Le candidat de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) par ailleurs président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG, opposition) Pierre Mamboundou, a devisé vendredi avec la presse sur la neutralité des présidents de Commissions électorales locales et consulaires, le traitement équitable des candidats sur les médias publics, la révision des listes électorales, en vue de l’élection du 30 août 2009.
Ainsi, « les Gabonais veulent des élections libres et transparentes. Les militants éminents du Parti démocratique gabonais, du Cercle des Libéraux Réformateurs, tous les membres de la coalition soutenant le candidat du PDG ont été nommés dans les fonctions de Président de Commission locales et consulaires.
Sauf s’il s’agit d’une erreur qui appelle une réparation urgente à première demande, cette décision, entreprise en violation flagrante de la loi est inacceptable, en même temps qu’elle jette un trouble sur l’attachement de ses auteurs aux exigences de la transparence », a déclaré Pierre Mamboundou.
Concernant le traitement équitable de l’information sur les chaînes publiques, le candidat de l’ACR a dit « la tenue simultanée le dimanche 19 juillet 2009 des réunions ayant conduit à la désignation par le Parti démocratique gabonais (PDG) et par l’Alliance pour le Changement et la Restauration (ACR) de leurs candidats respectifs à la prochaine élection présidentielle, nous a donné l’occasion de constater, une fois de trop, la violation par la radio télévision gabonaise (RTG) sur ses deux chaînes, du principe de l’égalité de traitement de tous les Partis politiques dans les média de service public »
Puis, il s’est appesanti sur la révision des listes électorales : « les listes électorales sont permanentes. A ce titre, elles font l’objet d’une révision annuelle d’une durée de quarante cinq jours, ainsi qu’il est arrêté à l’article 37 de la loi ».
« Lorsque la révision n’a pas pu s’effectuer et qu’une élection est à organiser, la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle, rapportée dans sa décision du 7 décembre 2007, enseigne qu’il y a cas d’ouverture à force majeur, avec pour conséquence de droit, la prorogation des délais et ce, en conformité avec les dispositions des articles 44 de la loi 7/96 portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise », a-t-il argumenté.