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Gabon: Election au Gabon: « Ils sont tous les Fils de Bongo Ondimba ! », Chronique ABDUL BAH, journaliste sénégalais

Rarement une élection dans un pays africain aura retenu l’attention de tout le Continent avec autant d’acuité que la présente actualité politique au Gabon.

Avec un peu plus d’un million d’habitants, ce pays d’Afrique centrale doit cette situation, sans nul doute, à la nature et au rôle joué par son défunt président El Hadj Omar Bongo Ondimba.

De son vivant, celui-ci a rempli assurément une importante fonction stabilisatrice, aussi bien dans son propre pays que dans bien d’autres, à travers une diplomatie toute africaine, faite de recherche, de consensus et de paix.

Ce rôle de soupape de sécurité, de garant d’harmonie nationale contre les démons de la division ethnique, cette fonction de soldat de la paix, Omar Bongo Ondimba l’a assumée, bien souvent avec bonheur.

LE GABON A LA CROISEE DES CHEMINS

« Je ne pense pas qu’il soit facile de remplir la place laissée vacante par le Président Bongo Ondimba à qui je rends un vibrant hommage pour le rôle de pacificateur qu’il a joué dans notre sous-région ».

Ce point de vue du président Idriss Deby Itno exprimé dans la dernière édition du magazine Jeune Afrique, est assurément largement partagé, des Grands Lacs au Cap, de la Corne de l’Afrique à sa pointe occidentale.

Aujourd’hui que le Gabon est à la croisée des chemins, nous avons tous, en Afrique, non pas un droit d’immixtion, mais un devoir de solidarité, une dette de soutien envers ce pays, sans ingérence aucune. Omar Bongo Ondimba avait un égal souci de stabilité pour tous les pays africains ; un devoir d’alerte et de solidarité envers les dirigeants et le peuple de ces pays, un devoir de voisinage africain s’impose aujourd’hui à tous les fils du Continent.

La centralité du Gabon en Afrique n’est pas seulement géographique. Nourrie à la sève stabilisatrice des grands arbres de son paysage, elle est le fait de celui qui est resté jusqu’à sa mort son Chef.

De la capacité du pays à faire reposer le défunt en paix, à traverser avec bonheur sa phase de transition, dans les conditions de maintien des équilibres, dépend l’avenir de ce pays, voire celui de beaucoup d’autres.

A CHACUN SON STYLE

L’histoire de la construction des Etats en Afrique, commencée il y a moins de cinq décennies, regorge de cas où la disparition des grands hommes de la trempe d’Omar Bongo Ondimba, a installé un chaos, du fait de réflexes ethnicistes savamment cachés sous de fausses considérations allègrement invoquées. En témoigne, le cas de la Côte d’Ivoire qui s’échine encore laborieusement à enterrer Houphouët Boigny.

On ne pourra pas faire du Omar Bongo Ondimba sans Omar Bongo Ondimba. A chacun son style, ses capacités et ses options. Seulement un legs est là, fait de paix, d’équilibres, de stabilité et de solidarité : le pays et l’Afrique gagneraient beaucoup à ce que cet élan soit poursuivi par le plus grand nombre à même de le perpétuer.

Ce serait faire injure à la mémoire du défunt Omar Bongo Ondimba que de dire « c’est au tour des autres ethnies ». Tout simplement parce que, sous son magistère, ça n’a jamais été le tour de qui que ce soit, sinon de tous les Gabonais.
L’on peut relever des insuffisances, des erreurs, certainement des fautes de gestion dans le régime de Bongo Ondimba. Mais l’un dans l’autre, les bienfaits et les insuffisances de son régime ont été éprouvés de la même façon par tous les Gabonais.

L’ELECTION DU SUCCESSEUR, PAS UNE COMPETITION ENTRE ETHNIES

Les observateurs de la trépidante vie politique du Gabon s’y accordent : l’on peut faire beaucoup de reproches au régime du défunt président, mais la vérité commande de le citer en exemple pour le parfait exemple pour le parfait équilibre qui est le sien.

La consolidation de la Nation par l’Etat, à travers l’implication de tous les groupes et l’égale dignité de tous les citoyens, n’y est pas un vain mot. Quand, avec un trémolo de fierté dans la voix, un citoyen de ce pays dit : « Je suis Gabonais », toute la réussite d’une politique d’équilibre transparait dans cette proclamation.

Les Gabonais le savent mieux que quiconque : l’élection du successeur d’Omar Bongo Ondimba n’est pas l’occasion d’une revanche d’une partie du peuple sur une autre, encore moins une compétition entre ethnies.

Elle est un moment de respiration de la démocratie, le choix du prochain dirigeant du pays, sans considération de patronyme ou de région d’origine, la citoyenneté gabonaise transcendant tous les clivages. Aucun citoyen de ce pays ne l’ignore : les critères les plus pertinents relèvent des atouts de chaque candidat.

Ailleurs en Afrique, Omar Bongo Ondimba a tenté d’exporter, souvent avec succès, les germes de la stabilité et de l’harmonie, en intervenant pour éviter les conflits.

TOUS CES CANDIDATS SONT LES FILS DU DEFUNT OMAR BONGO ONDIMBA

Les nombreuses candidatures à sa succession, notamment issues des rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir, sont sous-tendues par des considérations différentes. Mais il y a un fait indéniable : sous un certain rapport, tous ces candidats sont les fils du défunt Omar Bongo Ondimba. Dans leur quasi-totalité, ils ont bénéficié, à un moment ou à un autre de leur carrière, du soutien, de l’encadrement ou du coup de pouce du Président Omar Bongo Ondimba.

Fils du défunt président, Ali Bongo Ondimba est le candidat officiel du Parti Démocratique Gabonais. Cette filiation lui est apposée aujourd’hui comme un handicap.

Mais on lui reconnaît de s’être préparé à la fonction depuis longtemps, d’avoir fait ses classes dans le parti à la fonction depuis longtemps, d’avoir fait ses classes dans le parti et dans l’Etat, d’avoir un profil de rassembleur et de concevoir la perpétuation de l’œuvre du défunt président comme un devoir.

S’est-il apprêté à garantir l’harmonie et la paix, le changement dans la continuité et l’assurance du maintien des équilibres qui procèdent de l’implication de tous les Gabonais dans une dignité ?

Certes, de tous les candidats, il semble aujourd’hui le plus familier aux mécanismes par lesquels le défunt Omar Bongo Ondimba parvenait à maintenir les équilibres.

Exprimez-vous!

  1. je crois que se sont des choses à décrier il n’est pas normal d’encourager ces choses nous risquons un jour de voir l’afrique en feu. Un journaliste ne doit pas porter la casquette du politique mais il doit dire des choses coe il se doit. Il doit rester neutre pour ne pas affecter négativement l’auditeur. vous êtes le mieux placé pour dire aux autres ce que veut dire Etat démocratique. il faut aussi faire la difference entre un Etat à régime présidenciel et une monarchie. SALUT CHEF.

  2. ABDUL,

    J’aimerais te rencontrer pour te rappeler que tu n’es qu’un sénégalais, donc parle des choses de ton pays au mieux de ta famille.

    Nous Gabonais sommes enfants de nos parents et seuls les BONGO sont fils de leur défunt père BONGO.

    Et à titre de rappelle les BONGO sont soient Biafrai ou Congolais.

    Donc mets toi ton article dans le trou que tu veux.

  3. mon très cher abdul,il faut éviter de chercher la polémique là où il n’ya en a pas.retenez que le gabon est une république(chose publique)et non une monarchie où le fils succède au père;imaginez la chaîne!le gabon n’en sortira jamais;à moins d’une révolution.comment pourrez vous imaginer un autre bongo au pouvoir?surtout ali qui ne connait pas les problèmes des gabonais des matitis et de l’intérieur du gabon.c’est maintenant qu’il va dans les quartiers sales où croupit ,résigné ,98%des gabonais, lui habitué à faire la sablière -bord de mer.savez-vous comment s’est faite sa désignation pour sa candidature?s’il n’avait pas été fils de bongo, serait t-il candidat?

  4. REPONSE 0 M. ABDUL BAH
    Si vous o senegal, vous accepter que le Sénégal soit monarchiser
    par la très prochaine prise de pouvoir de Karim Wade,ce que prépare actuellement son père, nous gabonais, nous ne voulons pas de cela. Je vous rappelle que bongo a laissé plus de 70 enfants,d’après vous, vous pensez que le GABON appartient aux bongo? Meme cela a été le cas pendant un demi siècle,maintenant STOP, halte au feu. Bongo n’était pas un sage contrairement à ce que vous dites, impliqué jusqu’au cou de la mort du feu Sankara,la liste est longue. Alors je ne vois tjs pas la sagesse et la paix dont vous parlez!!!!!!!!!

  5. Qui est cet abdul Bah?

    Franchement, il n’ya que mensonge et calomnie dans son analyse,nous ne voulons pas d’un autre bongo ondimba à la magistrature supreme, ali est déja multi milliardaire,que veut-il de plus, exterminer par la misère tout le peuple gabonais????
    Le Gabon n’est pas une monarchie. Mr Bah,vous faites une analyse sur un pays que vous ne connaissez absolument pas et c’est très regrettable. Je tiens à préciser que Bongo a laissé plus de 70 enfants,donc si ali est élu,cela ne s’arretera plus,le Gabon appartient aux Bongo depuis un demi siècle,et il est temps que cela s’arrete. Meme si comme à l’habitude la Fran,ce est derrière ali pour mieux encore piller le Gabon.
    Il veut mieux mourrir avec un brin de dignité que dans la misère.
    A l’heure ou j’écris ces quelques mots,il ya 2 regiments français en alerte en Centrafrique pret à intervenir en cas de trouble au Gabon,l’Afique,le seul continent ou la france exibe sa puissance militaire,sinon ailleurs ya rien et croyez-moi je sais très bien de quoi je parle. Il est grand temps que tout le peuple gabonais comprenne la gravité de la situation actuelle,Ali ne sera pas élu parce qu’il aura gagné en suffrage universel non, mais parce que la france comme à son habitude pour préserver les intérets douteux l’aurait choisi,et ça NOUS NE DEVONS EN AUCUN CAS ACCEPTER CELA.
    GABON D’ABORD

  6. Dans vos propos,il ya un brin de vérités mais,en parcourant vos écris,on vois sans au qu’un doute que vous faites parti de ceux qui ont participer a pillé le gabon et qui cherche a préservé sa position au prés du clan bongo,au cas ou l’un de ces camarades parvenais au pouvoir,j’aimerai vous rafraîchir la mémoire;par ou étais acheminés les armes qui ont servis a massacrés des millier de congolais brazzavillois?et qui ont renverser Lissouba? n’est-ce pas par france ville!le chemin de fer gabonais ont facilité le transport d’armes,l’argent du gabon a servis a renversé pas mal de gouvernement en afrique,par exemple la centrafrique a vu coulés le sang des soldat gabonais,pourquoi,Biya du cameroune n’apréciènt-il pas Ob?Ob était tout sauf pacificateur.c’etait un occultiste qui a mystifier tous le monde en nous faisant croire qu’il était un sage.la liste des ce fais occultes est longue pour vous prouvez qu’il n’as jamais était ce que le monde connaissais de lui dans la lumière du jour,ne soyons pas naif et dupes.

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