Mesdames et Messieurs, chers compatriotes.
Comme vous le savez ou le soupçonnez sans doute déjà, la Cour constitutionnelle gabonaise a rejeté par une décision rendue ce week-end le recours que j’avais déposé en vue de la réhabilitation de ma candidature. Cette décision est survenue alors que, confiant d’avoir gain de cause dans le processus de recours engagé, j’étais revenu auxEtats-Unis me préparer pour un retour en force au Gabon en vue de la campagne électorale.
C’est donc par la plus grosse des déceptions que j’ai appris le rejet par la Cour constitutionnelle de mon recours en vue de la réhabilitation de ma candidature.
Ce rejet ne m’étonne point car c’est, en fait, le contraire qui m’aurait étonné. Ce rejet confirme tout simplement ce que nous savions déjà de notre pays, c’est-à-dire que, en fin de compte, il n’y a jamais régné, sous le régime bongoïste actuel ou précédent, aucune règle de droit et aucun respect du droit, uniquement le règne de l’arbitraire et de la dictature.
Je dois dire que je trouve la décision de la Cour constitutionnelle hautement arbitraire, tant elle contient en elle une assez claire intention de m’écarter par tous les moyens possibles de la course à la présidence de la République. Les raisons de cette intention m’échappent totalement vu que, en tant que simple citoyen, je ne vois pas en quoi ma candidature devrait faire l’objet d’une aussi intense politisation.
En fait, la décision de la Cour, il me semble, a tout simplement démontré que l’idée du recours de 48 heures qui est actuellement inscrite dans la loi électorale gabonaise ne sert strictement à rien. Il n’y a, sur la base de la décision de la Cour, rien qui puisse suggérer que la décision de la CENAP puisse être défaite par une procédure de recours pourtant inscrite dans la loi comme une procédure réparatrice et non point répressive. La Cour a choisi de réprimer plutôt que réparer.
Ce n’est donc pas une Cour constitutionnelle que nous avons au gabon, mais une Cour politique au service de la famille Bongo, dont je vois clairement les tentacules dans cette décision arbitraire de la Cour, tellement les intérêts des membres de la Cour et celle de la famille Bongo sont intimement imbriqués. C’est sale et c’est écoeurant.
Mon cas était pourtant simple : j’avais à ma disposition, le 22 juillet, la somme requise pour la finalisation de mon dossier de candidature. Mais pour raisons de tracasseries administratives qui, le 22 juillet 2009, m’ont conduit, mon équipe et moi, de service en service, j’ai raté le délai de paiement de la caution, non pas parce que je manquais d’argent, mais tout simplement parce que des employés du Trésor nous avaient éconduits. Ces employés, par machiavélisme ou ignorance, nous avaient envoyés d’abord dans les services de la Solde à la recherche d’un numéro matricule sans lequel, selon ces employés, nous ne pouvions pas déposer notre caution. A la Solde, on nous informa que les services de la Solde ne délivraient pas de numéros matricules, et que le numéro matricule était de toutes façons réservé aux fonctionnaires et donc, conditionné par un processus de la fonction publique qui prenait des mois. Revenus au Trésor, on nous informa que la première information était fausse et que, puisque je n’étais pas fonctionnaire, le numéro matricule ne s’appliquait pas à moi. Ce qu’il me fallait plutôt, c’est un numéro statistique, et c’est ce numéro statistique qui me permettrait de payer ma caution. Malheureusement, la journée administrative du Trésor tira à sa fin et nous ne pûmes obtenir ce numéro statistique que le 23 juillet. C’est par conséquent le 23 juillet que nous pûmes enfin verser l’argent au Trésor en vue du paiement de la caution requise.
Cependant, quoique l’on en dise, notre dossier de candidature fut bel et bien soumis à la CENAP le 22 juillet 2009 comme prévu par la loi, quoique avec une pièce manquante (la quittance du Trésor). Et cela, naturellement, nous donnait droit à un recours auprès de la Cour constitutionnelle puisque le dossier avait été dûment enregistré comme il se doit par la CENAP, puis rejeté, comme il se doit, pour absence de quittance. Mais cela ne voulait pas dire impossibilité de réparation dans la procédure de recours !
Ce qui me semble choquant, c’est que le Rapporteur de la Cour constitutionnelle qui a fait état, dans son rapport, des circonstances de notre dossier et du retard dans le dépôt de la quittance ait choisi de faire à la Cour un rapport dangereusement sélectif. Autant le Rapporteur semble avoir mentionné dans son rapport les circonstances anecdotiques que nous lui avions racontées verbalement lors de l’instruction du dossier en présence de mon avocat et par lesquelles nous lui faisions état du fait que la CENAP nous avait répondu le 23 juillet que la Commission avait déjà siégé et que notre seule alternative était le recours, autant il semble avoir totalement omis du rapport fait à la Cour toutes les autres circonstances anecdotiques mentionnées par nous qui étaient de nature à expliquer l’absence de la quittance lors du dépôt du dossier à la CENAP le 22 juillet. C’est du moins ce qui ressort de la décision de la Cour telle que nous l’avons lue.
Pourtant, mon avocat et moi, il me semble, avions mentionné verbalement au Rapporteur non seulement le refus de la CENAP de prendre notre quittance le 23 juillet AVANT, PENDANT et APRES la réunion de la Commission, parce que, à ses yeux, nous avions raté le délai légal du 22 juillet, ce qui ne nous laissait que la possibilité du recours, mais aussi les circonstances administratives qui ont fait que nous ne puissions payer la caution à temps malgré le fait que nous ayons eu l’argent nécessaire en notre possession. Ces circonstances administratives ne sont, bizarrement, nulle part mentionnées ni prises en compte dans la décision de la Cour, nous poussant ainsi à nous interroger sur les raisons qui ont conduit Monsieur le Rapporteur à ne pas inclure dans son rapport les circonstances administratives qui ont fait que, même en possession de l’argent, nous ne puissions payer notre caution et obtenir la quittance en date du 22 juillet, mais plutôt le lendemain, c’est-à-dire le 23 juillet.
Mais bien plus que cela, ce que la Cour constitutionnelle vient de faire entendre aux Gabonais c’est que la procédure de recours n’a aucune vertu réparatrice dans la loi gabonaise, que toute tentative de recours ne sert, en fait, à rien car aucune circonstance ne peut mener la Cour à accorder des circonstances atténuantes en recours qui puissent valider les requêtes citoyennes soumises à sa haute attention. Ce dossier était pourtant l’un des plus simples que l’on puisse imaginer. La CENAP rejette un dossier pour manque de quittance ; le recours est engagé et la quittance est fournie dans le délai de 48 heures de recours prévu par la loi ; problème réglé. Mais apparemment, au Gabon, il a fallu aller rechercher la petite bête politique.
Or, l’évidence est pourtant claire. Si la réunion de la CENAP le 23 juillet est prise comme point de référence, il me semble que la possession d’une quittance du Trésor le 23 juillet montre à suffisance que nous avions payé notre caution BIEN AVANT même que la CENAP ne se réunisse pour délibérations. Le simple fait que les bureaux du Trésor ferment à une heure administrative précédant la réunion de la CENAP est une preuve évidente que nous étions en possession de la quittance bien avant la réunion de la CENAP et que la CENAP aurait pu, si elle avait été plus disposée, constater ceci le 23 juillet en acceptant notre quittance avant ou pendant ses délibérations. Ce n’est que parce que la CENAP a refusé la quittance le 23 juillet avant, pendant et après les délibérations, et préféré nous envoyer au processus de recours que nous nous sommes retrouvés devant la Cour constitutionnelle à chercher réparation comme requis par la loi.
Ces circonstances, il me semble, auraient dû constituer auprès de la Cour des arguments de poids. Que la CENAP ait, le 23 juillet, refusé de prendre notre caution, préférant nous renvoyer à la procédure de recours n’invalide en aucun cas le fait que la caution fut bel et bien payée AVANT les délibérations de la CENAP, ce qui, en procédure de recours, aurait dû aider notre dossier et en renforcer la validité dans le cadre du processus de recours. Le fait que Monsieur le Rapporteur ait omis d’inclure cet argument dans son rapport est plus qu’inquiétant et indique un filtrage de l’information qui nous semble excessivement dangereux, sinon politisé.
Autrement dit, Monsieur le Rapporteur ne semble avoir retenu de nos explications orales au moment de l’instruction que les arguments qui avaient déjà, au niveau de la CENAP, invalidé notre dossier, et exclu de l’instruction tous les autres arguments de nature à réhabiliter notre dossier. En mentionnant uniquement l’anecdote relative à la réponse de la CENAP disant que la Commission avait déjà siégé, mais en omettant le fait que la même Commission, touchée le même jour du 23 juillet avant et pendant les délibérations, nous a également renvoyé à la procédure de recours, Monsieur le Rapporteur a privilégié une version partielle, voire tronquée, des faits.
Ainsi se confirme au Gabon, hélas, la loi de l’arbitraire, même au niveau d’une Cour constitutionnelle censée demeurer apolitique et impartiale. Nous sommes au Gabon face à une situation de justice politisée, c’est-à-dire une loi faite non pas pour rendre justice aux citoyens, mais plutôt pour supprimer, éliminer, réprimer et bannir tout ce qui, dans le paysage politique, culturel ou socio-économique gabonais, aurait tendance à remettre en cause la criminalité institutionnalisée au Gabon.
La Cour n’a pas montré, dans cette décision, qu’elle est au service du Gabon et du peuple gabonais. Bien au contraire, sa décision est sortie du domaine du droit, pour embrasser le domaine de l’arbitraire et des anecdotes politisées. Elle est sortie de ce qui constituait le fond du recours relatif à notre dossier, pour embrasser celui de l’arbitraire en vue de justifier du rejet de notre dossier par tous les moyens possibles. Si ce n’était pas la caution, cela aurait été autre chose. Plutôt que de se contenter de CONSTATER le grief de la CENAP qui, en une seule phrase non qualifiée, avait simplement rejeté le dossier pour absence de quittance, la Cour a préféré sortir de ce grief pour utiliser des arguments vides de logique dans le rejet de notre candidature.
Face au grief de la CENAP, pourtant, seule la production d’une quittance en bonne et due forme constituait la réponse appropriée. La Cour n’avait même pas, dans ce recours, à évoquer les circonstances anecdotiques ayant mené à l’absence de la quittance. Tout ce qu’il lui fallait faire, c’est constater la présence de la quittance en recours et, donc, conclure que le dossier était complet. C’est bien à cela que les 48 heures de recours servent, il nous semble, c’est-à-dire donner la possibilité aux candidats de rectifier les manquements à leur dossier. Que la Cour se soit contentée de revenir sur la décision déjà rendue par la CENAP pour constater et répéter la même chose que la CENAP sans chercher à voir si, justement, en processus de recours, le grief retenu par la CENAP a été rectifié, rend totalement superflue l’idée même du recours. A quoi sert le recours dans ce cas ?
Pire, il nous apparaît de plus en plus que la Cour ait fait de la caution la pièce la plus importante du dossier, alors que, dans les faits, ceci ne devrait pas être le cas. Dans le dossier de candidature, toutes les pièces se valent et il n’y a dans la loi aucune hiérarchie des pièces à fournir qui dise que la caution est plus importante dans le dossier que, par exemple, les deux photos, la lettre manuscrite ou le logo du candidat. La CENAP peut tout aussi bien rejeter un dossier pour absence des deux photos requises que pour absence de quittance du Trésor ou de lettre manuscrite du candidat ou de logo. Dire alors, comme semble le dire la Cour constitutionnelle, que tout rejet par la CENAP, même pour manquement de lettre manuscrite, de photos ou de logo, est un rejet absolu qui ne justifie d’aucun recours est une énormité juridique qui remet grandement en cause l’existence de la Cour constitutionnelle elle-même en tant que la plus haute institution de recours du pays. Si les citoyens ne peuvent espérer trouver réparation à leurs griefs dans les processus de recours soumis à la Cour, et si la philosophie de la Cour est de réprimer à priori plutôt que d’agir à décharge, c’est la porte ouverte à l’arbitraire et à la mort de la justice dans notre pays.
Au vu donc de cette flagrante violation du principe de recours par la Cour constitutionnelle elle-même, nous estimons que notre droit à la justice a été bafoué par la Haute cour, celle-là même qui aurait dû se charger de protéger mon droit dans le cadre du recours engagé.
Du fait, donc, de cette décision arbitraire, la Cour nous met, à dessein, et probablement pour raisons politiques, hors de la course électorale. Nous estimons donc cette décision de la Cour être une décision politique plutôt qu’une décision de justice.
Bien que la loi gabonaise dise que toutes les décisions par la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’appel, il nous semble que ce principe-là, ne doit pas non plus être interprété dans l’absolu. La Cour doit être capable, hors processus d’appel, de rendre la justice s’il est constaté que sa décision fut basée sur des informations erronées fournies par le Rapporteur. Il est facile d’imaginer ceci dans le cadre d’un condamné à mort dont le recours aurait été rejeté par la Cour sur la base de preuves fabriquées. Si, par le hasard des choses, il venait à être découvert que la Cour avait basé sa décision sur des données douteuses, dire, dans ce cas, que la Cour doive laisser en prison un innocent parce que les décisions de la Cour ne sont pas susceptibles d’appel me semble être, là encore, d’un arbitraire qui ne devrait pas être cautionné. La Cour, il me semble, se doit de s’adapter à ces réalités et être capable de revoir sa copie si le rendu de la justice l’exige.
Au vu donc de cette flagrante violation du principe de recours par la Cour constitutionnelle elle-même, nous estimons notre droit à la justice a été bafoué par la Haute cour, celle-là même qui aurait dû se charger de protéger mon droit dans le cadre du recours engagé.
C’est à tous ceux qui ont cru en moi que je présente ici mes vives excuses. Je sais la douleur qui est la vôtre en ce moment et je puis vous assurer que ma douleur est encore plus grande. Ce n’était peut-être pas mon moment, notre moment, car Dieu en a peut-être décidé ainsi.
Que reste-t-il donc comme perspectives d’avenir à notre engagement pour le changement immédiat au Gabon ?
Nous continuons le combat, tout simplement car un Bongo est peut-être mort, il reste un autre Bongo à évincer. « Bongo Doit Partir » par tous les moyens possibles est donc toujours d’actualité. Par ailleurs, nous essayons par la même occasion de continuer, auprès de la Cour constitutionnelle, tous les recours qui nous restent encore possibles. Nous avons engagé, ce lundi même, un avocat expert du droit constitutionnel pour qu’il explore pour nous les possibilités de recours légal qui nous reste, aux fins de conduire la Cour constitutionnelle soit à réviser sa décision, soit à se rétracter. Ce sont là, apparemment, les deux seules possibilités qui nous restent.
Ne nous y trompons pas, chers compatriotes. Le changement ne viendra pas au Gabon par les urnes. Cette politisation de la Cour constitutionnelle en est la preuve flagrante et nous avons du mal à imaginer comment cette Cour pourrait donner la victoire à l’opposition après l’élection frauduleuse qui attend le pays.
Cela je vous le dis depuis 11 ans. Il ne faut donc pas se faire d’illusion. Le vote au Gabon est une illusion entretenue pour valider la fraude électorale et la mascarade.
Je sais que la Cour constitutionnelle gabonaise n’aurait, de toutes façons, jamais validé ma candidature. Aujourd’hui, ils ont utilisé le prétexte du retard dans le dépôt de la caution, oubliant que la loi me donnait malgré tout 48 heures pour faire recours. Mais si ce n’était pas ce prétexte, ils auraient utilisé un autre prétexte pour arriver à mon évincement de la course aux présidentielles. Ils savent très bien que je ne jouerais jamais le jeu de la mafia au pouvoir.
Beaucoup d’entre vous se demanderont sans doute quelle consigne de vote je vais donner.
Je dirais ceci : le fait pour moi d’être arbitrairement privé de mon droit à me présenter à l’élection présidentielle est quelque chose qui devrait normalement interpeller toute l’opposition. Autrement dit, si faire de l’opposition veut dire défendre les droits de tous les Gabonais, y compris des Gabonais qui comme moi sont privés du droit de se présenter à l’élection, eh bien les personnes qui se disent actuellement candidats de l’opposition devraient, à cette occasion, montrer leur solidarité en mettant la pression nécessaire pour que je sois rétabli dans mes droits. Leur indifférence, dans ce cas, serait un signe de mesquinerie et donc, d’hypocrisie vu que la capacité d’un candidat à se battre pour tous les Gabonais commence justement par la défense des droits de ceux qui subissent l’arbitraire, même quand il s’agit de rivaux politiques.
A leur place, donc, c’est ce que j’aurais fait car entre Gabonais candidats disant se battre pour les droits de tous les Gabonais, il doit y avoir une règle d’or qui dirait que tout arbitraire exercé contre l’un est un arbitraire exercé contre tous. La défense des droits des Gabonais commence donc par cette solidarité des droits qui feraient que nous refusions tous en bloc de voir une injustice affliger le plus petit d’entre nous. Ce qui m’arrive aurait pu arriver à chacun d’entre eux et j’aurais, moi, été le premier à le condamner et à demander qu’on les rétablisse dans leurs droits.
Si, malheureusement, ceux qui se disent opposants et candidats ne saisissent pas cette occasion pour adopter, ensemble, une plateforme de défense des droits des Gabonais, y compris mon droit à me présenter, c’est que ce qui les intéresse c’est eux-mêmes et non la libération du Gabon.
Dans ce cas, aucun d’eux ne mériterait le soutien du BDP-Gabon Nouveau car ils n’ont rien compris à ce que cela veut dire faire de l’opposition. Faire de l’opposition, ce n’est pas juste se battre pour gagner une élection. Faire de l’opposition, c’est se battre pour les droits bafoués par le régime en place. Or, si à chaque fois que l’un d’entre nous est victime d’injustices, les autres se mettent à montrer de l’indifférence, c’est peine perdue. L’unité de l’opposition ce n’est pas juste se rallier autour d’un homme. L’unité de l’opposition, c’est aussi la capacité pour cet homme de se rallier aux causes nobles par lesquelles il démontrerait sa capacité à se battre pour les droits de chacun d’entre nous, en période électorale comme en période non électorale. Tout signe d’indifférence, dans ce cas, est un mauvais signe.
Pour le BDP-Gabon Nouveau, soutenir un autre candidat ne peut se faire juste parce qu’il y a une élection. Nous soutiendrons le candidat qui sera capable de démontrer qu’il se préoccupe des droits des Gabonais, y compris du droit de Daniel Mengara à être candidat. Sans cela, la démonstration sera faite clairement que ceux qui se présentent aujourd’hui, dans le pouvoir comme dans l’opposition, se battent pour leurs ventres et non pour sortir les Gabonais de la dictature bongoïste actuelle.
S’agissant de l’élection elle-même, je dirais ceci : ne nous leurrons pas, chers compatriotes. Les vérités et les évidences d’hier sont toujours les vérités et les évidences d’aujourd’hui. Les mêmes causes menant toujours aux mêmes effets, la vraie question que nous devons tous nous poser aujourd’hui est la suivante : qu’est-ce qui a changé depuis 2005 dans le processus électoral qui pourrait garantir une élection transparente au Gabon ?
Je dis : Rien.
Certes, il y a eu engouement des électeurs pour s’inscrire, mais les listes électorales qui en ont résulté sont-elles fiables ? Non.
Ces listes et les délais d’inscription y relatifs ont-ils permis à tous les Gabonais qui voulaient s’inscrire de s’inscrire ? Non.
Ces listes bâclées peuvent-elles, à elles seules, garantir la transparence des élections du 30 août ? Non.
Pourquoi ces listes ont-elles été bâclées ? Tout simplement parce que le régime savait que l’engouement des électeurs à s’inscrire n’était pas pour eux. Cet engouement était l’expression des Gabonais qui montraient ainsi qu’ils sont fatigués et qu’ils sont prêts à chasser les bongoïstes du pouvoir par tous les moyens possibles. Le régime a donc tout fait pour empêcher les Gabonais qui en ont marre de s’inscrire, ils ont comprimé les délais et ainsi privé des milliers de Gabonais du droit de voter. Cela est inacceptable.
Autrement dit, mes chers amis, nous avons en face de nous la pire élection de toute l’histoire du Gabon. Une élection tellement bâclée et comprimée dans ses délais qu’il est facile d’imaginer pourquoi le régime en place a choisi cette manière de faire les choses.
La question importante pour tous les Gabonais est alors la suivante : peut-on gagner une élection au Gabon par la seule force des urnes ? Les conditions de la transparence électorale sont-elles réunies pour nous assurer que cette fois, on ne volera pas le vote au peuple ?
Moi je dis que, à cette élection, comme lors des élections précédentes, ce n’est pas par les urnes que le pouvoir se gagnera, c’est dans la rue qu’il se gagnera.
Pour que l’opposition soit capable de gagner cette élection, la seule consigne qui vaille en ce moment et qui puisse assurer la victoire finale serait celle qui consisterait tout simplement à bloquer tout le processus électoral actuel en bonne et due forme pour permettre une réforme générale du système politique gabonais.
Comme je l’avais dit dans mes déclarations précédentes, la seule manière de garantir la transparence des élections au Gabon consisterait à :
- 1) Arrêter tout le processus actuel qui est trop bâclé, trop précipité, trop chaotique et trop désordonné.
- 2) forcer le régime en place à accepter une seconde conférence nationale qui aurait pour but l’élaboration d’une nouvelle Constitution démocratique, vu que la preuve est faite que la Constitution actuelle est tellement mal faite et mal pensée qu’elle ne peut répondre aux garanties de démocratie que le peuple attend. Une nouvelle Constitution permettrait de rétablir le scrutin à deux tours, le mandat de 5 ans au lieu de 7 et la limite des mandats à deux mandats successifs au maximum, tout en instituant les réformes et les garde-fous nécessaires en vue de la protection, une bonne fois pour toutes, des institutions contre toute tentative future de dictature.
- 3) Et n’organiser ces élections au Gabon qu’après une période de transition de 6 mois à un an pendant laquelle tout serait mis en place pour des élections transparentes, avec à l’appui un référendum permettant de valider la nouvelle Constitution. En d’autres termes, il faut utiliser le référendum pour contourner les injonctions de la Constitution actuelle qui ne permet pas de modification de la Constitution par le parlement en période d’intérim.
- 4) De telles élections seraient ainsi organisées sur base propre et transparente, et avec, au préalable, un recensement général de la population, l’établissement de listes électorales nouvelles sur base de données biométriques, l’informatisation sur tout le territoire national de toutes les données biométriques et statistiques devant servir les mesures anti fraudes et l’invitation de l’ONU au Gabon pour que ce soit l’ONU, et non le gouvernement gabonais, qui se charge d’organiser ces élections pour nous de la manière la plus transparente possible.
Sans toutes ces conditions, chers amis, nous serons encore tous à pleurer le 30 août parce que, par naïveté, nous continuons à croire qu’il suffit de tout simplement participer à une élection pour la gagner. Non, mes chers compatriotes, cette élection comme celle de 2005 est perdue d’avance et il faut tout arrêter maintenant, par la force s’il le faut.
Faisons donc le choix, dès maintenant, de demander à ces leaders qui se disent opposants de tout simplement renoncer à participer à ce processus bâclé pour imposer, tout de suite, au régime Bongo un choix simple : accepter de bloquer le processus électoral actuel pendant 6 mois au minimum pour permettre une meilleure transition moins bâclée et une élection sans exclusive et sans fraude, ou faire face au mouvement de revendication le plus vaste que le pays n’ait jamais connu et dont tous les candidats de l’opposition seraient solidaires.
Si les candidats actuels qui se disent de l’opposition refusent de s’engager dans cette plateforme commune pour le changement, cette plateforme pour imposer le changement, hé bien chers compatriotes, c’est qu’ils veulent tout simplement se faire les complices de la victoire d’Ali Bongo. Et cela, nous ne devons pas l’accepter.
C’est donc le moment pour les Gabonais de demander l’arrêt au processus bâclé actuel, c’est le moment pour ceux qui se disent de l’opposition de s’assembler autour d’une plateforme commune de droits et de revendications en vue de l’imposition d’une transition de 6 mois et, donc, d’élections organisées dans la transparence la plus totale. Nous ne pouvons pas nous permettre de bâcler l’avenir du Gabon. A quoi aurait finalement servi la mort de Bongo si, à la fin, les Gabonais se retrouvent avec le même système toujours en place, et sous une forme pire que ce que nous avons connu sous Omar Bongo ? Ali Bongo, je peux vous l’assurer sera encore plus dangereux que son père. Parce qu’il est plus faible politiquement que son père, il organisera une corruption politique encore pire que celle que son père a mise en place pour soutenir son régime. Et il aura des tendances militaristes et policières encore plus poussées que son père tout simplement parce que les Gabonais ne veulent pas de lui et lui-même le sait.
C’est donc à tous ceux qui pensent que le changement au Gabon n’est pas possible par les urnes que je lance cet appel à la résistance. Mon exclusion arbitraire de la course présidentielle est la preuve que ce régime ne voulait pas de quelqu’un dans la course qui pouvait dire la vérité. Aujourd’hui, preuve est faite que le régime Bongo s’apprête à utiliser la participation de tous ces candidats qui se disent opposants pour valider la fraude d’Ali Bongo. Il fallait, pour favoriser cela, éliminer Daniel Mengara de la course à la Présidence de la République car Daniel Mengara était le seul candidat disposé à empêcher cette mascarade.
Les Gabonais épris de liberté, de démocratie et de progrès doivent, donc, s’apprêter à dire non à cette mascarade et se préparer à barrer le chemin à la dictature.
La résistance continue, donc.
Vive le Gabon libre.
Vive la nouvelle république.
Fait le 3 août à Montclair, New Jersey, USA
Daniel Mengara
Comment faire pour mettre Robert BOURGIl hors d’état de nuire. La France sait que le dr MENGARA est une vraie menace pour la Françafrique Morobonde de Feu Bongo.Ils vont donc soutenir Ali BEN BONGO qui va assurer la continuité de cette politique assassine envers le peuple Gabonais.Au sujet dui rejet de la candidature de MENGARA je dirais que tout a été préparé longtemps à l’avance pour mettre cette candidature dans les mains de MBORANTSO l’une des veuves de Bongo.
MAMBOUNDOU et les autres opposants ne représentent pas vraiment une ménace pour Ali BEN BONGO. Ils ont tous été un moment donné coptés par la stratégie du Bongo Cfa. Et Ali Bongo ne les craint pas. Ces gens tiennent à leur vie et ne sont pas prêts à mener une vraie lutte armée pour la démocratie dans notre pays. Il y a toujours un prix à payer pour la démocratie.
Ceux qui espèrent une victoire par les urnes face à Ali Bongo sont d’une naïveté enfantine. Des malversations graves de la part du clan Bongo ne doivent as être connues par le peuple gabonais et c’est pourquoi Ali Bongo se battra par tous les moyens pour avoir la victoire;les gabonais ne doivent pas ptendre connaissance de l’état comateux dans lequel les PDGISTES ont mis notre pays. Les chateaux de la sablières et bien d’autres biens mal acquis par le clan Bongo risqueraient d’être arrachés à la famille Bongo si allait venait à perdre cette élection. Pour lui c’est une question de vie ou de mort. C’est pourquoi il s’est déja même donné la victoire.
Je pleure pour mon pays.
J’ose encore espéré que les Gabonais se leveront au 30 Aôut 2009 pour dire haut et fort « Non à Ali Bongo ».
Que Dieu bénisse le gabon
Mr Wanchinton
Mengara(qui est une grande connaissance de jeunesse)ferait montre d’un grand manque de bonne foi s’il venait a demander de boycotter les elections, faute de n’avoir pas ete retenu.
De meme que nous soyons modestes de presenter tous les autres candidats opposants comme des traitres et que c’est Mengara qui est sain.Une telle attitude est tres dangereuse.Comment avec un tel traitement,Mengara peut-il beneficier du soutien de ces candidats?
Bref le recul salutaire de mengara pour des echeance futures serait
1-de soutenir publiquement un candidat(ce qui ne serait pas trop adroit)
2-motiver le peuple de croire en les candidats opposes ou non a la continuite du bongoisme,qqsoit leur chutes et de demander,par sa voix credible,au gabonais de voter sincerement le candidat qui leur parait credible.
Vous pourrez en rajouter d’autres idees.
Que Mengara ne glisse pas dans l’abime de la rumination du mal envers les candidats opposant retenus;il a deja abattu un grnd boulort depuis 11ans et il aura cette fois ci ds chances d’etre elu jeune pdt comme Barack OBAMA
salut ,avs ,tres desole de ce rejet .en effet ,ns l,attendons sans doute avec les bongo.car tout pour eux est basse sur l,injustice. ke Dr ne se laisse pas ,nous particants du changement resterons tjrs avec vs tant ke vs ne vs laisserez pas dompter par ces gens du sisteme bongo . je ne sais pas commen ferai-je pour voter ce 30 aout sans votre candidature d,homme integre , gabonais soucieux de son peuple.du courage president…
Mr PAPOUN
HALTE AU CHARABIA!!!!!!!
Mengara, nous sommes désolé que votre recours n’est pas abouti. Mais à cette croisée des chemins, pourquoi ne pas quand même vous investir et apporter votre contribution sur le terrain. Une alliance avec un autre parti d’opposition est-elle si impossible que cela? Et même si vous aviez été retenu comme candidat à l’élection, pensez-vous que vous auriez vraiment pesé dans cette élection, vu le canlendrier séré imposé? Trève de fatalisme, le moment n’est pas de reculer ou bouder cette élection. Rejoignez ceux sont prêt à se battre jusqu’au bout pour arracher cette victoire pour le peuple Gabonais!
je suis encore une fois écoeuré de toute la mascarade du bogoisme,meme la cour constutitionelle,on ne peut meme pas y compter. Voila la preuve comme le dit si bien le Dr Mengara qu’une élection au Gabon ne peut pas se gagner par les urnes,mais dans la rue,et seule la rue peut évincer tous ces criminels avides de pouvoir. Il est grand grand temps que le peuple se réveille,il est grand temps que le peuple descende dans la rue pour rétablir un état de droit,c’est la seule façon d’apporter un changement radical à notre chère partie qu’une minorité de personnes prenne pour leur portefeuille.
DESCENDONS TOUS DANS LA RUE, C’EST UN DEVOIR DE CITOYEN.
LE Dr Mengara,nous somme avec toi.
Bonjour, Daniel
Cher compatriote, très sincèrement je suis navré de ce qui vous arrive. Je partage votre combat, avec de nombreux et véritables démocrates, je vous ai déjà adressé un mail au tout début de la campagne, je souhaite discuter avec vous pour que nous trouvions un moyen d’éviter un Bongo de plus au pouvoir, ni un transfuge du PDG, qui au aboie pour entretenir son train de vie, vient nous proposer mont et merveilles aujourd’hui.
Je ne soutiens pas : Le PDG, les transfuges du PDG, l’opposition issue de la majorité présidentielle, la coalition des opposants originaires du sud du Gabon. Je soutiens un homme de conviction, intègre, Monsieur Jules Aristide BOURDES OGOULIGUENDE candidat que vous devez bien connaître par ailleurs. Sans clientélisme, je puis vous rassurer que les injustices comme celle manifestée par la cours constitutionnel de pacotille de notre pays à votre encontre, sont celles qui le rebute le plus, de toutes les manières il ne manquera pas d’en faire état prochainement et publiquement.
Notre opposition au Gabon, souffre aussi de cet égoïsme manifeste qui est l’individualisme, le complexe de l’égo dans de grandes circonstances comme la présidentielle. Toute fois certains opposants heureusement, restent quand même crédibles, mais marginalisés.
« BONGO DOIT PARTIR » c’est d’autant plus urgent aujourd’hui, qu’hier.
Je suis de la même origine ethnique que vous, et je vis en France depuis 1992, le système institutionnalisé au Gabon par BONGO père et ses sbires du PDG, à conduit les gens comme moi à un exil forcé, nous qui avions l’habitude de terminer nos études, regagner notre famille et travailler avec fierté dans notre pays…mais vendre son âme au chien pour adhérer à un système et prétendre à un poste honorable, n’est pas le propre de tous les Gabonais heureusement encore !
Le désir de voir un véritable changement s’opérer au Gabon est réellement possible en 2009, par conséquent des véritables démocrates et hommes de droit et de justice, doivent œuvrer ensembles pour réussir cette transition. Je souhaite m’entretenir avec vous directement Monsieur Daniel MENGARA, ou à défaut un de Ses représentants en France, pour rendre crédible la notion de démocratie au Gabon au travers le candidat que je soutiens, et que je souhaite lui présenter.
Pour une élection qui fatalement risque de se tenir le 30 Août prochain, ne laissons pas le PDG, ses Satellites et les traditionnels opposants alimentaires parfois arrosés par le système, demeurer maîtres du jeu.
MONEFANG.
Ce qui arrive à Mengara n’étonne pas le gabonais X: il est avéré que la Cour Constitutionnelle a toujours fait la part belle au pouvoir eu égard aux liens qui les unissent.Chaque gabonais est marqué dans sa chair par l’injustice l’indifférence, je dirai même la cruauté des institutions qui sont censées protéger les droits des citoyens que nous sommes. Ceux qui veulent garder le pouvoir en dépit du bon sens ne vont pas en rester là. Je pense qu’il faut en effet réagir et porter le combat vers la recherche des conditions de transparence du prochain scrutin. Solliciter l’appui des organismes internationaux et faire pression à l’intérieur du pays. Que vive le Gabon dans la justice retrouvée
ah je vois que mon message a été sensuré!bravo la démocratie!
Vous les partisans de l’UPG, vous êtes vraiment malades. C’est en insultant Mengara qu’il apportera son soutien à votre Mamboundou, hein?
Mais qu’est-ce que mamboundou a fait qui montre qu’il est capable? Est-ce que être au gabon est un signe de succès. Quelqu’un qui a échoué deux fois aux élections et qui va encore perdre cette fois pour le simple fait qu’il ne sait pas ce qu’il fait, vous croyez qu’il vaut quoi? Je préfére encore soutenir Mengara que Mamboundou car Mamboundou est un perdant et un incapable depuis 20 ans. Donnez à Mengara 20 ans comme mamboundou pour voir s’il est lui aussi incapable. Arrêtez de vous masturber l’esprit avec votre mamboundou.
Si vous ne savez pas voir votre Mamboundou objectivement, voilà comment il faut le juger.
20 ans d’opposition sans résultats = perdant
20 ans d’opposition avec deux participations à l’élection présidentielle = perdant
20 ans d’opposition et se retrouver avec seulement 4 députés à l’Assemblée et s’en réjouir, = perdant
un opposant radical qui défend son adversaire Bongo en accusant les médias français de cabale contre un dictateur= perdant
Mamboundou est un perdant qui se contente ujourd’hui des hummers de Bongo. Arrêtez de le prendre comme quelqu’un qui a accompli quelque chose. RIEN. IL n’a tien accompli et Mengara ne lui donnera aucun soutien si vous continuez à avoir votre attitude, Vous irez au casse-pipe une troisième fois avec votre Mamboundou qui aime participer à des élections perdues d’avance.
A bon entendeur salut.
Bonjour ceci etait ecris mais ne rien faire aurais ete pire . De toute facon bone chance à celui qui sera elu trouve des gens capable de l’ entourer vas ce relever un challange impossible à tenir !!
Nous ne sommes pas sorti de l’auberge decidemment!!! Je suis d’avis avec mr Mengara cette election mal partie et risque d’aboutir à des violences et meme pire au vu des conditions dans lesquelles elle est organisée,à un chaos dont le gabon aurait du mal à se relever.
Il serait plus raisonnable de mieux organiser les choses,cela nous permettrait à l’avenir de ne plus revenir sur les memes points à savoir liste electorale,delais d’inscriptions et tous les autres points concernants l’organisation du scrutin.
Je dirai tout de meme au grand frère Mengara de rester au gabon pour l’instant et de faire des declarations et des conferences de presse afin d’exercer une certaine pression sur les candidats dits de l’opposition,pour que ceux ci adherent à sa demarche.
J’ai aussi peur que tout ceci ne soit un peu tardif,car cela aurait du etre fait avant de deposer les candidatures,il fallait en discuter au prealable.Encore une fois que le dr Mengara reste à libreville et qu’il s’implique dans la campagne pour barrer la route à cet individu dont nous ne voulons pas tous.Il sera ecouter par les gabonais en denoncant les travers de la famille pdg et de la famille bongo cela influencera le choix de certains indecis et celui de quelques uns de nos freres qui n’ont pas compris tout le mal que ces gens ont fait à notre pays et qu’ils voudraient perpetuer.
Avant de me lancer dans le debat, je voudrais tout d’abord faire remarquer que ce message est signe comme suit: « Fait le 3 août à Montclair, New Jersey, USA ». Est-ce que Daniel Mengara est-il DEJA retourne aux USA ? Je pensais qu’il se trouvait toujours au Gabon.
Anyway. La situation actuelle est on ne peut plus S-E-N-S-I-B-L-E et D-E-L-I-C-A-T-E et il faut BIEN reflechir avant de se lancer tete baissee vers telle ou telle « alternative ».
Parfois, quand les choses se passent « d’une certaine maniere » il faut savoir lire a travers certains SIGNES. Le Gabon traverse en ce moment un moment TRES decisif de son/notre histoire. En mettant les ambitions politiques de tout un chacun de cote, il ne faut pas oublier et perdre notre objectif PREMIER pendant cette periode « transitoire » a savoir: la mise a l’ecart d’un systeme (« le bongoisme »), cela passant dans un premier temps a STOPPER par tous les moyens possibles l’acces au pouvoir d’un certain « Ali Ben Bongo Ondimba ».
Que se doit de faire « Mengara » ? Peu importe la decision que celui-ci (« Mengara ») prendra dans le sens (MAINTENANT) de BLOQUER/BOUDER les elections presidentielles, de nombreuses voix s’eleveront pour dire: « c’est parce que sa candidature n’a pas ete retenue ». Damn! Pour beaucoup de Gabonais, nombreux penseraient egalement que « Mengara a maintenant tate du doigt lui-meme » les repercutions du « systeme Bongo ».
A mon (humble) avis, je pense que ce qui est en train d’arriver au Dr. Mengara est ce qui arrive (souvent) aux personnes BONNES par nature, d’AME et d’ESPRIT, par CONVICTION, par MORAL, par HONNETETE. Et cette BONTE d’ESPRIT pousse (malheureusement) les personnes de cette nature a une certaine « NAIVETE ». Et c’est de cette naivete que de nombreuses personnes ont « abusee » – a commencer par les membres que l’on connait de la « Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau » au Gabon.
Comment alors mener une election presidentielle d’une telle ENVERGURE – meme dans l’acceptation de candidature – quand les personnes – sur place au Gabon – qui devaient s’implenter et CONSOLIDER la POPULARITE de leur candidat (« Mengara ») sur le champ de bataille au Gabon, on – comme Judas – VENDU celui-ci aux encheres ? Comment faire, quand deja/toujours « taxe » de « candidat virtuel », le Dr. Mengara devrait en l’espace d’a peine un mois RESTRUCTURER/REORGANISER les structures de la « Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau » au Gabon ?
Il faut etre REALISTE.
En mettant TOUT D’ABORD leurs embitions politiques au premier plan, notre soit-disant OPPOSITION politique Gabonaise ACCOUCHERA A COUP SUR d’une souris.
Beaucoup – meme le « grand » opposant (de l’opposition « reelle ») – ont vu en « Mengara » un DANGER. Un danger pour le systeme en place, un danger pour les AMBITIONS politiques de certains « opposants », un danger pour la GALVANISATION du peuple par un « jeune homme », un « inconnu », une personne SANS TACHES ou pactes avec le systeme en place, une personne HUMBLE et CAPABLE faisant encore croire en ce genre d’hommes politiques se battant pour le peuple et les Droits de l’Homme et du Citoyen.
Alors, que reste-t’il (encore) a « Mengara » comme champ d’action ? Comme dit souvent un adage bien connu: « il faut toujours reculer pour mieux sauter ». Maintenant – comme cela etait a prevoir – le Dr. Mengara a les mains liees. Tout mouvement de sa part vers le chemin qui lui a ete BARRE – a savoir une CANDIDATURE a l’election presidentielle 2009 – ne fera qu’a le pousser vers l’etiquette d’un homme politique – comme tous les autres du systeme qu’il se veut de combattre – AVIDE DE POUVOIR et beaucoup plus concerne par LUI – « Mengara » – et ses reves de devenir « presida » que l’avenir du peuple Gabonais.
Dans sa LUTTE pour un avenir MEILLEUR pour le peuple Gabonais, il faudrait alors que le Dr. Mengara MONTRE au peuple Gabonais que MEME SI SA CANDIDATURE n’est pas retenue, il fera TOUT pour BARRER le chemin a Ali Bongo Ondimba et TOUS ses complices voulant s’accaparer un pays qui appartient a tous les Gabonais !
J’invite par cette missime le Dr. Mengara a VRAIMENT reflechir sur cette « nouvelle » etiquette qu’il risquerait d’avoir, si celui-ci veille – par TOUS LES MOYENS – tenter un « forcing » pour que sa candidature soit acceptee ou bien si il se mettrait MAINTENANT a pousser les Gabonais a BOYCOTTER des elections qu’il a ACCEPTEES lui-meme DANS LA SITUATION ACTUELLE en posant (le premier (!)) sa candidature et en se pliant – de ce fait – aux INSTANCES (re)publiques/etatiques qui ont rejete sa candidature.
Il serait – pour ma foi – plus RAISONNABLE/REALISTE de se plier derriere le candidat de la VRAIE OPPOSITION qui serait pour ainsi dire « le moins mauvais » pour continuer le combat que vous (« Mengara ») avez commence quand vous aviez presente votre candidature a cette election.
A travers votre EXEMPLE – remplie de SAGESSE et d’HUMILITE – et en SOUTENANT un CANDIDAT (de l’opposition reelle) vous pourrez faire COMPRENDRE au peuple Gabonais et au systeme en place que TANT qu’il n’y aura pas une REVISION REELLE des CONDITIONS dans lesquelles se tiendront cette election IL N’Y AURA P-A-S d’election au Gabon, car tout le reste ne SERA que M-A-S-C-A-R-A-D-E !
C’est de cette maniere – SEULE – que vous pouvez (ENCORE) de maniere REALISTE faire « bouger les choses » et mettre (tout) le peuple Gabonais derriere vous.
Da zhaohu,
Wànshìtong
beau discours.
M. le Dr rediriger vos partisans à pierre Mamboundou SVP!!!!juste pour cette fois
Voilà MENGARA, tu comprendras que faire la politique à l’étranger c’est pas la même chose qu’être à l’intérieur du pays.Aujourd’hui tu subit les injustices du pouvoir.tu as tout dit sur Pierre Mamboundou, l’accusant de nombreuse choses sans preuves, que des allégations.Aujourd’hui tu demandes que l’opposition te soutiennent, toi qui te réclames seul opposant.C’est de la mauvaise foi, DEMANDES A TES PARTISANS DE SOUTENIR PIERRE MAMBOUNDOU car tu reconnait en l’homme son combat.