatre compères que sont Pashkal Nkoulou, Heinz Essongué, Edgard Moussavot et Orphée Rékoula pour la conférence de presse. Ils semblaient plus motivés par la rencontre avec Ali Bongo, passant toute la matinée à essayer de convaincre le Dr. Mengara de se rendre à cette rencontre qu’à se préoccuper de la Conférence de presse. Quand on leur posait des questions sur la conférence de presse, on se rendait tout de suite compte que :
1) les membres de la Coordination Nationale ne l’avaient pas du tout préparée, comme si, quelque part, ils s’étaient attendus à ce que si le Dr. Mengara se retrouvait chez Ali Bongo, tout serait fait pour empêcher la tenue de la conférence de presse ou qu’elle serait annulée, et peut-être qu’entretemps, des photos de la rencontre auraient circulé.
2) Il semblerait également qu’aucun service d’information ni d’accueil n’ait été mis en place pour accueillir les gens qui arrivaient à la conférence. Les premiers arrivés ne savaient donc pas si la conférence de presse avait été annulée ou pas. La salle de la conférence de presse elle-même n’était en rien préparée.
3) La Coordination nationale n’avait apparemment rien fait entre dimanche et mercredi pour faire savoir aux Gabonais la tenue de la Conférence de presse. Rien ne fut organisé par eux pour confirmer cet événement.
4) La Coordination avait installé des photos de Bongo au-dessus de là où Daniel Mengara devait s’exprimer. Il a fallu que le Dr. Ella, arrivé la veille le mardi 21 juillet, arrive au lieu de la conférence de presse pour se rendre compte de l’impréparation totale des lieux. C’est lui qui demande que l’on enlève les portraits de Bongo et qu’on redispose le chaises. Pashkal Nkoulou et Edgard Moussavot protestent et s’y plient en grognant. Apparemment, leur plan était d’humilier le Dr. Daniel Mengara en le faisant parler sous les portraits de Bongo.
5) Fait louche : au moment de commencer son discours, le Dr. Mengara s’étonne de voir Paskhal Nkoulou lui demander s’il voulait, comme à Paris, offrir une minute de silence à la mémoire du « président Bongo ». Mengara lui dit qu’à Paris, il avait offert une minute de silence à la mémoire des victimes de Bongo et non de Bongo.
La conférence de presse se tient donc finalement vers 16h00, mais à la surprise générale devant un public nombreux et réceptif. Monsieur Paskhal Nkoulou ne semble pas en revenir, lui qui semble avoir promis à Ali Bongo que Daniel Mengara serait humilié. Apparemment tout avait été fait par eux pour que personne ne vienne à la conférence de presse. Leur plan prévoyait que si Daniel Mengara n’arrivait pas à remplir la salle, il serait discrédité. Ils furent donc déçus quand la salle devint comble et que le public se déversa jusque dans les couloirs, la salle étant trop petite pour contenir tout le monde. Paskhal Nkoulou bafouille. Lui, d’habitude volubile et cohérent, ne trouve pas ses mots. Il semble que les mots lui manquaient parce que sa mission de rendre la conférence humiliante pour Mengara par l’absence de public était ratée.
On remarqua même la présence, dans le public du grand frère de feu Monsieur Bongo Ondimba.
Jeudi 23 juillet 2009 : Le lendemain, la Coordination Nationale essaya d’organiser un autre rendez-vous avec Ali Bongo, mais cette fois, le Dr. Mengara disposait d’assez d’information pour savoir que la Coordination Nationale était devenue un nid d’agents de renseignements au service d’Ali Bongo et que la Coordination Nationale, qui servait en réalité les intérêts d’Ali Bongo, avait organisé un traquenard politique pour Daniel Mengara. Le Dr. Mengara oppose donc une fin de non redevoir absolue car le mouvement a désormais confirmation de l’implication directe d’Ali Bongo dans tout ce processus.
Comme la veille, le Dr. Daniel Mengara dépêche deux cousins en compagnie des membres de la Coordination, pour dire à Ali qu’il ne peut pas le rencontrer, étant trop occupé à finaliser sa campagne. Apparemment, quand la voiture des cousins, dans laquelle Daniel Mengara voyageait désormais le leader du BDP, arrive au Ministère de la défense, Ali Bongo sort accueillir ce qu’il croyait être Daniel Mengara. Il confond un cousin de Minvoul habillé en veste avec Daniel Mengara. Quand on lui dit que ce n’est pas Daniel Mengara, Ali devient livide de colère. Non seulement lui, mais également Monsieur Mathias Otounga, qui s’était mis en quatre avec ses complices de la Coordination Nationale pour que cette rencontre Ali-Mengara ait lieu. Les deux enragent tandis que Nkoulou, Essongué, Rékoula et Moussavot tremblent.
Sur le chemin du retour, les cousins entendent Orphée Rékoula maudire Daniel Mengara et accuser le leader du BDP de leur avoir fait rater beaucoup d’argent en refusant d’aller rencontrer Bongo. « Il m’a fait rater mon business, le maudit Docteur !! » s’exclame Rékoula. Apparemment, Ali Bongo leur aurait promis des sommes considérables en échange non seulement de la rencontre, mais aussi de la destruction de Daniel Mengara.
Qu’est-ce qui ressort de tout ceci ?
1) Que Monsieur Ali Bongo est très gravement impliqué dans la séquestration, on dirait même le kidnapping de Daniel Mengara à l’hôtel Rendama, où il a fait conduire manu militari le Dr. Daniel Mengara et sa collaboratrice par les membres de la Coordination Nationale dans le but de solliciter une rencontre avec le leader du BDP.
2) Que Messieurs Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula, les meneurs de cette arnaque, et qui n’en sont pas à leur premier coup vu qu’ils firent déjà le même cinéma en 2004 avec les frères Bessacque quand ils créèrent le fameux BDP-Démocrate mort-né, et que pour ce coup-ci, ils ont reçu d’Ali Bongo l’assurance de sommes considérables s’ils réussissaient à déstabiliser le BDP.
3) Que le plan de décrédibilisation du BDP Gabon Nouveau et du Dr. Mengara s’axait sur trois stratégies majeures :
– Loger Daniel Mengara au Rendama et faire courir le bruit que son séjour était payé par Ali Bongo. Sur ce plan, ils ont échoué.
– Faire rencontrer Mengara et Ali en prenant des photos de la rencontre et par la suite faire courir le bruit que Ali aurait corrompu Mengara. Sur ce plan également, ils ont échoué.
– Ne pas préparer la Conférence de presse du 22 juillet et tout faire pour qu’il n’y ait pas grand monde. Là encore, ils ont échoué.
Vendredi 24 juillet 2009: dès le vendredi 24 juillet, tout le jeu de la Coordination nationale corrompue désormais à la solde d’Ali Bongo est plus qu’évident. Dès lors, le Dr. Mengara, le Dr. Bruno Ella et la Dr. Emmanuelle Nguéma mirent toute la distance qu’il fallait entre eux et les quatre charlatans que sont Messieurs Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula, les meneurs de cette arnaque.
Le nouveau service protocalaire mis en place coupa totalement les liens avec Messieurs Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula. Ceux-ci, se rendant enfin compte du fait que le mouvement allait les exclure pour leur comportement, passèrent à leur dernière cartouche, qui prévoyait de faire dissension sous le prétexte que Daniel Mengara n’aurait pas payé la caution garantissant sa candidature.
Le 25 juillet 2009 : C’est ainsi que, se sacahnt désormais en voei d’exclusion du BDP-Gabon Nouveau, Messieurs Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula, les meneurs de cette arnaque, passèrent à la télé avec les fonds fournis par Ali Bongo pour essayer d’aller vendre leur histoire saugrenue aux médias. Là encore, ils échouèrent. Les Gabonais ne savent que trop désormais ce jeu de pirouettes des gens qui, trahissant leurs mouvements, font leur petit jeu en échange des CFA venant des couloirs du palais du bord de mer.
Le BDP-Gabon Nouveau rappelle que Monsieur Paskhal Nkoulou avait été démis de ses fonctions de Coordonnateur National du BDP-Gabon Nouveau en 2008 pour avoir détourné des fonds du mouvement et pour avoir commencé à montrer des comportements de blocage qui empêchaient la progression du mouvement au Gabon, allant même jusqu’à mentir sur le nombre d’adhésion et à fabriquer des noms.
Il reste à signaler que tous les membres de la Coordination Nationale n’étaient pas impliqués dans cette arnaque : Guy Serge Angoué et Henri Angoué sont deux membres de la Coordination qui n’ont pas trempé dans cette magouille, ayant été sciemment écartés par la clique à Nkoulou, c’est-à-dire Messieurs Paskhal Nkoulou, Edgard Moussavot, Heinz Essongué et Orphée Rekoula, les meneurs de cette arnaque, parce qu’ils savaient que les frères Angoué ne se mêleraient jamais de cette trahison.
Le Dr. Daniel Mengara l’a donc échappé belle. N’ayant finalement passé aucune nuit au Rendama, et ayant renoncé à rouler dans les voitures mises à « sa » disposition par la Coordination Nationale, il a évité de justesse un traquenard de la plus haute espèce. Tous les plans d’Ali Bongo ont échoué à partir de là.
Selon nos informations, la Coordination Nationale était devenue un nid d’agents secrets et de personnes à la solde du pouvoir pour faire faire du sur place au mouvement au Gabon. C’est ainsi que Paskhal Nkoulou et Orphée Rékoula, inséparables, ont petit à petit convaincu des gens commes Edgard Moussavot de se joindre à leur combine en vue d’utiliser le BDP, comme l’ont naguère fait les frères Bessacque, comme fond de commerce. Leur passage à la télé aux frais d’Ali Ben Bongo ne fait que confirmer les hautes enchères qui ont été misées sur le BDP-Gabon Nouveau.
Mais beaucoup avant eux s’y sont essayé. Qu’est-ce qui leur a fait croire qu’aller dans les médias déclarer l’exclusion de Daniel Mengara du BDP marcherait cette fois-ci? Le BDP a la peau dure, ils devraient le savoir depuis longtemps.
Fait à Libreville, le 27 juillet 2009
Dr. Emmanuelle Nguéma
Chargée de la Communication
BDP-Gabon Nouveau
@ Dr. Emmanuelle Nguéma
Merci de nous tenir informes. C’est tout ce que l’on demande. Comme vous le savez, tout le peuple Gabonais n’a – MALHEUREUSEMENT – pas acces au medium du « world wide web ». En tant que « chargée de la Communication BDP-Gabon Nouveau » il faudrait egalement elaborer une STRATEGIE pour avoir acces a d’AUTRES MEDIUMS (comme par exemple les chaines « privees » au Gabon) pour (re)faire passer le message (actuel et futur) et de ce fait « mieux » COMMUNIQUER avec le peuple Gabonais – de TOUTES CLASSES et COUCHES SOCIALES.
Le combat « politique » est aussi – EN GRANDE PARTIE – un combat M-E-D-I-A-T-I-Q-U-E.
Da zhaohu,
Wànshìtong