Le Directeur des relations publiques et de la publicité de l’Hôtel de ville, Augustin Pathou Ondong Mba, qui a déploré ce mardi la prolifération des panneaux publicitaires anarchiques, a déclaré lors d’une interview accordée à GABONEWS que « dans les semaines à venir, le Conseil municipal va délibérer sur un nouveau texte qui va rendre plus draconiennes les mesures pour être afficheur dans la ville de Libreville ».
INSTALLATIONS NON CONFORMES
« La publicité est régie par une délibération du 16 novembre 1998, ça fait maintenant onze (11) ans que ces textes existent », a fait remarquer M. Augustin Pathou Ondong Mba
« Ces textes aujourd’hui, quoique obsolètes, sont violées généralement par un certains nombre d’entreprises agrées et non agrées ».
Faisant observer la non-conformité de certaines installations publicitaires dans la ville, notamment au bord de mer, Augustin Pathou Ondong Mba a également pointé du doigt le fait que nombre d’entres elles ne sont pas assurées, « ce qui n’est pas sans représenter un risque pour les automobilistes, et les habitants » a-t-il fustigé.
« Dans les semaines à venir, le Conseil municipal va délibérer sur un nouveau texte qui va rendre plus draconiennes les mesures pour être un afficheur dans la ville de Libreville », a-t-il déclaré.
ASSAINISSEMENT DU PAYSAGE URBAIN
Recentrant l’échange sur la volonté affirmée de l’Hôtel de ville d’assainir le paysage urbain actuelle, « pollué » par les installations publicitaires anarchiques, Augustin Pathou Ondong Mba s’est étendu sur les opérations de démontage de ces structures, initiées depuis peu par la mairie de Libreville.
« La semaine dernière, nous avons déjà enlevé quatre (4) panneaux de 12 mètres carrés, depuis ce matin, nous enlevons les dix-huit (18) mètres carrés » a-t-il confirmé.
« Dans un premier temps, nous dégageons ces panneaux et ensuite nous les réattribuerons conformément aux normes esthétiques, environnementales et aux prochains textes ».
Le Directeur des relations publiques et de la publicité de l’Hôtel de ville, tout en spécifiant que la pose d’un panneau publicitaire ne pouvait être que le fait d’une régie dûment agrée par la mairie, a mis en exergue la nécessité pour les afficheurs, du respect des normes entrant dans le cadre d’une assurance contractée.
Au début du mois de juillet, le 3e Adjoint au maire de Libreville, Eloi Nzondo procédait avec une délégation de l’Hôtel de ville, à la pose de stickers de mise en garde sur les panneaux publicitaires non conformes.
Au bout de huit (8) jours, rapportait-t-on, ces installations devaient être démontées, sous réserve d’une mise aux normes effectués par les afficheurs.